Nyama Kanté, ancienne ``Go du Koteba`` de Souleymane Koly, est de retour sur les bords de la lagune Ebrié. Dans sa valise, l`artiste a une dose d`amour, Yarabi, son nouvel album qu`elle offre aux Ivoiriens. Nyama Kanté réside au Japon depuis 1998. Vendredi dernier, elle a présenté, au ``Parker Place`` de Marcory Zone 4, ce nouveau-né, à la presse. Avant son concert qu`elle donne le 13 août prochain, au Palais de la Culture à la salle ``Kodjo Ebouclé.`` Parlant donc de ce concert, l`artiste entend “exploser une bombe” de paix et d`amour sur tous les Ivoiriens, ce jour. Cette galette musicale qui va être bientôt dégustée comporte 12 titres et est chantée en Bambara et Malinké. Son rythme, est un ramassé de plusieurs sons c’est-à-dire, un peu de tout, un melting-pot rythmique. "Avant de rentrer au ``Koteba``, j`ai dansé le ``Guimbé`` dans la rue. C`est donc un peu mélangé de la Côte d`Ivoire. Mais elle n`a pas de nom", a-t-elle expliqué. Toutefois, on reconnaît dans cette musique, le Jazz, la pop music et le blue`s. Les thèmes chantés, sur l`album à en croire l`artiste, sont les problèmes inhérents à la femme, où l`artiste demande à la gent féminine de prendre son destin en main. Par le travail, au lieu de toujours attendre tout de l`homme. Nyama Kanté lance aussi un appel à travers ``Yarabi``, à tous les africains. Afin de vivre dans l`union et la paix : gage de développement. Dans cet album, elle est accompagnée par les "Djembefola" du Japon.
Nyama Kanté est née en Guinée, son pays d`origine, mais a grandi à Abidjan. Elle est issue de deux grandes lignées de griots. Kanté du côté paternel et Diabète du côté maternel. Elle a grandi dans les mains de Dyanka Diabaté, Oumou Dioubaté et Kanté Manfila. Son père était le bassiste du légendaire orchestre guinéen, Horoya Band.
RD
Nyama Kanté est née en Guinée, son pays d`origine, mais a grandi à Abidjan. Elle est issue de deux grandes lignées de griots. Kanté du côté paternel et Diabète du côté maternel. Elle a grandi dans les mains de Dyanka Diabaté, Oumou Dioubaté et Kanté Manfila. Son père était le bassiste du légendaire orchestre guinéen, Horoya Band.
RD