La tension continue de monter à l’abattoir de Port-Bouët où les bouviers dans leur ensemble sont opposés à un opérateur économique libanais qui a eu un espace pour y vendre des véhicules d’occasion. Ainsi, le samedi 1er août 2009, M. Koné Losseni, porte-parole d’un collectif des vendeurs de bétail et de viande sur l’abattoir de Port-Bouët a animé une conférence de presse, afin de rappeler aux autorités, qu’ils sont prêts à tout pour continuer à travailler dans des conditions minimales de sécurité.
Trois points étaient à l’ordre du jour lors de cette conférence. D’abord, la sortie des patriotes qui, au cours d’une conférence de presse, ont exigé que les bouviers déguerpissent de la parcelle concédée à l’opérateur économique libanais, et ne fassent pas de difficultés pour rétrocéder la parcelle en question. Le deuxième point portait sur le litige foncier en question qui les oppose à la société SCI et enfin, de la grève qu’ils vont entreprendre le lundi prochain. Par rapport au premier point, Koné Losseni a appelé Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, à retenir ses troupes. Selon lui, l’abattoir n’a rien à voir avec leur champ d’expression habituel. « Pour cette sortie de crise, la lutte doit se porter maintenant vers le bien-être des populations. Le parc à bétail est un milieu spécialisé et qui ne concerne que ceux qui s’y connaissent », a tenu à faire savoir le porte-parole du collectif. S’agissant du litige foncier qui les oppose à l’opérateur économique libanais, il a souligné que depuis 1956, les bouviers sont sur cet espace, travaillant inlassablement pour que les Ivoiriens consomment la viande la moins chère de la sous-région. Losseni a même révélé que l’octroi de l’espace litigieux n’a pas été fait dans la transparence, car le village de Petit-Bassam, propriétaire foncier, vient de prendre connaissance que ledit espace a été vendu. « Le chef terrien n’a rien su, car l’affaire a été faite en cachette par le chef du village et son SG », a-t-il affirmé. Ce problème, a-t-il dit, met en danger les livraisons de bétail des pays voisins. Les fédérations malienne et burkinabé dans un courrier adressé à la Confédération des Fédérations Nationales de la Filière Bétail Viande des Pays Membres de l’UEMOA (COFENABVI PAM UEMOA), ont souligné leurs difficultés à débarquer les moutons dans le parc à bétail de Port-Bouët. Car l’espace qui leur était destiné est actuellement occupé par un opérateur économique libanais. Ces difficultés leur ont fait perdre 178 moutons. Si les autorités compétentes ne remédient pas au problème, ces fédérations menacent de suspendre leurs exportations vers la Côte d’Ivoire. Abordant le préavis de grève, les bouviers ont redit qu’elle prendra effet le lundi à partir de minuit. « Elle sera illimitée tant qu’on ne casse pas le mur qui entoure l’espace litigieux », a prévenu Losseni.
Olivier Guédé
Trois points étaient à l’ordre du jour lors de cette conférence. D’abord, la sortie des patriotes qui, au cours d’une conférence de presse, ont exigé que les bouviers déguerpissent de la parcelle concédée à l’opérateur économique libanais, et ne fassent pas de difficultés pour rétrocéder la parcelle en question. Le deuxième point portait sur le litige foncier en question qui les oppose à la société SCI et enfin, de la grève qu’ils vont entreprendre le lundi prochain. Par rapport au premier point, Koné Losseni a appelé Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes, à retenir ses troupes. Selon lui, l’abattoir n’a rien à voir avec leur champ d’expression habituel. « Pour cette sortie de crise, la lutte doit se porter maintenant vers le bien-être des populations. Le parc à bétail est un milieu spécialisé et qui ne concerne que ceux qui s’y connaissent », a tenu à faire savoir le porte-parole du collectif. S’agissant du litige foncier qui les oppose à l’opérateur économique libanais, il a souligné que depuis 1956, les bouviers sont sur cet espace, travaillant inlassablement pour que les Ivoiriens consomment la viande la moins chère de la sous-région. Losseni a même révélé que l’octroi de l’espace litigieux n’a pas été fait dans la transparence, car le village de Petit-Bassam, propriétaire foncier, vient de prendre connaissance que ledit espace a été vendu. « Le chef terrien n’a rien su, car l’affaire a été faite en cachette par le chef du village et son SG », a-t-il affirmé. Ce problème, a-t-il dit, met en danger les livraisons de bétail des pays voisins. Les fédérations malienne et burkinabé dans un courrier adressé à la Confédération des Fédérations Nationales de la Filière Bétail Viande des Pays Membres de l’UEMOA (COFENABVI PAM UEMOA), ont souligné leurs difficultés à débarquer les moutons dans le parc à bétail de Port-Bouët. Car l’espace qui leur était destiné est actuellement occupé par un opérateur économique libanais. Ces difficultés leur ont fait perdre 178 moutons. Si les autorités compétentes ne remédient pas au problème, ces fédérations menacent de suspendre leurs exportations vers la Côte d’Ivoire. Abordant le préavis de grève, les bouviers ont redit qu’elle prendra effet le lundi à partir de minuit. « Elle sera illimitée tant qu’on ne casse pas le mur qui entoure l’espace litigieux », a prévenu Losseni.
Olivier Guédé