Les travaux de réhabilitation du stade Houphouët-Boigny pour l'organisation du Chan ont nécessité l'achat de groupes électrogènes pour alimenter l'éclairage du stade en cas de délestage. La capacité de chaque groupe devrait être de 500 kva. Malheureusement, le matériel utilisé par l'entreprise prestataire était en dessous (400kva) d'où le stade Houphouët-Boignys ne pouvait être alimenté par le matériel installé par l'entreprise. Conséquence. Jusqu'à présent, les travaux n'ont pas été livrés. Dans un tel contexte, il est bien indiqué que lorsque les travaux n'ont pas encore été livrés à l'Etat pour raison de défaillance évoquée, la responsabilité des travaux incombe au maître d'œuvre. La Fif, elle-même, en avait conscience puisqu'elle avait embauché des gardiens pour la surveillance. L'autre mystère, est que la porte n'a pas été fracturée à la suite de la visite du Bnetd. L'entreprise prestataire avait laissé deux grandes ouvertures non sécurisées pour l'aération des groupes. Le vol a consisté à sectionner le cordon qui relie le groupe aux pylônes et de celles-ci à l'allumage. C'est clair, selon le directeur de l'Ons, c'est un sabotage ou un vol intentionnel dont l'objectif visé serait de ne pas pouvoir tester l'allumage du groupe électrogène. L'autre preuve est que l'armoire métallique n'a pas été forcée. Il a été simplement ouvert avec la clef. Des actes qui justifient clairement que ce vol perpétré au stade Houphouët-Boigny pourrait être motivé par des desseins inavoués. Aujourd'hui, cette situation suscite beaucoup de questions . Pourquoi ce grand bruit maintenant ? Pourquoi le président d'organisation n'a-t-il pas dénoncé les défaillances de l'entreprise prestataire sur des groupes électrogènes qui auraient coûté inutilement 80 millions cfa. ? Ce vol est- il planifié pour faire porter la responsabilité à l'Ons et au ministère des Sports ? Le président du comité d'organisation du Chan serait-il complice de l'entreprise prestataire dont les travaux sont défaillants et qui ont coûté assez d'argent à l'Etat.? Les Ivoiriens sauront certainement un jour la vérité.
De Bouaffo
De Bouaffo