''Je suis comme un joueur de ludo. Je sais jouer. Comme je n'ai pas de six, je ne peux pas démontrer que je sais jouer. Donnez-moi un seul six et vous verrez''. Voilà à peu près ce que l'opposant Gbagbo répétait, comme un leitmotiv. A l'envie. Mais le pouvoir de l'époque n'avait de cesse de moquer le chef du Front populaire ivoirien (FPI) qu'il était. Répétant que le ministère de la parole est la chose la plus facile à gérer, et ce dans le droit fil de ceux qui affirment, avec raison que la critique est aisée mais l'art difficile. Ne cédant pas aux critiques acerbes qui fusaient des rangs du pouvoir, l'opposant historique à Houphouët-Boigny ne démordait guère : ''Nous avons les hommes, nous avons les idées'', aimait-il à dire.
Quand il accède au pouvoir en octobre 2000, après avoir triomphé du général Robert Guéi, c'est tout naturellement que Laurent Gbagbo est surveillé, comme du lait sur le feu. L'occasion lui était offerte de démontrer que ses paroles d'opposant n'étaient guère des paroles en l'air. Pour ainsi dire, il était désormais au pied du mur, à lui de montrer qu'il était un bon maçon. En moins d'une année, le Président de la République qu'il était devenu prouvera que non seulement il était habile dans l'art de la parole, mais qu'il savait aussi poser des actes. Bien des hommes politiques auraient reculé devant l'immensité de la tâche. Tant elle était dantesque. Une dette stratosphérique et un déficit important, une gouvernance chaotique, voilà ce que le régime précédent, balayé par une fronde kaki en noël 1999, laissait comme héritage à l'ex-patron de l'opposition ivoirienne.
Les premiers pas de géant de Laurent Gbagbo au pouvoir
Mais plus les choses sont dures, plus la tâche est exaltante pour ceux des politiques qui projettent de bâtir un grand destin pour leur peuple. Et le Président Laurent Gbagbo va le démontrer. La croissance de la Côte d'Ivoire, qui était négative de deux points, va être ramenée à zéro et plus. Les bailleurs de fonds, qui avaient déserté les bords de la lagune Ebrié, du fait des scandales et des errances vont renouer avec le nouveau gouvernement en place. Une prime au bon travail du gouvernement du Premier ministre Affi N'Guessan sous l'impulsion, bien entendu, du locataire du palais de la Présidence de la République.
Elu sur un projet socialiste, le nouveau Président de la République ne pouvait pas ne pas corriger les graves injustices qu'il a trouvées à son accession au pouvoir d'Etat. L'une de ces injustices, les salaires à double vitesse qui frappaient les enseignants qui ont eu pour conséquence la baisse sensible de la qualité de l'enseignement en Côte d'Ivoire du fait de la démotivation. Gbagbo va supprimer cette mesure qui violait le sacro-saint principe qui dispose qu'à travail égal, le salaire doit être égal. Aussi simple que cela.
Mais l'ancien porte-étendard du FPI ne s'arrêtera pas là. Différents corps de métier vont bénéficier de sa volonté de lutter contre la pauvreté. Ainsi, policiers, magistrats, préfets, sous-préfets, médecins, etc., vont voir leurs salaires s'accroître. Cela mérite d'être d'autant souligné que dans la majeure partie des cas, les augmentations de salaire auxquelles le président de la République a procédées se sont faites en pleine crise armée. Une prouesse qui mérite d'être mentionnée. Et qui cloue le bec aux plus irréductibles des contempteurs et pourfendeurs du chef de l'Etat ivoirien. Et pourtant, le meilleur est encore à venir. On peut citer le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro. Cette opération n'est pas achevée même si elle est avancée. Certaines infrastructures ont déjà été bâties comme l'hôtel des députés, un joyau architectural, en attendant les bâtiments du palais présidentiel, de l'Assemblée nationale, etc.
Ce qui frappe, ce sont surtout certains grands travaux qui ont une incidence directe sur le quotidien des Ivoiriens. Et l'on peut citer parmi ces travaux, l'extension de l'autoroute du Nord, de Singrobo jusqu'à Yamoussoukro. La route précédant le développement, nul ne peut décrier ce projet dont les travaux avancent. Sans tambour ni trompette. Une fois achevée, cette autoroute offrira aux usagers un gain de temps non négligeable. Or le temps, on le sait, c'est de l'argent. Ce sont les opérateurs économiques qui seront les plus heureux, eux dont les produits, à cause souvent du mauvais état des routes ne peuvent être évacués et, par ce fait, pourrissent, réduisant à néant les efforts fournis dans des conditions difficiles.
Laurent Gbagbo au service de son pays et de son peuple
A l'extension de l'autoroute du Nord, il faut ajouter le raccordement, vendredi 10 juillet 2009, de Korhogo, par l'intermédiaire d'un pipe-line, le plus long existant désormais en Côte d'Ivoire, au réseau de l'eau potable. Ce pipe-line transportera l'eau du fleuve Bandama jusqu'à la cité du poro dont les populations ont poussé un ouf de soulagement, vu les graves problèmes de pénurie d'eau dont elles étaient depuis des années, victimes. Or l'eau est source de vie et bien des maladies sont liées à sa mauvaise qualité. C'est dire que l'ouvrage qui a été inauguré par le Chef de l'Etat résout un problème de santé publique. Et bienheureux sont aujourd'hui les Korhogolais qui partagent leur joie avec les habitants de Jacqueville.
En effet, le jeudi 9 juillet 2009, le Président de la République s'est rendu dans cette localité située à quelques encablures d'Abidjan pour poser la première pierre du pont que tous appelaient de leurs vœux. Dans 24 mois, le temps que dureront les travaux, le bac ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Ce sera pour ainsi dire, la fin de plus d'un demi-siècle de souffrance. Et il ne faut pas être grand clerc pour savoir les avantages énormes que cette presqu'île va retirer de la nouvelle donne. Ce sont les activités économiques qui vont connaître un regain de vitalité, un gain certain en matière de développement.
Enfin, tout en signalant que ce n'est pas le dernier projet en exécution, il faut noter la construction du pipe-line qui ralliera Bouaké à Abidjan. Une fois que ce travail sera achevé, le problème de l'acheminement des hydrocarbures aura été ainsi réglé. De nombreux aléas écartés.
Pour tout dire, ces actes posés par le président de la République parlent d'eux-mêmes. Et prouvent que la politique, ce ne sont pas les mots, ni les vaines promesses. Ces actes ont d'autant de valeur qu'ils ont été accomplis dans une période difficile, une période où la Côte d'Ivoire est amputée de la moitié de ses ressources du fait de l'occupation d'une partie de son territoire par des bandes armées. Malgré les progrès énormes réalisés dans le sens du retour de la paix, les taxes et impôts levés dans la partie septentrionale du pays échappent toujours aux caisses de l'Etat. Mais cela ne constitue pas un frein à l'ambition que nourrit Gbagbo pour son peuple. Nul doute qu'avec la totalité des ressources de l'Etat, le " joueur de ludo " fera voir de toutes les couleurs à ses adversaires. Qui ne verront que du feu.
Souleymane T. Senn Journaliste souleymanetsenn@yahoo.fr
Quand il accède au pouvoir en octobre 2000, après avoir triomphé du général Robert Guéi, c'est tout naturellement que Laurent Gbagbo est surveillé, comme du lait sur le feu. L'occasion lui était offerte de démontrer que ses paroles d'opposant n'étaient guère des paroles en l'air. Pour ainsi dire, il était désormais au pied du mur, à lui de montrer qu'il était un bon maçon. En moins d'une année, le Président de la République qu'il était devenu prouvera que non seulement il était habile dans l'art de la parole, mais qu'il savait aussi poser des actes. Bien des hommes politiques auraient reculé devant l'immensité de la tâche. Tant elle était dantesque. Une dette stratosphérique et un déficit important, une gouvernance chaotique, voilà ce que le régime précédent, balayé par une fronde kaki en noël 1999, laissait comme héritage à l'ex-patron de l'opposition ivoirienne.
Les premiers pas de géant de Laurent Gbagbo au pouvoir
Mais plus les choses sont dures, plus la tâche est exaltante pour ceux des politiques qui projettent de bâtir un grand destin pour leur peuple. Et le Président Laurent Gbagbo va le démontrer. La croissance de la Côte d'Ivoire, qui était négative de deux points, va être ramenée à zéro et plus. Les bailleurs de fonds, qui avaient déserté les bords de la lagune Ebrié, du fait des scandales et des errances vont renouer avec le nouveau gouvernement en place. Une prime au bon travail du gouvernement du Premier ministre Affi N'Guessan sous l'impulsion, bien entendu, du locataire du palais de la Présidence de la République.
Elu sur un projet socialiste, le nouveau Président de la République ne pouvait pas ne pas corriger les graves injustices qu'il a trouvées à son accession au pouvoir d'Etat. L'une de ces injustices, les salaires à double vitesse qui frappaient les enseignants qui ont eu pour conséquence la baisse sensible de la qualité de l'enseignement en Côte d'Ivoire du fait de la démotivation. Gbagbo va supprimer cette mesure qui violait le sacro-saint principe qui dispose qu'à travail égal, le salaire doit être égal. Aussi simple que cela.
Mais l'ancien porte-étendard du FPI ne s'arrêtera pas là. Différents corps de métier vont bénéficier de sa volonté de lutter contre la pauvreté. Ainsi, policiers, magistrats, préfets, sous-préfets, médecins, etc., vont voir leurs salaires s'accroître. Cela mérite d'être d'autant souligné que dans la majeure partie des cas, les augmentations de salaire auxquelles le président de la République a procédées se sont faites en pleine crise armée. Une prouesse qui mérite d'être mentionnée. Et qui cloue le bec aux plus irréductibles des contempteurs et pourfendeurs du chef de l'Etat ivoirien. Et pourtant, le meilleur est encore à venir. On peut citer le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro. Cette opération n'est pas achevée même si elle est avancée. Certaines infrastructures ont déjà été bâties comme l'hôtel des députés, un joyau architectural, en attendant les bâtiments du palais présidentiel, de l'Assemblée nationale, etc.
Ce qui frappe, ce sont surtout certains grands travaux qui ont une incidence directe sur le quotidien des Ivoiriens. Et l'on peut citer parmi ces travaux, l'extension de l'autoroute du Nord, de Singrobo jusqu'à Yamoussoukro. La route précédant le développement, nul ne peut décrier ce projet dont les travaux avancent. Sans tambour ni trompette. Une fois achevée, cette autoroute offrira aux usagers un gain de temps non négligeable. Or le temps, on le sait, c'est de l'argent. Ce sont les opérateurs économiques qui seront les plus heureux, eux dont les produits, à cause souvent du mauvais état des routes ne peuvent être évacués et, par ce fait, pourrissent, réduisant à néant les efforts fournis dans des conditions difficiles.
Laurent Gbagbo au service de son pays et de son peuple
A l'extension de l'autoroute du Nord, il faut ajouter le raccordement, vendredi 10 juillet 2009, de Korhogo, par l'intermédiaire d'un pipe-line, le plus long existant désormais en Côte d'Ivoire, au réseau de l'eau potable. Ce pipe-line transportera l'eau du fleuve Bandama jusqu'à la cité du poro dont les populations ont poussé un ouf de soulagement, vu les graves problèmes de pénurie d'eau dont elles étaient depuis des années, victimes. Or l'eau est source de vie et bien des maladies sont liées à sa mauvaise qualité. C'est dire que l'ouvrage qui a été inauguré par le Chef de l'Etat résout un problème de santé publique. Et bienheureux sont aujourd'hui les Korhogolais qui partagent leur joie avec les habitants de Jacqueville.
En effet, le jeudi 9 juillet 2009, le Président de la République s'est rendu dans cette localité située à quelques encablures d'Abidjan pour poser la première pierre du pont que tous appelaient de leurs vœux. Dans 24 mois, le temps que dureront les travaux, le bac ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Ce sera pour ainsi dire, la fin de plus d'un demi-siècle de souffrance. Et il ne faut pas être grand clerc pour savoir les avantages énormes que cette presqu'île va retirer de la nouvelle donne. Ce sont les activités économiques qui vont connaître un regain de vitalité, un gain certain en matière de développement.
Enfin, tout en signalant que ce n'est pas le dernier projet en exécution, il faut noter la construction du pipe-line qui ralliera Bouaké à Abidjan. Une fois que ce travail sera achevé, le problème de l'acheminement des hydrocarbures aura été ainsi réglé. De nombreux aléas écartés.
Pour tout dire, ces actes posés par le président de la République parlent d'eux-mêmes. Et prouvent que la politique, ce ne sont pas les mots, ni les vaines promesses. Ces actes ont d'autant de valeur qu'ils ont été accomplis dans une période difficile, une période où la Côte d'Ivoire est amputée de la moitié de ses ressources du fait de l'occupation d'une partie de son territoire par des bandes armées. Malgré les progrès énormes réalisés dans le sens du retour de la paix, les taxes et impôts levés dans la partie septentrionale du pays échappent toujours aux caisses de l'Etat. Mais cela ne constitue pas un frein à l'ambition que nourrit Gbagbo pour son peuple. Nul doute qu'avec la totalité des ressources de l'Etat, le " joueur de ludo " fera voir de toutes les couleurs à ses adversaires. Qui ne verront que du feu.
Souleymane T. Senn Journaliste souleymanetsenn@yahoo.fr