"Il vous l`avait promis le 10 juillet 2009. Il m`a dit de vous remettre la modeste somme de 5 millions de Ffca ". Le vendredi 31juillet dernier, le président de la république Laurent Gbagbo, par la voix de son directeur adjoint de cabinet, le Dr Coulibaly Issa Malick, a offert la somme de cinq millions de Fcfa aux dozo ou chasseurs traditionnels, en guise de reconnaissance. Et services rendus aux populations de cette partie de la Côte d`Ivoire, pendant la crise militaro politique où les services de défense de l`Etat n`étaient plus. Cette importante cérémonie qui a vu la présence des populations et des dignitaires de ce cercle initiatique du département de Korhogo a eu lieu au quartier Soba sur la place des "Gbon". Le directeur adjoint de cabinet de la présidence de la république a indiqué "Le président est venu à Korhogo trois fois, fin novembre 2007, pour sa visite d`Etat, fin janvier 2009 pour l`enterrement de mon grand frère, Coulibaly Kassoum. Et le 10 juillet 2009 pour la mise de la ville de Korhogo dans le réseau hydraulique. Et à chacune de ces visites, dans le dispositif de sécurité, les "dozo" sont toujours présents. "Les dozo, poursuit-il, sont une force de paix. Il est temps de lever de façon définitive, l`équivoque sur certains agissements qui ont tenté de ternir l`image de ces hommes de paix au plus fort de la crise. Et cela se fait en commençant par le chef de l`Etat. C`est le sens profond de cette cérémonie, une cérémonie de reconnaissance du président Laurent Gbagbo aux dozo. Pour ce qu`ils ont fait pour lui-même au moment où il était dans l`opposition, et de remerciement pour la sécurisation qu`ils apportent aux personnes et des biens en complément des forces nouvelles ".
Cette cérémonie vise à réhabiliter, au plus haut sommet de l`Etat, la confrérie des dozo en commençant par le Président de la République qui a fait cet hommage. Parce que lui-même dans les années 1990, dans le cadre de l`implantation de son parti politique, est venu au nord précisément dans la sous-préfecture de Dikodougou dans une ambiance d`insécurité généralisée. Opposant politique qu`il était, et devant dormir dans une localité ou aucun dispositif de sécurité n`existe, il a eu le soutien de ces chasseurs traditionnels, Issa Malick " en 1981, le banditisme était devenu insoutenable à Korhogo. A tel point que les populations se sont fait justice en allant à la chasse aux bandits". "On se souvient de la dizaine de morts exposées au quartier " Soba", parce que les gens en avaient marre. Et les forces de police et de sécurité de l`époque étaient insuffisantes. Ce phénomène d`insécurité s`était répandu dans les villages sur les routes … Ajoute encore le Dr Malick. " Merci pour tout ce que vous faites. Nous savons que vous ne dormez pas pendant que nous dormons. Et c`est pour vous soutenir, vous encourager pour continuer vos actions de sécurisation des personnes et des biens en attendant le redéploiement du le Cci ". Conseille-t-il à Coulibaly Nagalourou, le patron de cette confrérie. Le secrétaire départemental des Forces nouvelles, Soro Kanigui Mamadou, a souhaité que le symbole de l`Université de Côte d`Ivoire la tête du " Wambélé ", un masque traditionnel et funéraire en pays senoufo, détruit pendant les temps forts de la crise soit réinstauré. Ce symbole avait été installé par le premier recteur noir Charles Valy Diarrassouba (Tuo) qui, à travers la tête de ce masque du pays sénoufo a symbolisé le temple du savoir, comme le bois sacré… Pour Auguste Tahan, préfet de région des savanes pendant la période que nous avons traversée, la paix a été la chose la plus chère à tous les Ivoiriens.
Pour la doléance, les hommes aux amulettes ont sollicité la construction de leur siège. "A Odienné où je suis resté durant cinq ans, effectivement, les dozo avaient un local où ils se retrouvaient. Et c`était d`une grande utilité pour eux. Vous le méritez. Adressez-moi une demande de terrain et en tant que président de la commission de rétribution et de retrait de terrains urbains, je ferai ce que je peux… "
Ulrich Yéo
Correspondant régional
Cette cérémonie vise à réhabiliter, au plus haut sommet de l`Etat, la confrérie des dozo en commençant par le Président de la République qui a fait cet hommage. Parce que lui-même dans les années 1990, dans le cadre de l`implantation de son parti politique, est venu au nord précisément dans la sous-préfecture de Dikodougou dans une ambiance d`insécurité généralisée. Opposant politique qu`il était, et devant dormir dans une localité ou aucun dispositif de sécurité n`existe, il a eu le soutien de ces chasseurs traditionnels, Issa Malick " en 1981, le banditisme était devenu insoutenable à Korhogo. A tel point que les populations se sont fait justice en allant à la chasse aux bandits". "On se souvient de la dizaine de morts exposées au quartier " Soba", parce que les gens en avaient marre. Et les forces de police et de sécurité de l`époque étaient insuffisantes. Ce phénomène d`insécurité s`était répandu dans les villages sur les routes … Ajoute encore le Dr Malick. " Merci pour tout ce que vous faites. Nous savons que vous ne dormez pas pendant que nous dormons. Et c`est pour vous soutenir, vous encourager pour continuer vos actions de sécurisation des personnes et des biens en attendant le redéploiement du le Cci ". Conseille-t-il à Coulibaly Nagalourou, le patron de cette confrérie. Le secrétaire départemental des Forces nouvelles, Soro Kanigui Mamadou, a souhaité que le symbole de l`Université de Côte d`Ivoire la tête du " Wambélé ", un masque traditionnel et funéraire en pays senoufo, détruit pendant les temps forts de la crise soit réinstauré. Ce symbole avait été installé par le premier recteur noir Charles Valy Diarrassouba (Tuo) qui, à travers la tête de ce masque du pays sénoufo a symbolisé le temple du savoir, comme le bois sacré… Pour Auguste Tahan, préfet de région des savanes pendant la période que nous avons traversée, la paix a été la chose la plus chère à tous les Ivoiriens.
Pour la doléance, les hommes aux amulettes ont sollicité la construction de leur siège. "A Odienné où je suis resté durant cinq ans, effectivement, les dozo avaient un local où ils se retrouvaient. Et c`était d`une grande utilité pour eux. Vous le méritez. Adressez-moi une demande de terrain et en tant que président de la commission de rétribution et de retrait de terrains urbains, je ferai ce que je peux… "
Ulrich Yéo
Correspondant régional