De folles rumeurs se sont répandues hier jeudi 30 juillet dans toute la ville d`Abidjan semant la psychose et la panique au sein de la population.
Marcory, Treichville, et Adjamé, trois communes du district d`Abidjan abritant une forte communauté Libanaise ont été gravement secouées par de folles rumeurs donnant pour mort un Guinéen blessé à l`arme, le 15 juillet dernier par un Libanais. C`est en milieu de journée que la rumeur s`est propagée dans la capitale économique ivoirienne comme une traînée de poudre. ``On dit que le blessé est mort, il parait que le Guinéen fusillé par le Libanais est décédé à l`hôpital``. C`est ainsi que de bouche à oreille, passants, commerçants, et chauffeurs de taxi se passaient l`information. Qui, pourtant en réalité n`est qu`une intoxication. Car, après vérification, il se trouve que le malade est bel et bien vivant et qu`il se porte bien. Le Docteur Walid Zardine, médecin traitant a même autorisé la sortie du malade de la clinique Farah, sise à Marcory pour se présenter à la presse et au public afin de rassurer les uns et les autres qu`il est vivant et qu`il se porte bien. Il s`est même adressé au public en ces mots `` c`est moi…je suis guérit, je dis que je suis guérit, je ne suis pas mort. Laissez les Libanais tranquilles, ne vous attaquez pas aux magasins``. En effet, les échauffourées provoquées par les rumeurs visaient l`attaque des magasins appartenant aux Libanais. Les jeunes badauds en plus de s`attaquer aux magasins, proféraient des propos très menaçants et agressifs à l`endroit des Libanais. Ces derniers ont dû baisser leurs rideaux pour sauver leur vie et leur commerce. La mairie de Treichville que nous avons joint à la mi-journée nous a donné l`assurance de tout mettre en œuvre afin de faire revenir le calme dans la commune. Selon le chargé de communication, les agents des forces de l`ordre déployés sur le terrain s`attèlent à faire revenir la calme.
L`Ambassadeur du Liban appelle au calme et rassure...
Au moment où la rumeur menait une guerre farouche contre la communauté Libanaise hier à Abidjan, l`Ambassadeur du Liban suivait les évènements depuis Zambakro où il était en déplacement. Joint au téléphone, il dit être surpris par la tournure que prennent les choses, alors que lui-même a personnellement, déclaré à la presse les 21 et 23 juillet que le blessé en question n`est pas mort, et que sa vie n`est nullement en danger. ``Vous savez, Monsieur le journaliste, ce qui ce passe en ce moment (ndlr : hier) à Abidjan n`est rien d`autre que la guerre des rumeurs contre la communauté Libanaise. Pour être plus précis, il s`agit de trois rumeurs, la première, c`est ce cas que vous venez d`évoquer. A ce sujet, je l`ai dit et redit les 21 et 23 juillet à la télévision nationale et dans la presse (Le Mandat) que le ressortissant Guinéen tabassé par le Libanais à l`aide de son arme est bel et bien vivant et qu`il est même sorti de la salle d`hospitalisation. La deuxième rumeur, c`est celle selon laquelle le libanais auteur de la blessure serait mis en liberté. A ce niveau, je puis vous rassurer qu`il n`est pas en liberté et qu`il se trouve aux mains de la justice ivoirienne. Je l`avais dit, je le répète, c`est la loi ivoirienne qui s`appliquera. Car au nom de toute la communauté Libanaise en Côte d`Ivoire, j`avais énergiquement condamné cet acte que j`ai qualifié de barbares et de criminel. Je condamne à nouveau cet acte et vous donne à nouveau l`assurance qu`il sera puni conformément à la loi en vigueur en Côte d`Ivoire. La troisième rumeur est qu`il se raconte que les Libanais en Côte d`Ivoire seraient détenteurs d’ armes à feu. Pour cela, une certaine association dite de jeunes m`a fait parvenir un courrier m`annonçant la tenue d`un sit in, hier jeudi, devant les locaux de l`Ambassade du Liban au Plateau. J`ai dû saisir les autorités compétentes pour leur faire part de la nouvelle. Je saisi cette occasion pour les remercier pour leur compréhension et leur intervention. A ce propos, je voudrais dire que je ne suis pas certain qu`il existe des libanais détenant illégalement des armes à feu en Côte d`Ivoire. Je tiens à le rappeler comme je l`ai toujours fait que la communauté Libanaise est soumise à la loi ivoirienne et elle se doit de respecter cette loi, sans exception. Pour terminer, je demande aux jeunes ivoiriens d`être indulgents vis-à-vis de leurs frères Libanais afin de continuer à vivre dans la paix, dans la concorde et l`harmonie comme ça toujours été le cas, a ``déclaré son Excellence l`Ambassadeur Ali Ajami. C`était hier en fin d`après midi.
Paul Arnaud Digbeu
Marcory, Treichville, et Adjamé, trois communes du district d`Abidjan abritant une forte communauté Libanaise ont été gravement secouées par de folles rumeurs donnant pour mort un Guinéen blessé à l`arme, le 15 juillet dernier par un Libanais. C`est en milieu de journée que la rumeur s`est propagée dans la capitale économique ivoirienne comme une traînée de poudre. ``On dit que le blessé est mort, il parait que le Guinéen fusillé par le Libanais est décédé à l`hôpital``. C`est ainsi que de bouche à oreille, passants, commerçants, et chauffeurs de taxi se passaient l`information. Qui, pourtant en réalité n`est qu`une intoxication. Car, après vérification, il se trouve que le malade est bel et bien vivant et qu`il se porte bien. Le Docteur Walid Zardine, médecin traitant a même autorisé la sortie du malade de la clinique Farah, sise à Marcory pour se présenter à la presse et au public afin de rassurer les uns et les autres qu`il est vivant et qu`il se porte bien. Il s`est même adressé au public en ces mots `` c`est moi…je suis guérit, je dis que je suis guérit, je ne suis pas mort. Laissez les Libanais tranquilles, ne vous attaquez pas aux magasins``. En effet, les échauffourées provoquées par les rumeurs visaient l`attaque des magasins appartenant aux Libanais. Les jeunes badauds en plus de s`attaquer aux magasins, proféraient des propos très menaçants et agressifs à l`endroit des Libanais. Ces derniers ont dû baisser leurs rideaux pour sauver leur vie et leur commerce. La mairie de Treichville que nous avons joint à la mi-journée nous a donné l`assurance de tout mettre en œuvre afin de faire revenir le calme dans la commune. Selon le chargé de communication, les agents des forces de l`ordre déployés sur le terrain s`attèlent à faire revenir la calme.
L`Ambassadeur du Liban appelle au calme et rassure...
Au moment où la rumeur menait une guerre farouche contre la communauté Libanaise hier à Abidjan, l`Ambassadeur du Liban suivait les évènements depuis Zambakro où il était en déplacement. Joint au téléphone, il dit être surpris par la tournure que prennent les choses, alors que lui-même a personnellement, déclaré à la presse les 21 et 23 juillet que le blessé en question n`est pas mort, et que sa vie n`est nullement en danger. ``Vous savez, Monsieur le journaliste, ce qui ce passe en ce moment (ndlr : hier) à Abidjan n`est rien d`autre que la guerre des rumeurs contre la communauté Libanaise. Pour être plus précis, il s`agit de trois rumeurs, la première, c`est ce cas que vous venez d`évoquer. A ce sujet, je l`ai dit et redit les 21 et 23 juillet à la télévision nationale et dans la presse (Le Mandat) que le ressortissant Guinéen tabassé par le Libanais à l`aide de son arme est bel et bien vivant et qu`il est même sorti de la salle d`hospitalisation. La deuxième rumeur, c`est celle selon laquelle le libanais auteur de la blessure serait mis en liberté. A ce niveau, je puis vous rassurer qu`il n`est pas en liberté et qu`il se trouve aux mains de la justice ivoirienne. Je l`avais dit, je le répète, c`est la loi ivoirienne qui s`appliquera. Car au nom de toute la communauté Libanaise en Côte d`Ivoire, j`avais énergiquement condamné cet acte que j`ai qualifié de barbares et de criminel. Je condamne à nouveau cet acte et vous donne à nouveau l`assurance qu`il sera puni conformément à la loi en vigueur en Côte d`Ivoire. La troisième rumeur est qu`il se raconte que les Libanais en Côte d`Ivoire seraient détenteurs d’ armes à feu. Pour cela, une certaine association dite de jeunes m`a fait parvenir un courrier m`annonçant la tenue d`un sit in, hier jeudi, devant les locaux de l`Ambassade du Liban au Plateau. J`ai dû saisir les autorités compétentes pour leur faire part de la nouvelle. Je saisi cette occasion pour les remercier pour leur compréhension et leur intervention. A ce propos, je voudrais dire que je ne suis pas certain qu`il existe des libanais détenant illégalement des armes à feu en Côte d`Ivoire. Je tiens à le rappeler comme je l`ai toujours fait que la communauté Libanaise est soumise à la loi ivoirienne et elle se doit de respecter cette loi, sans exception. Pour terminer, je demande aux jeunes ivoiriens d`être indulgents vis-à-vis de leurs frères Libanais afin de continuer à vivre dans la paix, dans la concorde et l`harmonie comme ça toujours été le cas, a ``déclaré son Excellence l`Ambassadeur Ali Ajami. C`était hier en fin d`après midi.
Paul Arnaud Digbeu