Bien qu'éloignée de la patrie, la communauté ivoirienne vivant au Mali, n'a pas manqué de sacrifier aux festivités commémoratives des 49 ans de son pays.
Double cérémonie le 7 août à Bamako pour célébrer le 49ème anniversaire de la Côte d'Ivoire. D'abord le cocktail offert à partir de 19h par la chancellerie ivoirienne au Mali, ensuite, de 21h au petit matin, une fête populaire réunissant plus de 200 ressortissants ivoiriens et des amis de la Côte d'Ivoire. Le cocktail terminé, cap sur la «Primature», un maquis ivoirien sis à Badalabougou-Sema, sur la rive gauche du fleuve Niger. A l'invitation du Comité d'organisation de la fête d'indépendance de la Côte d'ivoire au Mali (Coficim) la foule de convives arrive avec des banderoles aux slogans évocateurs : «Consolidons l'esprit de paix et de solidarité», «Fête de l'intégration africaine»... Pour Jacques Kouassi Bénié, président du Coficim, il faut avant tout «remercier cette formidable terre d'accueil qu'est le Mali». Il a demandé à ses compatriotes d'être fiers de leur nationalité et d'en être des dignes représentants. «Il faut que la communauté s'organise, car l'Aim (Association des ivoiriens au Mali) est inopérante. Nous devons créer une structure plus dynamique et plus solidaire», a-t-il souhaité. Tah Bertin, premier président des Ivoiriens au Mali, a exhorté ses frères à l'union : «Regardez Jacques Kouassi. Il est de l'Est et moi de l'Ouest. Il est Rdr et moi Fpi. C'est pourtant mon ami et mon frère», a-t-il soutenu. Dr Kouamé Adama, délégué du Pdci Rda, s'est réjoui de ce que ces manifestations aient permis de combler «le vide créé par le manque de structure formelle». Pour Brissi Ignace, président de l'Aim agonisante, par ailleurs président des Communautés africaines au Mali, il faut que chacun commence déjà à s'investir pour faire du cinquantenaire des 17 pays africains dont la Côte d'Ivoire une réussite. Après les speechs, place à la fiesta. Les Ivoiriens se sont éclatés au son des décibels poussés à fond par un «Dj», lui aussi expatrié. Auparavant, des artistes ivoiriens, Ami Belle ex-Djolem et Doux Mariam, le groupe Icoma (Ivoire Congo Mali) et le reggae (-) man Sydney ont chanté pour interpeller l'auditoire et appeler à l'unité, la reconnaissance au Mali et la prévention contre le Sida.
Ce même vendredi, à la demande du Coficim, plusieurs mosquées et églises ont prié pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire.
Ousmane Diallo Envoyé spécial
Double cérémonie le 7 août à Bamako pour célébrer le 49ème anniversaire de la Côte d'Ivoire. D'abord le cocktail offert à partir de 19h par la chancellerie ivoirienne au Mali, ensuite, de 21h au petit matin, une fête populaire réunissant plus de 200 ressortissants ivoiriens et des amis de la Côte d'Ivoire. Le cocktail terminé, cap sur la «Primature», un maquis ivoirien sis à Badalabougou-Sema, sur la rive gauche du fleuve Niger. A l'invitation du Comité d'organisation de la fête d'indépendance de la Côte d'ivoire au Mali (Coficim) la foule de convives arrive avec des banderoles aux slogans évocateurs : «Consolidons l'esprit de paix et de solidarité», «Fête de l'intégration africaine»... Pour Jacques Kouassi Bénié, président du Coficim, il faut avant tout «remercier cette formidable terre d'accueil qu'est le Mali». Il a demandé à ses compatriotes d'être fiers de leur nationalité et d'en être des dignes représentants. «Il faut que la communauté s'organise, car l'Aim (Association des ivoiriens au Mali) est inopérante. Nous devons créer une structure plus dynamique et plus solidaire», a-t-il souhaité. Tah Bertin, premier président des Ivoiriens au Mali, a exhorté ses frères à l'union : «Regardez Jacques Kouassi. Il est de l'Est et moi de l'Ouest. Il est Rdr et moi Fpi. C'est pourtant mon ami et mon frère», a-t-il soutenu. Dr Kouamé Adama, délégué du Pdci Rda, s'est réjoui de ce que ces manifestations aient permis de combler «le vide créé par le manque de structure formelle». Pour Brissi Ignace, président de l'Aim agonisante, par ailleurs président des Communautés africaines au Mali, il faut que chacun commence déjà à s'investir pour faire du cinquantenaire des 17 pays africains dont la Côte d'Ivoire une réussite. Après les speechs, place à la fiesta. Les Ivoiriens se sont éclatés au son des décibels poussés à fond par un «Dj», lui aussi expatrié. Auparavant, des artistes ivoiriens, Ami Belle ex-Djolem et Doux Mariam, le groupe Icoma (Ivoire Congo Mali) et le reggae (-) man Sydney ont chanté pour interpeller l'auditoire et appeler à l'unité, la reconnaissance au Mali et la prévention contre le Sida.
Ce même vendredi, à la demande du Coficim, plusieurs mosquées et églises ont prié pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire.
Ousmane Diallo Envoyé spécial