''La délégation du PDCI-RDA a échappé au lynchage. Yves Fofana conspué''. Ces écrits parus dans certains journaux ont suscité l'ire de l'honorable et délégué départemental PDCI de Tiébissou, Yves Fofana. Approché pour savoir la vérité, Yves Fofana réagit.
M. le délégué Yves Fofana, des articles de presse révèlent que la délégation du PDCI a failli être lynchée. Que vous avez été particulièrement conspiré. Quelle est la vérité ?
La vérité est claire et nette. Les seules personnes qui peuvent confirmer cette vérité, ce sont les populations de Yapkabo-Sakassou.
Qu'est-ce qui s'est passé puisque vous étiez un acteur du meeting ?
La délégation du PDCI a été très bien accueillie avec des bouquets de fleurs remis à Mme la ministre de l'industrie, Amah Téhoua, membre du bureau politique du PDCI-RDA, marraine de cette manifestation. Il y avait aussi des danses Goly, Adjanou… pour recevoir la délégation. Ce, devant une foule immense. C'est au moment de faire la libation, comme il est de coutume en pays Akan que le fils du chef du village de Yapkabo-Sakassou s'est présenté avec un groupe de 5 à 8 personnes pour s'opposer à cette cérémonie de libation.
La raison ?
Pour eux, le député (moi) Yves Fofana, déclare que Yapkabo-Sakassou est un campement. Je ne me reconnais pas dans de telles bêtises et âneries. Surtout que j'ai des parents dans ce village. Ils clament que j'ai écrit cela sur un calendrier or ça fait plus de dix (10) ans que je ne fais plus de calendriers. Je crois qu'ils n'ont pas d'arguments. En fait leur objectif, c'était d'empêcher la tenue du meeting. Si les jeunes du PDCI étaient tombés dans leur jeu, la manifestation n'aurait pas eu lieu et cela aurait engendré de graves incidents. Dommage que des jeunes minoritaires, violents de nature, formés sûrement par le FPI puissent réagir ainsi dans nos régions. Heureusement que nous avons pu tenir le meeting.
Le message véhiculé à ce meeting.
Que le PDCI reviendra au pouvoir. Ils l'ont dit avec détermination, beaucoup de volonté et ont souhaité le respect de la date de l'élection présidentielle du 29 novembre. Contrairement à toute attente, nous avons observé des populations révoltées face à ce comportement. C'est l'occasion de vous dire que Gbagbo a effectué des tournées dans le département de Tiébissou sans jamais être hué, empêché de critiquer le PDCI, Houphouët ou Bédié. Ça s'appelle la vraie démocratie. Il ne faut pas qu'on entraîne les jeunes du PDCI à agir comme le font très souvent ceux du FPI. La violence verbale et parfois physique. Là, ils ont échoué.
Pour vous, qui est à la base de cette situation ?
D'abord, je répète que personne n'a voulu nous lyncher. D'ailleurs, celle qui l'aurait voulu se serait exposée parce qu'ils étaient en sous nombre. On était trop nombreux. Vous savez, depuis cette histoire, des cadres de Yapkabo, de Tiébissou m'appellent pour s'excuser pour cet incident. Parlant des responsables, je vous dirai que c'est Kouamé Raymond du FPI, conseiller de Gbagbo, chargé de l'électrification dans le centre qui est à la base de tout cela. Vous savez, j'ai beaucoup aidé Kouamé Raymond. Ce Monsieur a failli faire la prison. Il saura de quoi je parle. Depuis six ans, pour quelqu'un qui n'a jamais travaillé, il a un hôtel de 32 chambres en construction à Tiébissou, des maisons à Minékouadiokro, un étage en construction à Yakpabo (…).
C'est donc un gros mensonge ?
Oui c'est un gros mensonge puisqu'il y avait du monde. Une foule immense, des gens venus de partout. Ce qui a été écrit dans les journaux n'est pas vrai.
Propos recueillis par Aubin San
M. le délégué Yves Fofana, des articles de presse révèlent que la délégation du PDCI a failli être lynchée. Que vous avez été particulièrement conspiré. Quelle est la vérité ?
La vérité est claire et nette. Les seules personnes qui peuvent confirmer cette vérité, ce sont les populations de Yapkabo-Sakassou.
Qu'est-ce qui s'est passé puisque vous étiez un acteur du meeting ?
La délégation du PDCI a été très bien accueillie avec des bouquets de fleurs remis à Mme la ministre de l'industrie, Amah Téhoua, membre du bureau politique du PDCI-RDA, marraine de cette manifestation. Il y avait aussi des danses Goly, Adjanou… pour recevoir la délégation. Ce, devant une foule immense. C'est au moment de faire la libation, comme il est de coutume en pays Akan que le fils du chef du village de Yapkabo-Sakassou s'est présenté avec un groupe de 5 à 8 personnes pour s'opposer à cette cérémonie de libation.
La raison ?
Pour eux, le député (moi) Yves Fofana, déclare que Yapkabo-Sakassou est un campement. Je ne me reconnais pas dans de telles bêtises et âneries. Surtout que j'ai des parents dans ce village. Ils clament que j'ai écrit cela sur un calendrier or ça fait plus de dix (10) ans que je ne fais plus de calendriers. Je crois qu'ils n'ont pas d'arguments. En fait leur objectif, c'était d'empêcher la tenue du meeting. Si les jeunes du PDCI étaient tombés dans leur jeu, la manifestation n'aurait pas eu lieu et cela aurait engendré de graves incidents. Dommage que des jeunes minoritaires, violents de nature, formés sûrement par le FPI puissent réagir ainsi dans nos régions. Heureusement que nous avons pu tenir le meeting.
Le message véhiculé à ce meeting.
Que le PDCI reviendra au pouvoir. Ils l'ont dit avec détermination, beaucoup de volonté et ont souhaité le respect de la date de l'élection présidentielle du 29 novembre. Contrairement à toute attente, nous avons observé des populations révoltées face à ce comportement. C'est l'occasion de vous dire que Gbagbo a effectué des tournées dans le département de Tiébissou sans jamais être hué, empêché de critiquer le PDCI, Houphouët ou Bédié. Ça s'appelle la vraie démocratie. Il ne faut pas qu'on entraîne les jeunes du PDCI à agir comme le font très souvent ceux du FPI. La violence verbale et parfois physique. Là, ils ont échoué.
Pour vous, qui est à la base de cette situation ?
D'abord, je répète que personne n'a voulu nous lyncher. D'ailleurs, celle qui l'aurait voulu se serait exposée parce qu'ils étaient en sous nombre. On était trop nombreux. Vous savez, depuis cette histoire, des cadres de Yapkabo, de Tiébissou m'appellent pour s'excuser pour cet incident. Parlant des responsables, je vous dirai que c'est Kouamé Raymond du FPI, conseiller de Gbagbo, chargé de l'électrification dans le centre qui est à la base de tout cela. Vous savez, j'ai beaucoup aidé Kouamé Raymond. Ce Monsieur a failli faire la prison. Il saura de quoi je parle. Depuis six ans, pour quelqu'un qui n'a jamais travaillé, il a un hôtel de 32 chambres en construction à Tiébissou, des maisons à Minékouadiokro, un étage en construction à Yakpabo (…).
C'est donc un gros mensonge ?
Oui c'est un gros mensonge puisqu'il y avait du monde. Une foule immense, des gens venus de partout. Ce qui a été écrit dans les journaux n'est pas vrai.
Propos recueillis par Aubin San