Les employés de Unilever (ex-Blohorn) Côte d’Ivoire n’entendent plus connaître des journées de travail stressantes. Ils l’ont dit haut et fort vendredi à leur siège à Vridi, à l’occasion du lancement de leurs activités sportives. « Un muscle qui ne travaille pas s’atrophie. Le sport est un indice de bonne santé et d’épanouissement de soi. Le sport est également un facteur de rapprochement. En un mot, c’est un trésor à la portée de tous… », a indiqué Yao Gérard, président du comité d’organisation de la cérémonie. Dans son sillage, le professeur Abié Donatien qui animait une conférence sur le thème « Le sport en entreprise : quels profits pour l’employé et l’employeur », a expliqué que « celui qui ne fait pas de sport est un danger pour lui-même et pour son entreprise ». Le président de l’Association sportive Unilever (Asu), Jean-Claude Angoussé, a pour sa part fait l’historique de la structure qu’il dirige. « Depuis 2001, le groupe Blohorn qui a mis en lumière des joueurs comme Adama Clofié, Tizié Jean-Jacques, Kipré Dodo ou encore Loué Guy-Claude est devenu ASU.CI. Un budget est alloué au sport qui reste une nécéssité pour l’individu. Pour paraphraser Jean-Jacques Rousseau, « plus le corps est faible, plus il est commandé. Plus il est fort, plus il obéit… », a-t-il tenu à dire. Des témoignages d’anciens sportifs tels que l’ancien président de la Fédération ivoirienne de karaté, Soumahoro Konoba (ceinture noire 8è dan), ont ébloui les travailleurs de l’entreprise. Avant de mettre fin à la sympathique cérémonie, le tirage au sort d’un tournoi de maracana hommes (12 équipes) et dames (4 équipes) a été fait. Savonniers, Margariniers, Informaticiens, Laborantins, Comptables et autres agents de la sécurité interne de Unilever promettent de s’amuser sur la belle pelouse qui orne leur entreprise.
G.F.Y.
G.F.Y.