A l’invitation de M. Ali Zubai, responsable du centre de formation Ivoire académie, M. Michel François Hidalgo, ex-sélectionneur de l’équipe de France et ex-directeur technique de la Fédération française de football, séjourne depuis le 29 juillet 2009 en Côte d’Ivoire. Hier, il était au siège de la Fédération ivoirienne de football où il a été reçu par le comité exécutif de la FIF et son président Jacques Anouma. Le technicien français, qui s’est défendu d’être en terre ivoirienne pour donner des leçons, s’est prononcé sur ce que doit être une fédération, la première place africaine des Eléphants depuis le dernier classement FIFA et le rôle des centres de formation et de la presse, et des chances de l’Afrique au prochain Mondial en Afrique du Sud.
Avec éloquence et élégance, le vainqueur de l’Euro 1984 a indiqué : “Une fédération, c’est la construction et l’application d’une politique technique pensée et exécutée au niveau de tout le pays”. Mais, ajoute Hidalgo, pour y parvenir, “il faut une réflexion profonde, des hommes compétents et des moyens conséquents… Quand il y a de l’ambition, il y a de l’espérance”.
Après avoir félicité les Eléphants pour leur statut de meilleure équipe africaine à l’issue du classement FIFA du mois de juillet, il a soutenu que le “carburant pour cette sélection, c’est de garder la première place. Il faut pour cela travailler davantage parce que le désir de progresser appartient aux hommes et non à la chance”.
Un tantinet philosophe, l’ex- directeur technique de la Fédération française de football a donné des conseils à Anouma et à son équipe en des termes choisis : “L’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens simples. Ne remplacez pas le simple par le compliqué. Le meilleur football, c’est quand il est simple”. Et il prévient : “Ne soyez pas fascinés par le prodige. La réussite n’est jamais acquise. Chaque objectif est un nouveau point lumineux”.
A propos des centres de formation, le discours d’Hidalgo a été limpide. “La formation est indispensable dans n’importe quel club au monde. Soyez très exigeants avec les jeunes. Si vous voulez sortir les meilleurs, entrez les meilleurs… Etre inerte, c’est être battu. C’est à vous de dynamiser le football national de l’intérieur”.
Sur les chances de l’Afrique d’atteindre les demi- finales du Mondial 2010, il n’a pas fait la langue de bois. “Vous n’êtes pas loin de rivaliser les meilleurs. Vous êtes sur la bonne voie… Il suffit de faire un travail plus rigoureux”. Et Hidalgo de conclure de façon magnifique : “Merci de m’avoir fait rencontrer l’espérance et votre première place africaine”.
Avant cela, Jacques Anouma s’est réjoui de la présence de l’illustre visiteur et de sa suite au siège de la FIF. Tout en se félicitant de la première place africaine de la Côte d’Ivoire au classement FIFA, le patron de la Maison de verre n’est pas tombé dans un triomphalisme béat. Et il l’a clairement fait savoir : “La première place, ce n’est pas une fin en soi, mais un motif de satisfaction et une grande volonté de vouloir aller de l’avant. Nous allons tout faire pour nous qualifier pour le Mondial 2010”. Relativement à la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui aura lieu en Angola, il a mis le pied dans le plat : “Je prendrai le pari de ramener la coupe en Côte d’Ivoire”.
C’est dans une ambiance de gaieté que la visite de Michel Hidalgo a pris fin.
Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr
Avec éloquence et élégance, le vainqueur de l’Euro 1984 a indiqué : “Une fédération, c’est la construction et l’application d’une politique technique pensée et exécutée au niveau de tout le pays”. Mais, ajoute Hidalgo, pour y parvenir, “il faut une réflexion profonde, des hommes compétents et des moyens conséquents… Quand il y a de l’ambition, il y a de l’espérance”.
Après avoir félicité les Eléphants pour leur statut de meilleure équipe africaine à l’issue du classement FIFA du mois de juillet, il a soutenu que le “carburant pour cette sélection, c’est de garder la première place. Il faut pour cela travailler davantage parce que le désir de progresser appartient aux hommes et non à la chance”.
Un tantinet philosophe, l’ex- directeur technique de la Fédération française de football a donné des conseils à Anouma et à son équipe en des termes choisis : “L’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens simples. Ne remplacez pas le simple par le compliqué. Le meilleur football, c’est quand il est simple”. Et il prévient : “Ne soyez pas fascinés par le prodige. La réussite n’est jamais acquise. Chaque objectif est un nouveau point lumineux”.
A propos des centres de formation, le discours d’Hidalgo a été limpide. “La formation est indispensable dans n’importe quel club au monde. Soyez très exigeants avec les jeunes. Si vous voulez sortir les meilleurs, entrez les meilleurs… Etre inerte, c’est être battu. C’est à vous de dynamiser le football national de l’intérieur”.
Sur les chances de l’Afrique d’atteindre les demi- finales du Mondial 2010, il n’a pas fait la langue de bois. “Vous n’êtes pas loin de rivaliser les meilleurs. Vous êtes sur la bonne voie… Il suffit de faire un travail plus rigoureux”. Et Hidalgo de conclure de façon magnifique : “Merci de m’avoir fait rencontrer l’espérance et votre première place africaine”.
Avant cela, Jacques Anouma s’est réjoui de la présence de l’illustre visiteur et de sa suite au siège de la FIF. Tout en se félicitant de la première place africaine de la Côte d’Ivoire au classement FIFA, le patron de la Maison de verre n’est pas tombé dans un triomphalisme béat. Et il l’a clairement fait savoir : “La première place, ce n’est pas une fin en soi, mais un motif de satisfaction et une grande volonté de vouloir aller de l’avant. Nous allons tout faire pour nous qualifier pour le Mondial 2010”. Relativement à la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui aura lieu en Angola, il a mis le pied dans le plat : “Je prendrai le pari de ramener la coupe en Côte d’Ivoire”.
C’est dans une ambiance de gaieté que la visite de Michel Hidalgo a pris fin.
Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr
