Le Chef de l’état a été distingué, hier, à l’occasion de la Journée normalienne de l’enseignant-chercheur.
Il faut que la Côte d’ivoire soit une référence pour la recherche ». C’est le vœu émis par le Chef de l’Etat, hier, à l’Ecole normale supérieure (Ens), lors de la journée normalienne de l’enseignant-chercheur-écrivain qui y a eu lieu sur le thème: «compétences intellectuelles: cas de l’enseignant-chercheur écrivain». Journée durant laquelle hommage a été rendu aux maîtres, bâtisseurs de l’esprit humain. Lui-même enseignant-chercheur, écrivain et combattant infatigable, le Président Gbagbo a été le premier à être distingué. Il a reçu un diplôme d’honneur et un présent. Ont suivi les professeurs Hauhouot Assepo, Yacouba Konaté, Alphonse Yapi Diahou, Pierre N’Da, Dominique Assalé, Pierre Kipré, Léonard Sosso, Dago Lézou Gérard, Jean Noël Loucou, Légré Okou Henri, Saliou Touré, Samba Diarra, Paul Yao N’dré. L’hommage aux maîtres a été une bibliographie contée pour chacun d’eux et rendue de manière lyrique par le chœur poétique de l’Ens. L’ambiance évènementielle était entretenue par le Vox Christi de Dominique Anoa. Et en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo.
Le Président Gbagbo a remercié le directeur de l’Ens, M.Tapé Gozé, initiateur de cette cérémonie «incontournable», selon lui. Car, «Jusqu’à une date récente, on avait honte de montrer qu’on avait fait des études supérieures», a-t-il déclaré. Faisant allusion à Bédié, ancien Chef d’Etat, qui sur ses affiches de campagne en 1995, disait qu’il était planteur, alors qu’il est avocat et économiste. « Moi je suis fier d’être chercheur, c’est une activité d’homme digne sans laquelle il n’y a pas de développement». Il a aussi regretté le fait qu’à cause de la guerre et de la crise qui perdure, les chercheurs n’ont pas été assez honorés. «Il faut que la Côte d’Ivoire soit une terre de penseurs, de chercheurs ; une terre où tous ceux qui passent par l’Afrique passent obligatoirement. Ceux qui veulent faire l’agriculture, le palmier à l’huile. Ce qui fait la fierté de la Malaisie, ce sont les résultats de la recherche ivoirienne ». Il a également relevé que déjà tous ceux qui font la musique passent par la Côte d’Ivoire. Mais, il a dit avec insistance son désir de voir le pays devenir un lieu de recherche. Même s’il reconnaît que quand on est intellectuel et chercheur, on a du mal à « faire bouillir la marmite à la maison »… Cela s’impose cependant, parce que «dans nos pays nous avons à écrire l’histoire de la pensée politique».
Le Président Gbagbo a, par ailleurs, indiqué qu’il n’y a pas de pays sans recherches, «Si non vous ne bâtissez rien du tout ». Pour finir, il a parlé de sa vieille amitié avec les professeurs Pierre et Paul N’da, qui date de 1958, alors qu’ils venaient d’avoir le Cepe. Ils ont continué à être amis au grand séminaire jusqu’à ce jour, d’une amitié authentique et non de circonstance. Des amis qui ne l’embêtent pas, mais qui restent disponibles et courtois.Pierre N’Da, qui est intervenu au nom des récipiendaires, a trouvé la célébration émouvante. Une cérémonie en présence de son camarade de classe devenu Président de la République.
Marie-Adèle Djidjé
Il faut que la Côte d’ivoire soit une référence pour la recherche ». C’est le vœu émis par le Chef de l’Etat, hier, à l’Ecole normale supérieure (Ens), lors de la journée normalienne de l’enseignant-chercheur-écrivain qui y a eu lieu sur le thème: «compétences intellectuelles: cas de l’enseignant-chercheur écrivain». Journée durant laquelle hommage a été rendu aux maîtres, bâtisseurs de l’esprit humain. Lui-même enseignant-chercheur, écrivain et combattant infatigable, le Président Gbagbo a été le premier à être distingué. Il a reçu un diplôme d’honneur et un présent. Ont suivi les professeurs Hauhouot Assepo, Yacouba Konaté, Alphonse Yapi Diahou, Pierre N’Da, Dominique Assalé, Pierre Kipré, Léonard Sosso, Dago Lézou Gérard, Jean Noël Loucou, Légré Okou Henri, Saliou Touré, Samba Diarra, Paul Yao N’dré. L’hommage aux maîtres a été une bibliographie contée pour chacun d’eux et rendue de manière lyrique par le chœur poétique de l’Ens. L’ambiance évènementielle était entretenue par le Vox Christi de Dominique Anoa. Et en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo.
Le Président Gbagbo a remercié le directeur de l’Ens, M.Tapé Gozé, initiateur de cette cérémonie «incontournable», selon lui. Car, «Jusqu’à une date récente, on avait honte de montrer qu’on avait fait des études supérieures», a-t-il déclaré. Faisant allusion à Bédié, ancien Chef d’Etat, qui sur ses affiches de campagne en 1995, disait qu’il était planteur, alors qu’il est avocat et économiste. « Moi je suis fier d’être chercheur, c’est une activité d’homme digne sans laquelle il n’y a pas de développement». Il a aussi regretté le fait qu’à cause de la guerre et de la crise qui perdure, les chercheurs n’ont pas été assez honorés. «Il faut que la Côte d’Ivoire soit une terre de penseurs, de chercheurs ; une terre où tous ceux qui passent par l’Afrique passent obligatoirement. Ceux qui veulent faire l’agriculture, le palmier à l’huile. Ce qui fait la fierté de la Malaisie, ce sont les résultats de la recherche ivoirienne ». Il a également relevé que déjà tous ceux qui font la musique passent par la Côte d’Ivoire. Mais, il a dit avec insistance son désir de voir le pays devenir un lieu de recherche. Même s’il reconnaît que quand on est intellectuel et chercheur, on a du mal à « faire bouillir la marmite à la maison »… Cela s’impose cependant, parce que «dans nos pays nous avons à écrire l’histoire de la pensée politique».
Le Président Gbagbo a, par ailleurs, indiqué qu’il n’y a pas de pays sans recherches, «Si non vous ne bâtissez rien du tout ». Pour finir, il a parlé de sa vieille amitié avec les professeurs Pierre et Paul N’da, qui date de 1958, alors qu’ils venaient d’avoir le Cepe. Ils ont continué à être amis au grand séminaire jusqu’à ce jour, d’une amitié authentique et non de circonstance. Des amis qui ne l’embêtent pas, mais qui restent disponibles et courtois.Pierre N’Da, qui est intervenu au nom des récipiendaires, a trouvé la célébration émouvante. Une cérémonie en présence de son camarade de classe devenu Président de la République.
Marie-Adèle Djidjé