1992, c’est l’année de naissance de l’Association des jeunes musulmans en Côte d’Ivoire (Ajmci). En 17 années d’existence, l’Ajmci est parvenu à s’implanter sur toute l’entendue du territoire national et à tisser un dense réseau organisationnel. Une performance qui demeure, selon ses responsables, l’un de ses meilleurs acquis. Depuis sa création, l’association musulmane a posé plusieurs actions en vue de véhiculer sa conception de l’Islam. Elle a mis sur pied deux activités à caractère national : la caravane d’appel et d’actions sociales et le Festival des arts et de la culture islamique (Fenaci). La formation de ses membres, leur intégration socio-économique, l’acquisition d’un patrimoine immobilier et mobilier et une plus grande responsabilisation des femmes sont autant de piliers sur lesquels reposent jusqu’à ce jour les activités de l’Ajmci. Ces actions lui ont permis d’acquérir une place de choix dans le milieu des associations de jeunesses religieuses. Cependant, à l’image de toute organisation humaine, elle est influencée par l’évolution de l’environnement social, politique, économique et culturel. Ce qui exige d’elle de réajuster ses objectifs afin de s’adapter au monde actuel. Son sixième congrès ordinaire qui se tient à partir de ce jeudi jusqu’au dimanche, répond à ce souci d’adaptation. Le thème des assises, « Face aux enjeux actuels de la Côte d’Ivoire, quels rôles de la jeunesse musulmane dans la reconstruction post-crise », exprime clairement les ambitions de l’association dirigée présentement par Nurdine Oyéwolé. Au terme des travaux, l’Ajmci définira les grands axes de son programme futur.
BKI
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