Le rêve, tant caressé par les artistes de gérer leur maison, est devenu aujourd’hui une réalité. Si le Président de la République avait accédé à cette requête en signant le décret n° 2008-357 du 20 novembre 2008 portant réforme du Burida, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, lui a donné un cadre pratique. Ce, par la mise en place de ses organes qui s’est achevée par l’élection de Gadji Céli au poste de président du Conseil d’administration, le 25 juillet dernier. Entérinant cette élection, il a officiellement annoncé la rétrocession du Bureau ivoirien du droit d’auteur aux artistes. C’est en substance, ce qui ressort de la conférence qu’il a animée à son cabinet. ‘’En tout cas, la dernière relative au Burida’’,
Après la mise en place du conseil d’administration et la désignation de son président, celui-ci dispose, selon le décret portant réforme du Burida, de 15 jours pour organiser la passation des charges. C’est à lui qu’incombe également l’organisation de l’appel à candidatures pour le poste de directeur général de cette maison.
Pour ce faire, a indiqué le ministre Augustin Komoé, le conseil d’administration doit solliciter un cabinet de recrutement. Qui va analyser les dossiers de candidature puis lui soumettre les trois meilleurs profils, afin qu’il fasse son choix.
Le Burida est certes rétrocédé aux artistes, mais ‘’l’Etat, a noté le premier responsable du département culturel, a tout de même un droit de regard accru’’. Et ses trois représentants sont justement là pour ‘’s’assurer que les règles du jeu sont respectées ». En cas de blocage, l’Etat peut s’arroger le droit de retirer la gestion de la maison des artistes au Conseil d’administration.
Marie Chantal Obindé
Après la mise en place du conseil d’administration et la désignation de son président, celui-ci dispose, selon le décret portant réforme du Burida, de 15 jours pour organiser la passation des charges. C’est à lui qu’incombe également l’organisation de l’appel à candidatures pour le poste de directeur général de cette maison.
Pour ce faire, a indiqué le ministre Augustin Komoé, le conseil d’administration doit solliciter un cabinet de recrutement. Qui va analyser les dossiers de candidature puis lui soumettre les trois meilleurs profils, afin qu’il fasse son choix.
Le Burida est certes rétrocédé aux artistes, mais ‘’l’Etat, a noté le premier responsable du département culturel, a tout de même un droit de regard accru’’. Et ses trois représentants sont justement là pour ‘’s’assurer que les règles du jeu sont respectées ». En cas de blocage, l’Etat peut s’arroger le droit de retirer la gestion de la maison des artistes au Conseil d’administration.
Marie Chantal Obindé