Après les enseignants, les médecins ou encore les entreprises de construction, ce sont les cheminots, les chauffeurs de bus, les industries chimiques et pharmaceutiques et les éboueurs qui ont cessé de travailler depuis hier, sans oublier les ouvriers municipaux. Tous demandent des augmentations de salaire de plus de 10%.
Hier matin, c’était au tour de 150 000 ouvriers municipaux de se mettre en grève. Ces fonctionnaires souhaitent voir leurs salaires augmenter de 15% pour obtenir 230 euros par mois.
Là encore, ce sont les autorités locales qui cristallisent les rancœurs. Elles sont déjà accusées de corruption et d’incompétence par les habitants des townships qui ont manifesté violemment ces derniers jours. Pour eux, s’il n’y a ni eau, ni électricité dans les bidonvilles, c’est bien parce que les communes ne font pas leur travail.
Jacob Zuma n’est pas encore directement visé par les critiques, mais le président est rattrapé par l’impatience d’une population touchée de plein fouet par la récession. Pendant sa campagne, il avait promis d’éradiquer la pauvreté et de créer 500 000 emplois d’ici fin 2009. Avec la crise, 180 000 Sud-Africains se sont retrouvés au chômage depuis le début de l’année. Alors maintenant, selon les analystes, le pays est assis sur une bombe à retardement sociale.
Rfi
Hier matin, c’était au tour de 150 000 ouvriers municipaux de se mettre en grève. Ces fonctionnaires souhaitent voir leurs salaires augmenter de 15% pour obtenir 230 euros par mois.
Là encore, ce sont les autorités locales qui cristallisent les rancœurs. Elles sont déjà accusées de corruption et d’incompétence par les habitants des townships qui ont manifesté violemment ces derniers jours. Pour eux, s’il n’y a ni eau, ni électricité dans les bidonvilles, c’est bien parce que les communes ne font pas leur travail.
Jacob Zuma n’est pas encore directement visé par les critiques, mais le président est rattrapé par l’impatience d’une population touchée de plein fouet par la récession. Pendant sa campagne, il avait promis d’éradiquer la pauvreté et de créer 500 000 emplois d’ici fin 2009. Avec la crise, 180 000 Sud-Africains se sont retrouvés au chômage depuis le début de l’année. Alors maintenant, selon les analystes, le pays est assis sur une bombe à retardement sociale.
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