Recherche de financement
Connaître les éléments clés qui faciliteront le financement pour une activité génératrice de revenus et sortir du chômage.
La première démarche en matière de recherche de financement est de s’assurer qu’on est éligible au financement de la structure à laquelle on s’adresse. Le non respect des conditions d’éligibilité d’une structure de financement constitue le premier motif de rejet d’un dossier. Ici, nous restons dans le contexte d’un projet privé pour des jeunes au chômage dans la perspective de l’auto- emploi.
Présentation du projet
Le langage et les expressions utilisés devront être compris de tous. De même que les idées expliquées clairement, même s’il s’agit d’une activité technique. On présentera l’entreprise, son historique et sa forme juridique, son mode de gestion. Il en sera de même pour la nature du projet, le secteur d’activité, la description des produits ou services, la clientèle visée, les moyens de distribution, ainsi que l’état actuel(démarré ou non) du projet et les perspectives de développement. Suivra ensuite la présentation du promoteur ou de l’équipe dirigeante. Il est important que le porteur du projet ait le profil et les aptitudes en rapport avec son activité. Il fera l’effort d’être présentable et d’avoir une bonne attitude le jour du rendez-vous. Le document de présentation comprendra nécessairement une page de garde, un résumé qui reprend toutes les étapes du projet, puis un sommaire. Le résumé est un instrument de sélection du projet.
Business plan ou étude de faisabilité
L’étude de faisabilité est très détaillée et donne du crédit au projet. C’est la boussole, le tableau de bord, pour ainsi dire, le CV du projet qui permet de vendre l’initiative aux bailleurs de fonds. Lorsque qu’elle n’est pas bien réalisée, les chances de financement sont réduites. Le concepteur du projet aura à cœur de mettre en relief les bons points. Dans cette démarche, tous les éléments sont liés. Etude technique, financière, juridique, environnementale et une conclusion.
Etude de marché
L’étude de marché décrit le produit ou le service en indiquant sa valeur ajoutée comparée à ce qui existe déjà sur le marché, c’est-à-dire la concurrence. Déterminer sa part de marché donnera une estimation du chiffre d’affaires, basé sur le rapport quantité- prix. L’étude de marché comporte la stratégie marketing : caractéristiques du produit ou service, le prix, le circuit de distribution et les options de promotion. Notamment la politique pour faire connaître le produit, et le type de promotion pour atteindre la cible. Puis la stratégie commerciale, qui précise les quantités probables de vente, la politique du prix, comparé à la concurrence, etc.
Etude technique
Ici, le promoteur décrira le procédé de fabrication ou de prestation de son produit ou service, les moyens de productions : les hommes et leurs compétences, les matières premières et les sources d’approvisionnement. Il doit prendre aussi en compte son approche qualité, ses équipements, ses moyens d’approvisionnement : les sources, coûts et qualité des matières premières. Il indiquera son lieu d’implantation en justifiant son choix. De préférence un endroit qui permettra de réduire le coût de production, une localité où il y a des infrastructures économiques. Il mentionnera son calendrier d’exécution, à savoir la chronologie de mise en œuvre indicative du projet. Ce qui sera fait le premier mois, le second, le troisième…
Etude financière
Déterminer le coût total du projet qui prendra en compte toutes sortes de dépenses (installation équipements, salaires, démarches administratives, etc.) liées au projet, les besoins en fonds de roulement. Dans cette partie on mentionnera toutes les études financières qui donneront du crédit au projet : les prévisions en matières de chiffres d’affaires, l’estimation des charges variables et fixes, l’ensemble des indicateurs de rentabilité, de solvabilité, etc.
Le porteur indiquera le plan de financement envisagé en précisant le type et la nature des financements attendus et les fonds propres qu’il apporte à son projet. L’apport personnel est un instrument pour les bailleurs de fonds qui sert à juger la détermination de l’individu.
L’étude environnementale
Pour l’instant, elle est facultative pour les petits projets. Ce qui n’empêche pas pour autant de respecter les contraintes et normes environnementales liées au projet. Le rapport de l’activité sur l’environnement doit être acceptable dans un contexte de développement durable.
La Conclusion
Elle marque naturellement la fin en insistant sur les points forts, les éléments concluants dégagés par les différentes études menées. Elle appelle à nouveau les bailleurs de fonds à accorder leur financement, étant donné que tous les éléments de rentabilité sont démontrés.
Par CAROL OFFI
Connaître les éléments clés qui faciliteront le financement pour une activité génératrice de revenus et sortir du chômage.
La première démarche en matière de recherche de financement est de s’assurer qu’on est éligible au financement de la structure à laquelle on s’adresse. Le non respect des conditions d’éligibilité d’une structure de financement constitue le premier motif de rejet d’un dossier. Ici, nous restons dans le contexte d’un projet privé pour des jeunes au chômage dans la perspective de l’auto- emploi.
Présentation du projet
Le langage et les expressions utilisés devront être compris de tous. De même que les idées expliquées clairement, même s’il s’agit d’une activité technique. On présentera l’entreprise, son historique et sa forme juridique, son mode de gestion. Il en sera de même pour la nature du projet, le secteur d’activité, la description des produits ou services, la clientèle visée, les moyens de distribution, ainsi que l’état actuel(démarré ou non) du projet et les perspectives de développement. Suivra ensuite la présentation du promoteur ou de l’équipe dirigeante. Il est important que le porteur du projet ait le profil et les aptitudes en rapport avec son activité. Il fera l’effort d’être présentable et d’avoir une bonne attitude le jour du rendez-vous. Le document de présentation comprendra nécessairement une page de garde, un résumé qui reprend toutes les étapes du projet, puis un sommaire. Le résumé est un instrument de sélection du projet.
Business plan ou étude de faisabilité
L’étude de faisabilité est très détaillée et donne du crédit au projet. C’est la boussole, le tableau de bord, pour ainsi dire, le CV du projet qui permet de vendre l’initiative aux bailleurs de fonds. Lorsque qu’elle n’est pas bien réalisée, les chances de financement sont réduites. Le concepteur du projet aura à cœur de mettre en relief les bons points. Dans cette démarche, tous les éléments sont liés. Etude technique, financière, juridique, environnementale et une conclusion.
Etude de marché
L’étude de marché décrit le produit ou le service en indiquant sa valeur ajoutée comparée à ce qui existe déjà sur le marché, c’est-à-dire la concurrence. Déterminer sa part de marché donnera une estimation du chiffre d’affaires, basé sur le rapport quantité- prix. L’étude de marché comporte la stratégie marketing : caractéristiques du produit ou service, le prix, le circuit de distribution et les options de promotion. Notamment la politique pour faire connaître le produit, et le type de promotion pour atteindre la cible. Puis la stratégie commerciale, qui précise les quantités probables de vente, la politique du prix, comparé à la concurrence, etc.
Etude technique
Ici, le promoteur décrira le procédé de fabrication ou de prestation de son produit ou service, les moyens de productions : les hommes et leurs compétences, les matières premières et les sources d’approvisionnement. Il doit prendre aussi en compte son approche qualité, ses équipements, ses moyens d’approvisionnement : les sources, coûts et qualité des matières premières. Il indiquera son lieu d’implantation en justifiant son choix. De préférence un endroit qui permettra de réduire le coût de production, une localité où il y a des infrastructures économiques. Il mentionnera son calendrier d’exécution, à savoir la chronologie de mise en œuvre indicative du projet. Ce qui sera fait le premier mois, le second, le troisième…
Etude financière
Déterminer le coût total du projet qui prendra en compte toutes sortes de dépenses (installation équipements, salaires, démarches administratives, etc.) liées au projet, les besoins en fonds de roulement. Dans cette partie on mentionnera toutes les études financières qui donneront du crédit au projet : les prévisions en matières de chiffres d’affaires, l’estimation des charges variables et fixes, l’ensemble des indicateurs de rentabilité, de solvabilité, etc.
Le porteur indiquera le plan de financement envisagé en précisant le type et la nature des financements attendus et les fonds propres qu’il apporte à son projet. L’apport personnel est un instrument pour les bailleurs de fonds qui sert à juger la détermination de l’individu.
L’étude environnementale
Pour l’instant, elle est facultative pour les petits projets. Ce qui n’empêche pas pour autant de respecter les contraintes et normes environnementales liées au projet. Le rapport de l’activité sur l’environnement doit être acceptable dans un contexte de développement durable.
La Conclusion
Elle marque naturellement la fin en insistant sur les points forts, les éléments concluants dégagés par les différentes études menées. Elle appelle à nouveau les bailleurs de fonds à accorder leur financement, étant donné que tous les éléments de rentabilité sont démontrés.
Par CAROL OFFI
