Le président Laurent Gbagbo a souhaité, hier, à l’Ecole normale supérieure (ENS) que les Ivoiriens fassent en sorte que leur pays soit la terre de la pensée et de la recherche. “La Côte d’Ivoire doit être la terre de la pensée”, a-t-il estimé à l’occasion de la journée des enseignants- chercheurs et écrivains où il a été invité pour célébrer le mérite et la pensée féconde. Pour le chef de l’Etat, “nous devons faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit la plaque tournante de la recherche et de la pensée en Afrique comme c’est le cas de la musique (…) car quelles que soient les orientations que nous ferons, c’est la pensée, la théorie qui éclaire. Sans recherche, il n’y a pas de développement ”. Certes, reconnaît-il, “je n’ai pas assez fait pour honorer la pensée, à part l’Académie des sciences, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), à cause de la guerre et de la crise qui s’est installée après”.
Pour le président ivoirien, la Côte d’Ivoire n’est pas dans ce domaine un géant malgré la présence de quelques individualités respectables. Il s’est dit fier de voir que ce qui fait la fierté de la Malaisie, ce sont les recherches ivoiriennes en matière d’agriculture. Il s’est aussi dit fier de mettre sur ses affiches de campagne la mention “Chercheur” contrairement à l’ex-président Henri Konan Bédié qui s’était présenté comme un planteur alors qu’il est économiste et avocat.
Au cours de cette cérémonie, 12 enseignants chercheurs écrivains ont été honorés à travers un poème musicalisé mis en scène par le chœur poétique et mis en musique par le Vox Christi, tous les deux composés uniquement d’étudiants à l’ENS. Ce sont les Professeurs Hauhouo Assépo, Yacouba Konaté, Alphonse Yapi Diahouo, Pierre N’Da, Aimée Pierre Kipré, Dago Lézou Gérard, Jean Noël Loukou, Henri Légré Ogou, Dominique Assalé, Saliou Touré et Samba Diarra. Le président Gbagbo a reçu un prix spécial. Le Professeur Pierre N’Da, au nom des récipiendaires, a remercié le directeur de l’ENS, le Professeur Tapé Gozé, et a célébré son amitié (lui et son frère Paul) avec le président Gbagbo qui lui-même a qualifié cette amitié “d’authentique (…) et de pas circonstancielle”. Avant, le Professeur Tapé Gozé a indiqué que l’ENS a organisé cette cérémonie pour “honorer les hommes et les femmes par qui la culture se dispense et se régénère”.
Coulibaly Zié Oumar
Pour le président ivoirien, la Côte d’Ivoire n’est pas dans ce domaine un géant malgré la présence de quelques individualités respectables. Il s’est dit fier de voir que ce qui fait la fierté de la Malaisie, ce sont les recherches ivoiriennes en matière d’agriculture. Il s’est aussi dit fier de mettre sur ses affiches de campagne la mention “Chercheur” contrairement à l’ex-président Henri Konan Bédié qui s’était présenté comme un planteur alors qu’il est économiste et avocat.
Au cours de cette cérémonie, 12 enseignants chercheurs écrivains ont été honorés à travers un poème musicalisé mis en scène par le chœur poétique et mis en musique par le Vox Christi, tous les deux composés uniquement d’étudiants à l’ENS. Ce sont les Professeurs Hauhouo Assépo, Yacouba Konaté, Alphonse Yapi Diahouo, Pierre N’Da, Aimée Pierre Kipré, Dago Lézou Gérard, Jean Noël Loukou, Henri Légré Ogou, Dominique Assalé, Saliou Touré et Samba Diarra. Le président Gbagbo a reçu un prix spécial. Le Professeur Pierre N’Da, au nom des récipiendaires, a remercié le directeur de l’ENS, le Professeur Tapé Gozé, et a célébré son amitié (lui et son frère Paul) avec le président Gbagbo qui lui-même a qualifié cette amitié “d’authentique (…) et de pas circonstancielle”. Avant, le Professeur Tapé Gozé a indiqué que l’ENS a organisé cette cérémonie pour “honorer les hommes et les femmes par qui la culture se dispense et se régénère”.
Coulibaly Zié Oumar