“Par le passé, lorsque deux rois devaient se rencontrer, une tête devait tomber. Aujourd’hui, cela relève du passé et de l’histoire. Si des rois, d’horizons divers, s’asseyent autour d’une table, pour penser aux lendemains meilleurs, pour leur corporation, c’est que l’unité de l’Afrique est en marche» Ces propos, Nanan Adjahouto Dôdô, Roi des Ahizô du Bénin, les a tenus hier, au Ranhôtel à Bouaké. Cela, pour exprimer l’union entre les Rois et Chefs africains et, surtout, la nécessité de la prise en compte de ceux-ci dans la loi fondamentale des Etats africains. C’était au cours du Colloque portant sur le thème « Royauté, chefferies traditionnelles et nouvelles gouvernances : intercompréhension, développement communautaire et actions pour la paix».
Ce thème, qui cadre parfaitement avec la volonté du Pr Amoa Urbain, Recteur de l’Université Charles Louis de Montesquieu (UCLM) et celle du parrain de la 7ème édition du Festirois d’amener les têtes couronnées à plancher sur leur prise en compte, a été le lieu de riches et pertinentes contributions sur la place de ces garants des us et coutumes dans les Etats du continent. Par exemple, pour la Côte d’Ivoire, qui abrite le Festirois qui est à sa 7ème édition, l’article réglementant la chefferie date de 1934. Afin de pouvoir faire des propositions concrètes au législateur, les têtes couronnées ont planché sur "la Chambre des Rois et chefs traditionnels d’Afrique", "la Carte africaine des alliances interethniques", "le Dictionnaire onomastique". Les résolutions issues de ces travaux serviront de documents de base pour la formalisation et la reconnaissance institutionnelle de leur noble fonction. Le renforcement de capacités des Rois et Chefs n’a pas été occulté. « Au-delà de la recherche sur la chefferie traditionnelle, l’UCLM doit faire de la formation à l’endroit des rois et chefs afin que ceux-ci soient outillés et connaître leurs attributions pour le bonheur de leurs administrés », a proposé le Prince Ouattara de Kong.
C’est en convergence de vue que les participants aux assises travaillent sur ces textes importants pour ces garants de la tradition. Nanan Lawson VIII du Togo ; Nanan Adjahouto Dôdô (Bénin) ; Nanan Didier Agbatou (Chef de N’Koupé- Adzopé) ; Toubo Tao (Roi des Wê d’Abidjan); Koffi Lazare (Chef de canton des Yaourê) et des intellectuels Frédéric Pacéré Titinga, Amoa Urbain... tous ont fait des contributions qui dessinent clairement les attributions des têtes couronnées dans les Etats africains. Notons que cette 7ème édition du Festirois, est parrainée par Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, qui a, à cœur de donner, à la royauté ivoirienne et africaine la place qui lui revient dans la société. Les résolutions du colloque seront lues à Kong.
Après Bouaké, la caravane sera à Ferké aujourd’hui, en partance pour Kong, la ville natale du parrain.
JAD
Ce thème, qui cadre parfaitement avec la volonté du Pr Amoa Urbain, Recteur de l’Université Charles Louis de Montesquieu (UCLM) et celle du parrain de la 7ème édition du Festirois d’amener les têtes couronnées à plancher sur leur prise en compte, a été le lieu de riches et pertinentes contributions sur la place de ces garants des us et coutumes dans les Etats du continent. Par exemple, pour la Côte d’Ivoire, qui abrite le Festirois qui est à sa 7ème édition, l’article réglementant la chefferie date de 1934. Afin de pouvoir faire des propositions concrètes au législateur, les têtes couronnées ont planché sur "la Chambre des Rois et chefs traditionnels d’Afrique", "la Carte africaine des alliances interethniques", "le Dictionnaire onomastique". Les résolutions issues de ces travaux serviront de documents de base pour la formalisation et la reconnaissance institutionnelle de leur noble fonction. Le renforcement de capacités des Rois et Chefs n’a pas été occulté. « Au-delà de la recherche sur la chefferie traditionnelle, l’UCLM doit faire de la formation à l’endroit des rois et chefs afin que ceux-ci soient outillés et connaître leurs attributions pour le bonheur de leurs administrés », a proposé le Prince Ouattara de Kong.
C’est en convergence de vue que les participants aux assises travaillent sur ces textes importants pour ces garants de la tradition. Nanan Lawson VIII du Togo ; Nanan Adjahouto Dôdô (Bénin) ; Nanan Didier Agbatou (Chef de N’Koupé- Adzopé) ; Toubo Tao (Roi des Wê d’Abidjan); Koffi Lazare (Chef de canton des Yaourê) et des intellectuels Frédéric Pacéré Titinga, Amoa Urbain... tous ont fait des contributions qui dessinent clairement les attributions des têtes couronnées dans les Etats africains. Notons que cette 7ème édition du Festirois, est parrainée par Dr Alassane Dramane Ouattara, président du RDR, qui a, à cœur de donner, à la royauté ivoirienne et africaine la place qui lui revient dans la société. Les résolutions du colloque seront lues à Kong.
Après Bouaké, la caravane sera à Ferké aujourd’hui, en partance pour Kong, la ville natale du parrain.
JAD