Les autorités françaises ne se contentent pas de haïr le président ivoirien. Elles nourrissent aussi des desseins plus funestes.
Des informations de bonnes sources indiquent que la France de Nicolas Sarkozy envisage sérieusement de se débarrasser de Laurent Gbagbo. Les autorités françaises seraient en train d’étudier, au plus haut niveau, le mode opératoire. Elles auraient opté pour l’assassinat pur et simple. Comme cela s’est passé pour Laurent Désiré Kabila. Sauf qu’en Côte d’Ivoire, aucun des enfants de Laurent Gbagbo n’est pressenti pour lui succéder. On envisage de mettre en place un nouveau gouvernement de transition qui n’organisera pas les élections le 29 novembre, mais bien plus tard. Le temps d’arranger les choses au profit du candidat de Paris qui, malgré tout le soutien qu’on lui apporte, ne décolle pas dans les sondages. C’est que le clan Sarkozy était parfaitement convaincu que son poulain étalerait sans coup férir Laurent Gbagbo dans une élection démocratique et transparente. Il en avait donc conclu que la meilleure façon de faire partir Gbagbo, c’est de l’amener à organiser des élections. Or, les résultats des différents sondages qu’ils font réaliser par les instituts les plus crédibles disent plutôt le contraire. D’où le recours aux bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves ailleurs. A savoir l’assassinat. Une solution qui avait été envisagée par Paris au plus fort de la crise en 2003, selon certaines sources.
Les récentes déclarations des plus hautes autorités françaises trahissent, en réalité, ces desseins funestes.
Mais pour y parvenir, la France a besoin de l’approbation de l’ONU qui a des troupes et des milliers de fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Sarkozy sait que la France n’est plus seule sur le terrain et qu’elle ne peut rien faire sans l’accord des autres. C’est apparemment cet accord qu’il est allé négocier lui-même sous le prétexte d’accompagner son épouse Carla qui était invitée à chanter lors d’un concert anniversaire de Nelson Mandela. Et c’est justement pour cette raison que Sarkozy a préféré rencontrer le Secrétaire général des Nations unies au consulat de France à New York. Mais une sagesse africaine dit que les murs ont des oreilles. Et l’information est parvenue aux oreilles des autorités ivoiriennes.
La diplomatie ivoirienne n’a pas raté l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité qui avait le dossier de la Côte d’Ivoire à son ordre du jour, le mercredi dernier pour réagir vigoureusement par la voix de son représentant permanent, l’ambassadeur Alcide Djédjé. Qui a appelé les autorités françaises au sens de la mesure et de la responsabilité.
Reste à savoir si, malgré tout, Nicolas Sarkozy va tenter de mettre son complot à exécution.
Augustin Kouyo
Des informations de bonnes sources indiquent que la France de Nicolas Sarkozy envisage sérieusement de se débarrasser de Laurent Gbagbo. Les autorités françaises seraient en train d’étudier, au plus haut niveau, le mode opératoire. Elles auraient opté pour l’assassinat pur et simple. Comme cela s’est passé pour Laurent Désiré Kabila. Sauf qu’en Côte d’Ivoire, aucun des enfants de Laurent Gbagbo n’est pressenti pour lui succéder. On envisage de mettre en place un nouveau gouvernement de transition qui n’organisera pas les élections le 29 novembre, mais bien plus tard. Le temps d’arranger les choses au profit du candidat de Paris qui, malgré tout le soutien qu’on lui apporte, ne décolle pas dans les sondages. C’est que le clan Sarkozy était parfaitement convaincu que son poulain étalerait sans coup férir Laurent Gbagbo dans une élection démocratique et transparente. Il en avait donc conclu que la meilleure façon de faire partir Gbagbo, c’est de l’amener à organiser des élections. Or, les résultats des différents sondages qu’ils font réaliser par les instituts les plus crédibles disent plutôt le contraire. D’où le recours aux bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves ailleurs. A savoir l’assassinat. Une solution qui avait été envisagée par Paris au plus fort de la crise en 2003, selon certaines sources.
Les récentes déclarations des plus hautes autorités françaises trahissent, en réalité, ces desseins funestes.
Mais pour y parvenir, la France a besoin de l’approbation de l’ONU qui a des troupes et des milliers de fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Sarkozy sait que la France n’est plus seule sur le terrain et qu’elle ne peut rien faire sans l’accord des autres. C’est apparemment cet accord qu’il est allé négocier lui-même sous le prétexte d’accompagner son épouse Carla qui était invitée à chanter lors d’un concert anniversaire de Nelson Mandela. Et c’est justement pour cette raison que Sarkozy a préféré rencontrer le Secrétaire général des Nations unies au consulat de France à New York. Mais une sagesse africaine dit que les murs ont des oreilles. Et l’information est parvenue aux oreilles des autorités ivoiriennes.
La diplomatie ivoirienne n’a pas raté l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité qui avait le dossier de la Côte d’Ivoire à son ordre du jour, le mercredi dernier pour réagir vigoureusement par la voix de son représentant permanent, l’ambassadeur Alcide Djédjé. Qui a appelé les autorités françaises au sens de la mesure et de la responsabilité.
Reste à savoir si, malgré tout, Nicolas Sarkozy va tenter de mettre son complot à exécution.
Augustin Kouyo