M. André Doh, directeur général du Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL), a déclaré, samedi dernier au cours d`une conférence de presse à ses bureaux à Attécoubé, la non-toxicité des produits déversés le lundi 13 juillet dernier au quartier Biafra à Treichville. “Nous avons fait des prélèvements sur les produits le même jour, suivis après par des analyses en laboratoire. Il ressort de celles-ci la présence d`une matière active, le Diazinon avec des teneurs de 10,44 g/L dans la citerne et 4,24g/L dans le camion de vidange. Les résultats confirment qu`il ne s`agit pas de déchets toxiques mais plutôt d`une rinçure de résidu liquide d`origine phytosanitaire qui ne peut-être déversé sans traitement spécifique. C`est un produit pas toxique par l`inhalation des odeurs”, a précisé le D.G. du CIAPOL qui a déploré le fait que la société ENVIPUR n`ait pas traité les produits remis par la société STPC. Tout en se réjouissant que ce sont seulement des cas de diabète et paludisme qui ont été décelés chez 200 personnes se disant être atteintes des déchets, M. André Doh a annoncé que bientôt les entreprises qui deversent leurs produits directement dans la lagune Ebrié sans aucun traitement technique particulier comme la loi le recommande seront sanctionnées. Le DG du CIAPOL, qui avait à ses côtés, deux substituts du procureur de la République, a exprimé sa détermination à appliquer dans les tout prochains jours, le principe du pollueur payeur. “Nous avons fait fermer la société ITE dans ce sens. Et il y a une soixantaine d`entreprises “hors-la-loi” visées également par les mesures de fermetures”, a révélé M. André Doh.
Didier Kéï
Didier Kéï