Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) tourne la page. En se dotant d’un nouveau conseil d’administration, avec à sa tête le chanteur Gadji Céli, la maison des créateurs veut donner le signal fort d’une réforme dont le but est de jouir d’une autonomie réclamée depuis longtemps. Des administrateurs saluent déjà cette petite révolution sur fond de la victoire de l’ex-footballeur qui n’a pas eu d’adversaire en face.
Après l’élection de Gadji Céli à la tête du Conseil d’administration du Burida: Réactions des administrateurs
Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) tourne la page. En se dotant d’un nouveau conseil d’administration, avec à sa tête le chanteur Gadji Céli, la maison des créateurs veut donner le signal fort d’une réforme dont le but est de jouir d’une autonomie réclamée depuis longtemps. Des administrateurs saluent déjà cette petite révolution sur fond de la victoire de l’ex-footballeur qui n’a pas eu d’adversaire en face.
Gadji Céli nouveau président du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). La vérité est établie depuis le samedi 25 juillet, au Palais de la culture de Treichville où le candidat des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales a été élu à la majorité écrasante, avec 16 voix contre 3 bulletins blancs sur 21 votants dont 2 étaient absents. Ce succès sans faille de l’ex-capitaine des Eléphants footballeurs - vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations sénégalaise de 1992 -, est salué à chaud et à juste titre par ses pairs, adversaires et partisans confondus.
“Il a l’intelligence nécessaire et notre soutien pour diriger ”
L’un deux s’appelle Dénis Kah Zion, il est journaliste, éditeur mais avant tout symbole d’une volonté d’aller chercher haut Gadji, grandissime favoris avant les joutes électorales. En effet, avant de renoncer à son projet, le directeur de publication du quotidien Le nouveau réveil, par ailleurs patron du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), a tenté de susciter la candidature d’un administrateur, notamment le magistrat-écrivain Aboh Kadjo Fodjo, procureur général au parquet de Bouaké. C’est donc un adversaire manqué de Gadji mais avec qui il forme désormais une équipe complémentaire, qui le félicite. “Il a été…plébiscité. C’est la preuve que éditeurs, artistes, voire hommes de culture confondus de Côte d’Ivoire, s’entendent”. Ce qui le réjouit particulièrement, dit-il, c’est le fait que le groupe, tout au long des élections, ait “pris de la hauteur”.
Mais une étape appelle une autre. En fait, la cerise sur le gâteau ou la désignation du directeur général du Burida, préoccupe Denis Kah Zion. A ce niveau, il souhaite que la même dynamique soit de mise et qu’il y ait le même consensus autour de celui qui sera choisi après appel à candidatures. Du reste, le représentant des éditeurs (avec Constant Anagonou) se dit prêt à travailler en bonne intelligence avec Gadji Céli afin que le Burida aille de l’avant. A toute fin utile, il précise : “J’avais dit que je ne serais pas candidat, j’ai respecté ma parole donnée. J’avais dit que ma course s’arrêterais au Conseil d’administration. C’est ce qui s’est fait”. “Merci, bien cher administré, qu’à cela ne tienne”, répondrait le président Gadji dont les partisans n’ont pas manqué, non plus, de savourer ce sacre chargé d’espoir.
Miss Kouadio, représentante du collège des créateurs de mode et des mannequins, sait bien de quoi elle parle. “C’est un grand moment, celui de la joie totale. Gadji Céli est une personne qui a de l’expérience de la vie associative. En plus, il est ouvert à tous, a des entrées partout et l’intelligence nécessaire pour diriger le Conseil d’administration du Burida avec le soutien de ses collègues, hommes et femmes que nous sommes”.
Même son de cloche chez le représentant du collège des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, Philippe Monhin : “Cette élection de Gadji nous procure à la fois de la joie et de la satisfaction car il y a eu un consensus autour de sa candidature”, s’est-il réjoui, en attendant, selon lui, que les administrateurs se concentrent sur d’autres questions essentielles à la vie du Burida.
Elle remercie énormément le président de la République…
Quant à Tantie Oussou, un des 5 représentants du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, elle remercie “énormément le président de la République, de même que le ministre de la Culture, sans omettre ses collègues membres du Conseil et les artistes de Côte d’Ivoire pour leur mobilisation générale”. “C’est la preuve que nous voulons tous le changement pour l’amélioration de notre statut d’artiste”, a-t-elle espéré.
Le peintre Michel Kodjo, unique administrateur pour le collège des plasticiens, a également plongé son pinceau dans la peinture, comme on le constate : “Je crois qu’il y a eu une élection de grande justice et la justice consiste fondamentalement à donner à celui qui mérite et à refuser à celui qui ne mérite pas”. En conséquence, pour lui, l’élection de Gadji Céli est le signe qu’il était le plus méritant parmi tous les autres candidats aux élections au Burida.
Pour Djack Delly, un autre représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, “désormais les artistes de Côte d’Ivoire ont en main le levier de leur propre destin”, tout en rassurant les uns et les autres qu’à cet avènement, l’essentiel, selon le lead vocal des Woody, le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens.
Le caractère de paix et de convivialité. C’est ce qu’a retenu le comédien Michel Bohiri qui pense que les élections au Burida présage d’un futur radieux pour la grande famille des artistes.
Serges Kassy, lui, est de ceux qui pensent que l’on passe la vitesse supérieure. Le représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres de l’esprit explique : “Gadji est élu, il est grand temps qu’on se mette au travail car tout le monde attend beaucoup de nous”.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck
L’ouverture. C’est le maître mot de Glazaï Dohoun Kévin du collège des auteurs, adaptateurs et traducteurs d’œuvres dramatico-musicales, chorégraphiques, humoristiques et pantomimiques. Comme il le dit, il faut faire appel à tout le monde, même à ceux qui, hier, étaient opposés aux idées de l’UNART-CI. L’artiste tient à ce que, dans l’union et la solidarité, la machine marche dans l’intérêt supérieur de tous.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck. Bien qu’il faille lui savoir gré de jubiler à sa manière, le directeur de campagne du duo Oussou-Gadji affirme que la cause était attendue pour leurs adversaires. “Depuis longtemps, je vous ai prévenu que ya pas match. Le torrent a beau faire du bruit, le fleuve est tranquille. Les preuves sont là. Quand vous n’êtes pas chaussés et que vous avez de gros orteils espacés, il faut éviter tout chemin jonché de lianes”. En plus clair : “Nous, à l’Unart-CI, nous sommes des gens corrects et civilisés. Ce qui ne veut pas dire que les autres ne le sont pas. En tout cas, lorsqu’il fait froid, chacun tire la couverture de son côté. Nous leur tendons la main, nous sommes ouverts, on les attend”. Mais de grâce, Djabo leur demande d’être fair-play, même s’ils ont été, précise-il, “battus à plate couture”.
L’occasion est belle, chez l’arrangeur Ken Adamo du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, de faire une dédicace, avec un brin d’humour. “Cette victoire de son excellence Gadji Céli, notre victoire qui me comble de joie, je la dédie à tous ceux qui ont été des adversaires d’un moment, c’est-à-dire nos frères que nous avons bouté hors de la compétition à travers la vérité des urnes. Ils sont valeureux, d’où l’importance et la valeur de notre victoire. Qu’ils sachent qu’ensemble, nous allons gouverner le Burida dans les règles de l’art”.
En somme, avec Gadji Céli à la tête de l’éminence grise du Burida, c’est un soleil qui se lève. Beaucoup y croient, certains en doute. Au groupe de prouver.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr
nouveau président du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). La vérité est établie depuis le samedi 25 juillet, au Palais de la culture de Treichville où le candidat des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales a été élu à la majorité écrasante, avec 16 voix contre 3 bulletins blancs sur 21 votants dont 2 étaient absents. Ce succès sans faille de l’ex-capitaine des Eléphants footballeurs - vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations sénégalaise de 1992 -, est salué à chaud et à juste titre par ses pairs, adversaires et partisans confondus.
“Il a l’intelligence nécessaire et notre soutien pour diriger ”
L’un deux s’appelle Dénis Kah Zion, il est journaliste, éditeur mais avant tout symbole d’une volonté d’aller chercher haut Gadji, grandissime favoris avant les joutes électorales. En effet, avant de renoncer à son projet, le directeur de publication du quotidien Le nouveau réveil, par ailleurs patron du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), a tenté de susciter la candidature d’un administrateur, notamment le magistrat-écrivain Aboh Kadjo Fodjo, procureur général au parquet de Bouaké. C’est donc un adversaire manqué de Gadji mais avec qui il forme désormais une équipe complémentaire, qui le félicite. “Il a été…plébiscité. C’est la preuve que éditeurs, artistes, voire hommes de culture confondus de Côte d’Ivoire, s’entendent”. Ce qui le réjouit particulièrement, dit-il, c’est le fait que le groupe, tout au long des élections, ait “pris de la hauteur”.
Mais une étape appelle une autre. En fait, la cerise sur le gâteau ou la désignation du directeur général du Burida, préoccupe Denis Kah Zion. A ce niveau, il souhaite que la même dynamique soit de mise et qu’il y ait le même consensus autour de celui qui sera choisi après appel à candidatures. Du reste, le représentant des éditeurs (avec Constant Anagonou) se dit prêt à travailler en bonne intelligence avec Gadji Céli afin que le Burida aille de l’avant. A toute fin utile, il précise : “J’avais dit que je ne serais pas candidat, j’ai respecté ma parole donnée. J’avais dit que ma course s’arrêterais au Conseil d’administration. C’est ce qui s’est fait”. “Merci, bien cher administré, qu’à cela ne tienne”, répondrait le président Gadji dont les partisans n’ont pas manqué, non plus, de savourer ce sacre chargé d’espoir.
Miss Kouadio, représentante du collège des créateurs de mode et des mannequins, sait bien de quoi elle parle. “C’est un grand moment, celui de la joie totale. Gadji Céli est une personne qui a de l’expérience de la vie associative. En plus, il est ouvert à tous, a des entrées partout et l’intelligence nécessaire pour diriger le Conseil d’administration du Burida avec le soutien de ses collègues, hommes et femmes que nous sommes”.
Même son de cloche chez le représentant du collège des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, Philippe Monhin : “Cette élection de Gadji nous procure à la fois de la joie et de la satisfaction car il y a eu un consensus autour de sa candidature”, s’est-il réjoui, en attendant, selon lui, que les administrateurs se concentrent sur d’autres questions essentielles à la vie du Burida.
Elle remercie énormément le président de la République…
Quant à Tantie Oussou, un des 5 représentants du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, elle remercie “énormément le président de la République, de même que le ministre de la Culture, sans omettre ses collègues membres du Conseil et les artistes de Côte d’Ivoire pour leur mobilisation générale”. “C’est la preuve que nous voulons tous le changement pour l’amélioration de notre statut d’artiste”, a-t-elle espéré.
Le peintre Michel Kodjo, unique administrateur pour le collège des plasticiens, a également plongé son pinceau dans la peinture, comme on le constate : “Je crois qu’il y a eu une élection de grande justice et la justice consiste fondamentalement à donner à celui qui mérite et à refuser à celui qui ne mérite pas”. En conséquence, pour lui, l’élection de Gadji Céli est le signe qu’il était le plus méritant parmi tous les autres candidats aux élections au Burida.
Pour Djack Delly, un autre représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, “désormais les artistes de Côte d’Ivoire ont en main le levier de leur propre destin”, tout en rassurant les uns et les autres qu’à cet avènement, l’essentiel, selon le lead vocal des Woody, le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens.
Le caractère de paix et de convivialité. C’est ce qu’a retenu le comédien Michel Bohiri qui pense que les élections au Burida présage d’un futur radieux pour la grande famille des artistes.
Serges Kassy, lui, est de ceux qui pensent que l’on passe la vitesse supérieure. Le représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres de l’esprit explique : “Gadji est élu, il est grand temps qu’on se mette au travail car tout le monde attend beaucoup de nous”.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck
L’ouverture. C’est le maître mot de Glazaï Dohoun Kévin du collège des auteurs, adaptateurs et traducteurs d’œuvres dramatico-musicales, chorégraphiques, humoristiques et pantomimiques. Comme il le dit, il faut faire appel à tout le monde, même à ceux qui, hier, étaient opposés aux idées de l’UNART-CI. L’artiste tient à ce que, dans l’union et la solidarité, la machine marche dans l’intérêt supérieur de tous.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck. Bien qu’il faille lui savoir gré de jubiler à sa manière, le directeur de campagne du duo Oussou-Gadji affirme que la cause était attendue pour leurs adversaires. “Depuis longtemps, je vous ai prévenu que ya pas match. Le torrent a beau faire du bruit, le fleuve est tranquille. Les preuves sont là. Quand vous n’êtes pas chaussés et que vous avez de gros orteils espacés, il faut éviter tout chemin jonché de lianes”. En plus clair : “Nous, à l’Unart-CI, nous sommes des gens corrects et civilisés. Ce qui ne veut pas dire que les autres ne le sont pas. En tout cas, lorsqu’il fait froid, chacun tire la couverture de son côté. Nous leur tendons la main, nous sommes ouverts, on les attend”. Mais de grâce, Djabo leur demande d’être fair-play, même s’ils ont été, précise-il, “battus à plate couture”.
L’occasion est belle, chez l’arrangeur Ken Adamo du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, de faire une dédicace, avec un brin d’humour. “Cette victoire de son excellence Gadji Céli, notre victoire qui me comble de joie, je la dédie à tous ceux qui ont été des adversaires d’un moment, c’est-à-dire nos frères que nous avons bouté hors de la compétition à travers la vérité des urnes. Ils sont valeureux, d’où l’importance et la valeur de notre victoire. Qu’ils sachent qu’ensemble, nous allons gouverner le Burida dans les règles de l’art”.
En somme, avec Gadji Céli à la tête de l’éminence grise du Burida, c’est un soleil qui se lève. Beaucoup y croient, certains en doute. Au groupe de prouver.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr
Après l’élection de Gadji Céli à la tête du Conseil d’administration du Burida: Réactions des administrateurs
Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) tourne la page. En se dotant d’un nouveau conseil d’administration, avec à sa tête le chanteur Gadji Céli, la maison des créateurs veut donner le signal fort d’une réforme dont le but est de jouir d’une autonomie réclamée depuis longtemps. Des administrateurs saluent déjà cette petite révolution sur fond de la victoire de l’ex-footballeur qui n’a pas eu d’adversaire en face.
Gadji Céli nouveau président du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). La vérité est établie depuis le samedi 25 juillet, au Palais de la culture de Treichville où le candidat des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales a été élu à la majorité écrasante, avec 16 voix contre 3 bulletins blancs sur 21 votants dont 2 étaient absents. Ce succès sans faille de l’ex-capitaine des Eléphants footballeurs - vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations sénégalaise de 1992 -, est salué à chaud et à juste titre par ses pairs, adversaires et partisans confondus.
“Il a l’intelligence nécessaire et notre soutien pour diriger ”
L’un deux s’appelle Dénis Kah Zion, il est journaliste, éditeur mais avant tout symbole d’une volonté d’aller chercher haut Gadji, grandissime favoris avant les joutes électorales. En effet, avant de renoncer à son projet, le directeur de publication du quotidien Le nouveau réveil, par ailleurs patron du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), a tenté de susciter la candidature d’un administrateur, notamment le magistrat-écrivain Aboh Kadjo Fodjo, procureur général au parquet de Bouaké. C’est donc un adversaire manqué de Gadji mais avec qui il forme désormais une équipe complémentaire, qui le félicite. “Il a été…plébiscité. C’est la preuve que éditeurs, artistes, voire hommes de culture confondus de Côte d’Ivoire, s’entendent”. Ce qui le réjouit particulièrement, dit-il, c’est le fait que le groupe, tout au long des élections, ait “pris de la hauteur”.
Mais une étape appelle une autre. En fait, la cerise sur le gâteau ou la désignation du directeur général du Burida, préoccupe Denis Kah Zion. A ce niveau, il souhaite que la même dynamique soit de mise et qu’il y ait le même consensus autour de celui qui sera choisi après appel à candidatures. Du reste, le représentant des éditeurs (avec Constant Anagonou) se dit prêt à travailler en bonne intelligence avec Gadji Céli afin que le Burida aille de l’avant. A toute fin utile, il précise : “J’avais dit que je ne serais pas candidat, j’ai respecté ma parole donnée. J’avais dit que ma course s’arrêterais au Conseil d’administration. C’est ce qui s’est fait”. “Merci, bien cher administré, qu’à cela ne tienne”, répondrait le président Gadji dont les partisans n’ont pas manqué, non plus, de savourer ce sacre chargé d’espoir.
Miss Kouadio, représentante du collège des créateurs de mode et des mannequins, sait bien de quoi elle parle. “C’est un grand moment, celui de la joie totale. Gadji Céli est une personne qui a de l’expérience de la vie associative. En plus, il est ouvert à tous, a des entrées partout et l’intelligence nécessaire pour diriger le Conseil d’administration du Burida avec le soutien de ses collègues, hommes et femmes que nous sommes”.
Même son de cloche chez le représentant du collège des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, Philippe Monhin : “Cette élection de Gadji nous procure à la fois de la joie et de la satisfaction car il y a eu un consensus autour de sa candidature”, s’est-il réjoui, en attendant, selon lui, que les administrateurs se concentrent sur d’autres questions essentielles à la vie du Burida.
Elle remercie énormément le président de la République…
Quant à Tantie Oussou, un des 5 représentants du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, elle remercie “énormément le président de la République, de même que le ministre de la Culture, sans omettre ses collègues membres du Conseil et les artistes de Côte d’Ivoire pour leur mobilisation générale”. “C’est la preuve que nous voulons tous le changement pour l’amélioration de notre statut d’artiste”, a-t-elle espéré.
Le peintre Michel Kodjo, unique administrateur pour le collège des plasticiens, a également plongé son pinceau dans la peinture, comme on le constate : “Je crois qu’il y a eu une élection de grande justice et la justice consiste fondamentalement à donner à celui qui mérite et à refuser à celui qui ne mérite pas”. En conséquence, pour lui, l’élection de Gadji Céli est le signe qu’il était le plus méritant parmi tous les autres candidats aux élections au Burida.
Pour Djack Delly, un autre représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, “désormais les artistes de Côte d’Ivoire ont en main le levier de leur propre destin”, tout en rassurant les uns et les autres qu’à cet avènement, l’essentiel, selon le lead vocal des Woody, le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens.
Le caractère de paix et de convivialité. C’est ce qu’a retenu le comédien Michel Bohiri qui pense que les élections au Burida présage d’un futur radieux pour la grande famille des artistes.
Serges Kassy, lui, est de ceux qui pensent que l’on passe la vitesse supérieure. Le représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres de l’esprit explique : “Gadji est élu, il est grand temps qu’on se mette au travail car tout le monde attend beaucoup de nous”.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck
L’ouverture. C’est le maître mot de Glazaï Dohoun Kévin du collège des auteurs, adaptateurs et traducteurs d’œuvres dramatico-musicales, chorégraphiques, humoristiques et pantomimiques. Comme il le dit, il faut faire appel à tout le monde, même à ceux qui, hier, étaient opposés aux idées de l’UNART-CI. L’artiste tient à ce que, dans l’union et la solidarité, la machine marche dans l’intérêt supérieur de tous.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck. Bien qu’il faille lui savoir gré de jubiler à sa manière, le directeur de campagne du duo Oussou-Gadji affirme que la cause était attendue pour leurs adversaires. “Depuis longtemps, je vous ai prévenu que ya pas match. Le torrent a beau faire du bruit, le fleuve est tranquille. Les preuves sont là. Quand vous n’êtes pas chaussés et que vous avez de gros orteils espacés, il faut éviter tout chemin jonché de lianes”. En plus clair : “Nous, à l’Unart-CI, nous sommes des gens corrects et civilisés. Ce qui ne veut pas dire que les autres ne le sont pas. En tout cas, lorsqu’il fait froid, chacun tire la couverture de son côté. Nous leur tendons la main, nous sommes ouverts, on les attend”. Mais de grâce, Djabo leur demande d’être fair-play, même s’ils ont été, précise-il, “battus à plate couture”.
L’occasion est belle, chez l’arrangeur Ken Adamo du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, de faire une dédicace, avec un brin d’humour. “Cette victoire de son excellence Gadji Céli, notre victoire qui me comble de joie, je la dédie à tous ceux qui ont été des adversaires d’un moment, c’est-à-dire nos frères que nous avons bouté hors de la compétition à travers la vérité des urnes. Ils sont valeureux, d’où l’importance et la valeur de notre victoire. Qu’ils sachent qu’ensemble, nous allons gouverner le Burida dans les règles de l’art”.
En somme, avec Gadji Céli à la tête de l’éminence grise du Burida, c’est un soleil qui se lève. Beaucoup y croient, certains en doute. Au groupe de prouver.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr
nouveau président du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). La vérité est établie depuis le samedi 25 juillet, au Palais de la culture de Treichville où le candidat des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales a été élu à la majorité écrasante, avec 16 voix contre 3 bulletins blancs sur 21 votants dont 2 étaient absents. Ce succès sans faille de l’ex-capitaine des Eléphants footballeurs - vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations sénégalaise de 1992 -, est salué à chaud et à juste titre par ses pairs, adversaires et partisans confondus.
“Il a l’intelligence nécessaire et notre soutien pour diriger ”
L’un deux s’appelle Dénis Kah Zion, il est journaliste, éditeur mais avant tout symbole d’une volonté d’aller chercher haut Gadji, grandissime favoris avant les joutes électorales. En effet, avant de renoncer à son projet, le directeur de publication du quotidien Le nouveau réveil, par ailleurs patron du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), a tenté de susciter la candidature d’un administrateur, notamment le magistrat-écrivain Aboh Kadjo Fodjo, procureur général au parquet de Bouaké. C’est donc un adversaire manqué de Gadji mais avec qui il forme désormais une équipe complémentaire, qui le félicite. “Il a été…plébiscité. C’est la preuve que éditeurs, artistes, voire hommes de culture confondus de Côte d’Ivoire, s’entendent”. Ce qui le réjouit particulièrement, dit-il, c’est le fait que le groupe, tout au long des élections, ait “pris de la hauteur”.
Mais une étape appelle une autre. En fait, la cerise sur le gâteau ou la désignation du directeur général du Burida, préoccupe Denis Kah Zion. A ce niveau, il souhaite que la même dynamique soit de mise et qu’il y ait le même consensus autour de celui qui sera choisi après appel à candidatures. Du reste, le représentant des éditeurs (avec Constant Anagonou) se dit prêt à travailler en bonne intelligence avec Gadji Céli afin que le Burida aille de l’avant. A toute fin utile, il précise : “J’avais dit que je ne serais pas candidat, j’ai respecté ma parole donnée. J’avais dit que ma course s’arrêterais au Conseil d’administration. C’est ce qui s’est fait”. “Merci, bien cher administré, qu’à cela ne tienne”, répondrait le président Gadji dont les partisans n’ont pas manqué, non plus, de savourer ce sacre chargé d’espoir.
Miss Kouadio, représentante du collège des créateurs de mode et des mannequins, sait bien de quoi elle parle. “C’est un grand moment, celui de la joie totale. Gadji Céli est une personne qui a de l’expérience de la vie associative. En plus, il est ouvert à tous, a des entrées partout et l’intelligence nécessaire pour diriger le Conseil d’administration du Burida avec le soutien de ses collègues, hommes et femmes que nous sommes”.
Même son de cloche chez le représentant du collège des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, Philippe Monhin : “Cette élection de Gadji nous procure à la fois de la joie et de la satisfaction car il y a eu un consensus autour de sa candidature”, s’est-il réjoui, en attendant, selon lui, que les administrateurs se concentrent sur d’autres questions essentielles à la vie du Burida.
Elle remercie énormément le président de la République…
Quant à Tantie Oussou, un des 5 représentants du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, elle remercie “énormément le président de la République, de même que le ministre de la Culture, sans omettre ses collègues membres du Conseil et les artistes de Côte d’Ivoire pour leur mobilisation générale”. “C’est la preuve que nous voulons tous le changement pour l’amélioration de notre statut d’artiste”, a-t-elle espéré.
Le peintre Michel Kodjo, unique administrateur pour le collège des plasticiens, a également plongé son pinceau dans la peinture, comme on le constate : “Je crois qu’il y a eu une élection de grande justice et la justice consiste fondamentalement à donner à celui qui mérite et à refuser à celui qui ne mérite pas”. En conséquence, pour lui, l’élection de Gadji Céli est le signe qu’il était le plus méritant parmi tous les autres candidats aux élections au Burida.
Pour Djack Delly, un autre représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, “désormais les artistes de Côte d’Ivoire ont en main le levier de leur propre destin”, tout en rassurant les uns et les autres qu’à cet avènement, l’essentiel, selon le lead vocal des Woody, le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens.
Le caractère de paix et de convivialité. C’est ce qu’a retenu le comédien Michel Bohiri qui pense que les élections au Burida présage d’un futur radieux pour la grande famille des artistes.
Serges Kassy, lui, est de ceux qui pensent que l’on passe la vitesse supérieure. Le représentant du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres de l’esprit explique : “Gadji est élu, il est grand temps qu’on se mette au travail car tout le monde attend beaucoup de nous”.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck
L’ouverture. C’est le maître mot de Glazaï Dohoun Kévin du collège des auteurs, adaptateurs et traducteurs d’œuvres dramatico-musicales, chorégraphiques, humoristiques et pantomimiques. Comme il le dit, il faut faire appel à tout le monde, même à ceux qui, hier, étaient opposés aux idées de l’UNART-CI. L’artiste tient à ce que, dans l’union et la solidarité, la machine marche dans l’intérêt supérieur de tous.
C’est aussi le vœu de Djabo Steck. Bien qu’il faille lui savoir gré de jubiler à sa manière, le directeur de campagne du duo Oussou-Gadji affirme que la cause était attendue pour leurs adversaires. “Depuis longtemps, je vous ai prévenu que ya pas match. Le torrent a beau faire du bruit, le fleuve est tranquille. Les preuves sont là. Quand vous n’êtes pas chaussés et que vous avez de gros orteils espacés, il faut éviter tout chemin jonché de lianes”. En plus clair : “Nous, à l’Unart-CI, nous sommes des gens corrects et civilisés. Ce qui ne veut pas dire que les autres ne le sont pas. En tout cas, lorsqu’il fait froid, chacun tire la couverture de son côté. Nous leur tendons la main, nous sommes ouverts, on les attend”. Mais de grâce, Djabo leur demande d’être fair-play, même s’ils ont été, précise-il, “battus à plate couture”.
L’occasion est belle, chez l’arrangeur Ken Adamo du collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales, de faire une dédicace, avec un brin d’humour. “Cette victoire de son excellence Gadji Céli, notre victoire qui me comble de joie, je la dédie à tous ceux qui ont été des adversaires d’un moment, c’est-à-dire nos frères que nous avons bouté hors de la compétition à travers la vérité des urnes. Ils sont valeureux, d’où l’importance et la valeur de notre victoire. Qu’ils sachent qu’ensemble, nous allons gouverner le Burida dans les règles de l’art”.
En somme, avec Gadji Céli à la tête de l’éminence grise du Burida, c’est un soleil qui se lève. Beaucoup y croient, certains en doute. Au groupe de prouver.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr