Une délégation des ressortissants de la sous-préfecture de Zou (Ouest du pays) a rencontré, mercredi dernier, le ministre de la Réconciliation nationale, le professeur Sébastien Dano Djédjé, à son domicile sis à Abidjan-Cocody. Au centre des échanges, un hommage au Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, pour le financement à hauteur de 220 millions de fcfa du repofilage de l’axe routier Guéhiébli-Zou. Les ressortissants de Zou ont, par ailleurs, exprimé leur détermination à contribuer activement à la réélection du Président Laurent Gbagbo à l’occasion de l’élection présidentielle prévue le 29 novembre prochain. Pour M. Pognon Félix, porte-parole de la délégation, “le Zou soutient le candidat Gbagbo pour l’élection présidentielle”, a-t-il dit. Avant ds’ajouter : “Il faut remercier le ministre Dano qui a été notre interprète auprès du Président de la République afin qu’une solution soit trouvée à notre doléance relative au reprofilage de la route de Zou”. Les travaux du reprofilage de l’axe Guéhiébli-Zou, qui ont déjà démarré, ont permis l’accomplissement de 26km.
Intervenant à la suite de Pognon Félix, le chef de village de Zou, Glou Gilbert, a émis le souhait ardent des ressortissants de Zou d’être reçus en audience par le Président Laurent Gbagbo. “Nous lui exprimerons de vive voix nos remerciements et notre soutien pour les prochaines élections présidentielles”, a affirmé M.Glou. Le chef de village a posé ensuite le problème de la délimitation de la sous-préfecture de Zou. Cette situation est apparue cruciale à la faveur de l’opération d’identification et de recensement électoral d’autant que, dira Glou Gilbert, les 4 villages wê qui ont été rattachés administrativement à Zou, se sont retrouvés curieusement accolés à Logoualé par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de l’opération d’enrôlement. Tout en se réjouissant du bilan positif de l’opération (64% d’enrôlés), les ressortissants de Zou ont dénoncé les « problèmes » administratifs entre Zou et Logoualé. Au chapitre des doléances, ils ont exprimé au ministre Dano, les soucis de Zou. A savoir la construction d’un centre de santé et le retour des déplacés de guerre.
Répondant à ses hôtes, le ministre de la Réconciliation nationale, Sébastien Dano Djédjé, a souligné que “le problème spécifique de Zou, c’est celui de la terre. Notre bataille est de le régler dans la paix et nous y arriverons. A vous entendre, il y a encore de l’insécurité dans la région. Cela à cause du problème des terres. Nous trouverons ensemble des solutions parce qu’il faut aller à la paix tous ensemble. Avec les autochtones et les allogènes. Ceux qui ont été dépossédés de leurs terres à cause de la guerre, les retrouveront”.
Didier Dépry
Intervenant à la suite de Pognon Félix, le chef de village de Zou, Glou Gilbert, a émis le souhait ardent des ressortissants de Zou d’être reçus en audience par le Président Laurent Gbagbo. “Nous lui exprimerons de vive voix nos remerciements et notre soutien pour les prochaines élections présidentielles”, a affirmé M.Glou. Le chef de village a posé ensuite le problème de la délimitation de la sous-préfecture de Zou. Cette situation est apparue cruciale à la faveur de l’opération d’identification et de recensement électoral d’autant que, dira Glou Gilbert, les 4 villages wê qui ont été rattachés administrativement à Zou, se sont retrouvés curieusement accolés à Logoualé par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de l’opération d’enrôlement. Tout en se réjouissant du bilan positif de l’opération (64% d’enrôlés), les ressortissants de Zou ont dénoncé les « problèmes » administratifs entre Zou et Logoualé. Au chapitre des doléances, ils ont exprimé au ministre Dano, les soucis de Zou. A savoir la construction d’un centre de santé et le retour des déplacés de guerre.
Répondant à ses hôtes, le ministre de la Réconciliation nationale, Sébastien Dano Djédjé, a souligné que “le problème spécifique de Zou, c’est celui de la terre. Notre bataille est de le régler dans la paix et nous y arriverons. A vous entendre, il y a encore de l’insécurité dans la région. Cela à cause du problème des terres. Nous trouverons ensemble des solutions parce qu’il faut aller à la paix tous ensemble. Avec les autochtones et les allogènes. Ceux qui ont été dépossédés de leurs terres à cause de la guerre, les retrouveront”.
Didier Dépry