“Sécurité et développement”. C’est le thème du concert que le reggaeman Tiken Jah Fakoly a donné le jeudi 23 juillet dernier devant 3 mille personnes, au stade Robert Léon de Man. Ce spectacle organisé par le Réseau d’action et de lutte contre les armes légères (RASALAO) de Michelle Pépé et Tiken production, en partenariat avec le PNUD, le Japon, le Danemark, etc., a été offert à la population de la capitale de l’ouest montagneux.
Deux objectifs, selon la présidente du Rasalao, étaient à atteindre. A savoir, sensibiliser le peuple de l’ouest montagneux contre la prolifération des armes légères, d’une part, et donner l’opportunité à Tiken Jah Fakoly, l’une des plus grandes voix du reggae mondial, de renouer avec son public après une longue absence du fait de la guerre, d’autre part. “En contrôlant les armes sur toute l’étendue du territoire national, ce sont des vies que l’on sauve”, a soutenu Michelle Pépé.
Pour l’ambassadeur du Japon, Okamura Yuhiguini, la présence de son pays aux côtés du RASALAO se justifie par le fait qu’il est un pays de paix et qu’il est urgent de venir au secours de l’Afrique qui souffre d’une grave maladie : la guerre dont les virus sont les armes légères qui ne font que décimer le continent noir.
Quant à l’ambassadeur de la non violence, le chanteur Tiken Jah, celui pour lequel le public a effectué le déplacement, il est monté sur le podium à 17 h 52 min avec ‘‘Ça va faire mal’’, l’un de ses morceaux phares. Ainsi, pendant près de 2 h de show, le stade Léon Robert a vibré au son et à la lumière du reggae. Au total, il a interprété 17 compositions en non stop. Tiken Jah a saisi l’occasion pour demander aux tenants du pouvoir en Afrique de sortir leur peuple du sous-développement au lieu de l’engloutir pour se maintenir au pouvoir. Dans cet élan, il n’a pas passé sous silence la situation qui prévaut au Niger lors de l’exécution de son morceau “Quitte le pouvoir”. En effet, Tiken Jah Fakoly a demandé aux uns et aux autres de dissuader le président Mamadou Tandja sur ses projets de confisquer le pouvoir.
En tout cas, le RASALAO et Tiken production ont gagné le pari en organisant un tel concert géant devant un public parmi lequel on notait la présence plusieurs autorités locales administratives et militaires avec à leur tête le préfet de région.
Privat Giresse
Deux objectifs, selon la présidente du Rasalao, étaient à atteindre. A savoir, sensibiliser le peuple de l’ouest montagneux contre la prolifération des armes légères, d’une part, et donner l’opportunité à Tiken Jah Fakoly, l’une des plus grandes voix du reggae mondial, de renouer avec son public après une longue absence du fait de la guerre, d’autre part. “En contrôlant les armes sur toute l’étendue du territoire national, ce sont des vies que l’on sauve”, a soutenu Michelle Pépé.
Pour l’ambassadeur du Japon, Okamura Yuhiguini, la présence de son pays aux côtés du RASALAO se justifie par le fait qu’il est un pays de paix et qu’il est urgent de venir au secours de l’Afrique qui souffre d’une grave maladie : la guerre dont les virus sont les armes légères qui ne font que décimer le continent noir.
Quant à l’ambassadeur de la non violence, le chanteur Tiken Jah, celui pour lequel le public a effectué le déplacement, il est monté sur le podium à 17 h 52 min avec ‘‘Ça va faire mal’’, l’un de ses morceaux phares. Ainsi, pendant près de 2 h de show, le stade Léon Robert a vibré au son et à la lumière du reggae. Au total, il a interprété 17 compositions en non stop. Tiken Jah a saisi l’occasion pour demander aux tenants du pouvoir en Afrique de sortir leur peuple du sous-développement au lieu de l’engloutir pour se maintenir au pouvoir. Dans cet élan, il n’a pas passé sous silence la situation qui prévaut au Niger lors de l’exécution de son morceau “Quitte le pouvoir”. En effet, Tiken Jah Fakoly a demandé aux uns et aux autres de dissuader le président Mamadou Tandja sur ses projets de confisquer le pouvoir.
En tout cas, le RASALAO et Tiken production ont gagné le pari en organisant un tel concert géant devant un public parmi lequel on notait la présence plusieurs autorités locales administratives et militaires avec à leur tête le préfet de région.
Privat Giresse
