Ses actions de lutte contre la drogue et les narcotrafiquants dans son pays lui ont valu la reconnaissance du Conseil international des managers africains (Cima). Qui lui a remis deux prix samedi, au "palais du peuple" de Conakry.
Le Capitaine Moussa Dadis Camara, Président de la République, Président du Conseil national pour la démocratie et pour le développement (Cndd) et Commandant en Chef des forces armées de la Guinée a reçu samedi, le "Grand trophée prestige de l'Afrique. Il enlève également l’Oscar du mérite pour son combat contre les narcotrafiquants et pour la moralisation économique". Ces deux prix lui ont été décernés le 11 juillet dernier, à l'hôtel le Méridien de Paris, par le Conseil international des managers africains (Cima), ces deux trophées ont été remis à l'homme fort de la Guinée par son "père spirituel", le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade. Créé sous les sages conseils de leurs excellences Félix Houphouët-Boigny (Côte d'Ivoire), Abdou Diouf (Sénégal) et Paul Biya du (Cameroun), en 1987 à Yaoundé au Cameroun, le Cima est un lieu d'échanges, de rencontres, de partenariat, pour évoquer les grandes questions qui agitent le continent. Pour le Colonel Mamadou Korka Diallo, ministre du commerce, de l'industrie et des Petites et Moyennes entreprises, par ailleurs, président du comité d'organisation de cette cérémonie, ces deux prix attribués au Président de la Guinée Conakry traduisent la vision que celui-ci a pour le peuple guinéen. En atteste, selon lui, le rapport de l'Organisation des Nations unies (Onu) sur la Guinée et a trait à la lutte efficace contre les narcotrafiquants de ce pays. En effet, la Guinée, selon les populations, était considérée comme l'une des plus grandes plaques tournantes de la drogue de la sous-région. L'ancien régime était, selon elles, au cœur de cette "grosse machine" d'enrichissement illicite. La preuve, l'un des fils du Général Lanssana Conté, et bien d'autres de l'ancien régime croupissent dans les geôles de la prison de Conakry pour son implication dans le trafic de drogue dans ce pays, si riche, mais, pourri par la corruption, la drogue…Expliquant le choix du Président guinéen, M. Sidi Abd Allah Sy, le Président du Conseil international des managers africains (Cima) a indiqué à travers ce geste, le travail que celui-ci est en train d'abattre depuis le 23 décembre dernier, au lendemain de la mort du Général Lanssana Conté. “Les autorités guinéennes sont en train de remettre le pays sur les rails du développement économique et social. Tout en mobilisant sa jeunesse et redynamisant les secteurs de l'éducation, de la culture, des sports, de la santé… " dit-il avec fierté.
Le sens d'une distinction
Mais la grande politique majeure qui est en train de se faire est, selon le Président du conseil international des managers africains, (Cima) le grand nettoyage engagé dans la lutte contre le trafic de la drogue, contre la corruption et pour l'assainissement des finances publiques. Qui, selon lui, sont les bases d'une relance économique solide et des investissements étrangers pour le pays. Visiblement heureux de recevoir ce prix, l'homme fort de la Guinée Conakry a dédié ses prix à l'Afrique gagnante". Ces prix reviennent à l'Afrique et au peuple guinéen", a dit le Commandant en Chef des armées de la Guinée. Qui, les a remis par la suite à son "père spirituel", le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade qui fut le premier Président de la République à reconnaître le régime guinéen. Pour ce dernier, son soutien à ce régime est tout à fait normal. "Je le soutiens parce qu'il a une grande volonté de défendre le peuple guinéen. Parce que, l'Afrique et particulièrement ce pays a trop souffert du gaspillage et de la corruption", a indiqué du haut de la tribune, le Président sénégalais. Et d'ajouter qu'à force de brader leurs ressources, certains pays n'en n'ont même plus. "Les Etats ont bradé leurs ressources. D'autres mêmes n'en n'ont plus. Si on n'arrête pas cela, on sème la misère. C'est pourquoi, j'ai décidé d'accompagner ce jeune Président qui, sait au moins où il va", a indiqué Me Abdoulaye Wade. Avant de dire sa fierté à l'endroit de son filleul. "J'ai décidé de te soutenir pour ta lutte. Je suis très fier. Je t'encourage. Tu as, avec tes amis du Cndd, ramassé ce pouvoir dans la rue. Vous l'avez fait par sentiment de patriotisme. Et depuis lors, vous êtes en train de faire un travail noble en vous attaquant à des gens avides qui ont mis votre pays à genoux", a indiqué une fois de plus le Président sénégalais.
Pourquoi je lutte contre les drogues et les marco
Après cette cérémonie, le nouvel homme fort de Conakry a, au cours d'une conférence de presse tenue dans la salle d'Art de la maison du peuple de Conakry, expliqué les raisons fondamentales de sa lutte contre les narcotrafiquants et de tous ceux qui ont mis son pays dans cet état. "La drogue, fait-il remarquer, cause un énorme préjudice non seulement au peuple guinéen, mais à tous les opérateurs économiques. C'est pourquoi, j'ai décidé de la combattre pour redorer l'image de marque de mon pays", a insisté le Commandant en Chef du Cndd. Qui fait remarquer au passage qu'avant lui, le pays était à genoux. "Le code minier de notre pays n'a jamais été respecté dans ce pays. Tout était caché. Plus de huit (8) tonnes d'or ont disparu de la banque centrale", révèle Dadis. Qui ne comprend pas que depuis 1959, date de l'accession de son pays à l'indépendance, il ne dispose ni d'électricité encore moins de système d'adduction d'encadrement indispensables pour l'ensemble de la population. "Les commerçants de drogue, les criminels, les corrupteurs seront tous châtiés", indique- t-il. Ma lutte, fait encore remarquer le Président du Cndd est de donner un exemple à la jeunesse africaine, mais surtout de rassurer tous les opérateurs économiques. Car, ces derniers ont beaucoup souffert des mains de ceux qui ont dirigé ce pays. Pour Dadis Camara, celle-ci est en train d'être payé. Parce qu'ils sont désormais en sécurité. Et d'ajouter que la faute n'est pas de la volonté de ces opérateurs mais, plutôt des traîtres, des corrompus et des voleurs. Parlant de la politique de son pays et de quelques grincements de dents des leaders politiques, le Colonel Dadis n'est pas allé du dos de la cuillère pour asséner ses vérités. "La Guinée est un pays où il y a quelques manipulateurs très dangereux. Ils racontent n'importe quoi sur Internet. C'est du racisme". Pour lui, tous ceux qui s'agitent ne pourront pas faire ce qu'il a fait en sept mois de pouvoir. "La lutte contre la drogue est très risquée. Il y a la mort à côté. Ceux qui crient ne pourront rien faire. Car, il y a malheureusement des millions de dollars dans ce commerce illicite. Ils crient alors qu'ils ont tous les mains sales. On aurait dû les arrêter. Nous les avons laissés par pur respect", lance-t-il. Des élections, Dadis dit ceci : "Il revient au peuple guinéen de décider de sa date. Moi, je ne ferais qu'appliquer. Ceux qui réclament les élections aujourd'hui, ne sont pas sincères. Ils se prostituent auprès de certains chefs de l'Etat. Ils sont des assoiffés du pouvoir", a ajouté le Président guinéen. Et de dire à tous ceux qui, selon lui, pensent diriger ce pays sur la base ethnique qu'ils ne pourront rien faire. "Ceux qui veulent diriger la Guinée sur la base ethnique perdent leur temps. Parce que, les Guinéens vont se rebeller contre eux. Car, il ne s'agit pas d'ethnie en Guinée. Toutes les ethnies se valent dans ce pays", a-t-il averti. Avant d'ajouter qu'il ne présentera pas à ces élections. "Le Cndd et moi avons donné notre parole. Je ne me présenterai pas aux élections. Cependant, si je le veux, je fais. Parce que, personne n'a de crédit sur moi. Je suis aussi, citoyen guinéen", a fait remarquer le Colonel Président Moussa Dadis Camara.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à Conakry, Guinée
Le Capitaine Moussa Dadis Camara, Président de la République, Président du Conseil national pour la démocratie et pour le développement (Cndd) et Commandant en Chef des forces armées de la Guinée a reçu samedi, le "Grand trophée prestige de l'Afrique. Il enlève également l’Oscar du mérite pour son combat contre les narcotrafiquants et pour la moralisation économique". Ces deux prix lui ont été décernés le 11 juillet dernier, à l'hôtel le Méridien de Paris, par le Conseil international des managers africains (Cima), ces deux trophées ont été remis à l'homme fort de la Guinée par son "père spirituel", le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade. Créé sous les sages conseils de leurs excellences Félix Houphouët-Boigny (Côte d'Ivoire), Abdou Diouf (Sénégal) et Paul Biya du (Cameroun), en 1987 à Yaoundé au Cameroun, le Cima est un lieu d'échanges, de rencontres, de partenariat, pour évoquer les grandes questions qui agitent le continent. Pour le Colonel Mamadou Korka Diallo, ministre du commerce, de l'industrie et des Petites et Moyennes entreprises, par ailleurs, président du comité d'organisation de cette cérémonie, ces deux prix attribués au Président de la Guinée Conakry traduisent la vision que celui-ci a pour le peuple guinéen. En atteste, selon lui, le rapport de l'Organisation des Nations unies (Onu) sur la Guinée et a trait à la lutte efficace contre les narcotrafiquants de ce pays. En effet, la Guinée, selon les populations, était considérée comme l'une des plus grandes plaques tournantes de la drogue de la sous-région. L'ancien régime était, selon elles, au cœur de cette "grosse machine" d'enrichissement illicite. La preuve, l'un des fils du Général Lanssana Conté, et bien d'autres de l'ancien régime croupissent dans les geôles de la prison de Conakry pour son implication dans le trafic de drogue dans ce pays, si riche, mais, pourri par la corruption, la drogue…Expliquant le choix du Président guinéen, M. Sidi Abd Allah Sy, le Président du Conseil international des managers africains (Cima) a indiqué à travers ce geste, le travail que celui-ci est en train d'abattre depuis le 23 décembre dernier, au lendemain de la mort du Général Lanssana Conté. “Les autorités guinéennes sont en train de remettre le pays sur les rails du développement économique et social. Tout en mobilisant sa jeunesse et redynamisant les secteurs de l'éducation, de la culture, des sports, de la santé… " dit-il avec fierté.
Le sens d'une distinction
Mais la grande politique majeure qui est en train de se faire est, selon le Président du conseil international des managers africains, (Cima) le grand nettoyage engagé dans la lutte contre le trafic de la drogue, contre la corruption et pour l'assainissement des finances publiques. Qui, selon lui, sont les bases d'une relance économique solide et des investissements étrangers pour le pays. Visiblement heureux de recevoir ce prix, l'homme fort de la Guinée Conakry a dédié ses prix à l'Afrique gagnante". Ces prix reviennent à l'Afrique et au peuple guinéen", a dit le Commandant en Chef des armées de la Guinée. Qui, les a remis par la suite à son "père spirituel", le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade qui fut le premier Président de la République à reconnaître le régime guinéen. Pour ce dernier, son soutien à ce régime est tout à fait normal. "Je le soutiens parce qu'il a une grande volonté de défendre le peuple guinéen. Parce que, l'Afrique et particulièrement ce pays a trop souffert du gaspillage et de la corruption", a indiqué du haut de la tribune, le Président sénégalais. Et d'ajouter qu'à force de brader leurs ressources, certains pays n'en n'ont même plus. "Les Etats ont bradé leurs ressources. D'autres mêmes n'en n'ont plus. Si on n'arrête pas cela, on sème la misère. C'est pourquoi, j'ai décidé d'accompagner ce jeune Président qui, sait au moins où il va", a indiqué Me Abdoulaye Wade. Avant de dire sa fierté à l'endroit de son filleul. "J'ai décidé de te soutenir pour ta lutte. Je suis très fier. Je t'encourage. Tu as, avec tes amis du Cndd, ramassé ce pouvoir dans la rue. Vous l'avez fait par sentiment de patriotisme. Et depuis lors, vous êtes en train de faire un travail noble en vous attaquant à des gens avides qui ont mis votre pays à genoux", a indiqué une fois de plus le Président sénégalais.
Pourquoi je lutte contre les drogues et les marco
Après cette cérémonie, le nouvel homme fort de Conakry a, au cours d'une conférence de presse tenue dans la salle d'Art de la maison du peuple de Conakry, expliqué les raisons fondamentales de sa lutte contre les narcotrafiquants et de tous ceux qui ont mis son pays dans cet état. "La drogue, fait-il remarquer, cause un énorme préjudice non seulement au peuple guinéen, mais à tous les opérateurs économiques. C'est pourquoi, j'ai décidé de la combattre pour redorer l'image de marque de mon pays", a insisté le Commandant en Chef du Cndd. Qui fait remarquer au passage qu'avant lui, le pays était à genoux. "Le code minier de notre pays n'a jamais été respecté dans ce pays. Tout était caché. Plus de huit (8) tonnes d'or ont disparu de la banque centrale", révèle Dadis. Qui ne comprend pas que depuis 1959, date de l'accession de son pays à l'indépendance, il ne dispose ni d'électricité encore moins de système d'adduction d'encadrement indispensables pour l'ensemble de la population. "Les commerçants de drogue, les criminels, les corrupteurs seront tous châtiés", indique- t-il. Ma lutte, fait encore remarquer le Président du Cndd est de donner un exemple à la jeunesse africaine, mais surtout de rassurer tous les opérateurs économiques. Car, ces derniers ont beaucoup souffert des mains de ceux qui ont dirigé ce pays. Pour Dadis Camara, celle-ci est en train d'être payé. Parce qu'ils sont désormais en sécurité. Et d'ajouter que la faute n'est pas de la volonté de ces opérateurs mais, plutôt des traîtres, des corrompus et des voleurs. Parlant de la politique de son pays et de quelques grincements de dents des leaders politiques, le Colonel Dadis n'est pas allé du dos de la cuillère pour asséner ses vérités. "La Guinée est un pays où il y a quelques manipulateurs très dangereux. Ils racontent n'importe quoi sur Internet. C'est du racisme". Pour lui, tous ceux qui s'agitent ne pourront pas faire ce qu'il a fait en sept mois de pouvoir. "La lutte contre la drogue est très risquée. Il y a la mort à côté. Ceux qui crient ne pourront rien faire. Car, il y a malheureusement des millions de dollars dans ce commerce illicite. Ils crient alors qu'ils ont tous les mains sales. On aurait dû les arrêter. Nous les avons laissés par pur respect", lance-t-il. Des élections, Dadis dit ceci : "Il revient au peuple guinéen de décider de sa date. Moi, je ne ferais qu'appliquer. Ceux qui réclament les élections aujourd'hui, ne sont pas sincères. Ils se prostituent auprès de certains chefs de l'Etat. Ils sont des assoiffés du pouvoir", a ajouté le Président guinéen. Et de dire à tous ceux qui, selon lui, pensent diriger ce pays sur la base ethnique qu'ils ne pourront rien faire. "Ceux qui veulent diriger la Guinée sur la base ethnique perdent leur temps. Parce que, les Guinéens vont se rebeller contre eux. Car, il ne s'agit pas d'ethnie en Guinée. Toutes les ethnies se valent dans ce pays", a-t-il averti. Avant d'ajouter qu'il ne présentera pas à ces élections. "Le Cndd et moi avons donné notre parole. Je ne me présenterai pas aux élections. Cependant, si je le veux, je fais. Parce que, personne n'a de crédit sur moi. Je suis aussi, citoyen guinéen", a fait remarquer le Colonel Président Moussa Dadis Camara.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Envoyé spécial à Conakry, Guinée