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Économie Publié le lundi 27 juillet 2009 | Notre Voie

Lutte contre le racket sur les routes: Les transporteurs en grève illimitée dès ce matin

Les transporteurs de Côte d’Ivoire sont excédés par les prélèvements illégaux d’argent sur les routes ivoiriennes en général et en zones Centre nord et ouest (CNO) en particulier. Pour mettre fin à cette situation inconfortable non seulement pour l’économie et pour le transport dans le pays, les transporteurs ont décidé de faire une grève illimitée, à partir de ce matin, sur l’étendue du territoire national. L’information a été donnée, le jeudi 23 juillet dernier, à Adjamé, au siège du Syndicat national des chauffeurs et transport terrestre de Côte d’Ivoire (SYNACTT-CI), par le président du Conseil national des organisations des conducteurs de Côte d’Ivoire (CNOC CI), Coulibaly Ladji, président du comité national de la Confédération des syndicats des conducteurs de l’Afrique de l’Ouest (CSCRAO).

“Le préavis de grève incrimine toutes les forces de défense et de sécurité (FDS) et particulièrement les forces armées des Forces nouvelles (FAFN) dans les zones CNO. Malheureusement, aucune invitation des autorités ivoiriennes n’a été lancée au SYNATTCI en vue d’une négociation. Pire, le racket s’est amplifié en zone CNO mettant ainsi en péril la vie des conducteurs routiers de Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest”, a-t-il dit. La lutte des transporteurs, selon lui, a pour objectif de sauvegarder les fondements de l’économie ivoirienne. C’est à juste titre que le Port autonome d’Abidjan (PAA) a effectué une tournée au sein des pays de l’hinterland pour que ceux-ci ne se détournent pas du port d’Abidjan. “Le racket est tel que les opérateurs économiques des pays sus-cités sont contraints de venir au port d’Abidjan parce que la voie qui mène à Dakar est dégradée ainsi que celle qui mène à Lomé”,a-t-il révélé. Et de poursuivre : “Nous demandons à l’Etat de prendre des dispositions pour la fluidité routière”. Il a avoué que de la ville frontalière ivoiro-malienne Pogo à Djébonoua (centre de la Côte d’Ivoire), un transporteur dépense en moyenne 500 mille FCFA pour les faux frais aux FDS sans compter ce que les passagers paient. Sur cette même distance, il y a 22 postes de contrôle.

Il a rappelé que la question de la tracasserie routière a été une préoccupation des délégués de la CSCRAO à Sikasso (Mali) les 15 et 16 mai derniers où la Côte d’Ivoire, le Mali et Bénin avaient été mis en cause. Une menace de grève avait été proférée dans ces pays. C’est dans ce contexte, a-t-il dit, que la grève en Côte d’Ivoire est initiée.



Gomon Edmond
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