49 ans de vie d’un pays c’est peu et beaucoup à la fois. Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire a connu deux étapes. La période de gestion économique dans la communauté franco-africaine avec en 1946 l’ouverture du canal de Vridi et la construction du Port d’Abidjan. Sous l’impulsion d’Houphouët Boigny, le pays devient indépendant le 7 août 1960. Le premier président de la Côte d’Ivoire indépendante met très tôt ses concitoyens au travail. De l’héritage colonial à travers le binôme café -cacao, Houphouët Procède à la diversification des cultures. La Côte d’Ivoire devient exportateur de riz et inonde la sous-region. Au plan des infrastructures, un important investissement pour la construction des routes et des ponts est engagé. La Côte d’Ivoire est citée parmi les pays qui possèdent le meilleur réseau routier en Afrique. Puis survint la période de récession économique. Houphouët tient la barre et assure aux Ivoiriens un mieux -être. Après sa mort, plus rien en matière de programme de développement n’a été entrepris. Depuis 1993 date de sa disparition jusqu’à nos jours, on fait du surplace. Les arguments pour se dédouaner ne manquent pas : situation de guerre, conjoncture défavorable. Et pourtant, ce ne sont pas les moyens qui ont manqué. Des pluies de milliards aux PPTE en passant par le budget sécurisé, l’argent circule. Pour faire quoi ? Peut-être pour alimenter les caisses des sofas qui organisent des meetings de propagande politique. Le président Gbagbo a parlé : ‘’les Ivoiriens ne travaillent pas assez’’ mais au fait, de qui parle le PR ? Peut - être de ces jeunes qui sont constamment au palais pour racketter les autorités. Il faut que le président de la République balaie d’abord devant sa propre cour. Car un chef donne l’exemple.
Par N’da Jean Yves
Par N’da Jean Yves