Le Bts des filières tertiaires qui devait se dérouler du 27 juillet au 03 août 2009 n'a pu se tenir jusqu'à ce jour.
Les fondateurs d'établissements supérieurs privés ont tenu hier mercredi 12 Août 2009 une assemblée générale (A.G) dans un hôtel de la commune du Plateau. Le porte-parole du directoire, Dr Alété Aka, a signifié qu'il était question de faire le compte rendu des travaux effectués par le directoire. Ils ont trouvé qu'il était impossible d'ouvrir les portes de leurs établissements puisqu'un terrain d'entente n'a pas été trouvé avec l'Etat. Selon lui, des démarches ont été menées auprès du trésor, des ministres de l'enseignement supérieur et de l'économie tout en espérant que des solutions allaient en découler. Mais rien n'y fit. Il ressort de l'intervention de Dr Alété Aka que l'Etat doit des arriérés depuis l'année scolaire 2006-2007. Sur trois années académiques non soldées, ce n'est que celle de 2006-2007 qui a été soldée le 06 août dernier à hauteur de 730 millions FCFA. A entendre Dr Aka, cette histoire du non paiement de leur dû les met dans des situations très pénibles. Car, les fondateurs avaient commencé l'examen du Bts le 13 juin dernier pensant que l'Etat résoudrait le problème. Il a, par ailleurs, confié que lors des examens, ce sont des investissements qui s'imposent à eux. C'est-à-dire que bon nombre de choses doivent être renouvelées au sein de l'établissement, tels que les ordinateurs et d'autres infrastructures. Etant sensibles à la qualité de l'enseignement, les fondateurs réclament 50% du passif depuis 2006 à 2009. ''Les établissements restent fermés. Ce que nous faisons est un acte de développement. La Côte d'Ivoire, qui était la direction de l'éducation dans la sous région, est délaissée aujourd'hui pour des pays comme le Maroc, ces deux dernières années'', a déclaré M. Koné Lama, fondateur de Gecos Formation. En tout et pour tout, l'Etat doit 45 milliards et les fondateurs demandent qu'on leur paye 7,6 milliards. Ils disent être préoccupés par la réouverture des écoles et c'est pourquoi ils demandent que l'Etat fasse un effort. Dr Aka a confié également que chaque année, l'Etat débourse la somme de 40 milliards pour les trois universités, à savoir : Abobo-Adjamé, Cocody et Bouaké. Mais, les grandes écoles privées n'entrent pas en possession de leur argent. ''Si on ne veut pas voir l'école disparaître, que 50% du passif soient restitués''.
Nathalie Kassi
Les fondateurs d'établissements supérieurs privés ont tenu hier mercredi 12 Août 2009 une assemblée générale (A.G) dans un hôtel de la commune du Plateau. Le porte-parole du directoire, Dr Alété Aka, a signifié qu'il était question de faire le compte rendu des travaux effectués par le directoire. Ils ont trouvé qu'il était impossible d'ouvrir les portes de leurs établissements puisqu'un terrain d'entente n'a pas été trouvé avec l'Etat. Selon lui, des démarches ont été menées auprès du trésor, des ministres de l'enseignement supérieur et de l'économie tout en espérant que des solutions allaient en découler. Mais rien n'y fit. Il ressort de l'intervention de Dr Alété Aka que l'Etat doit des arriérés depuis l'année scolaire 2006-2007. Sur trois années académiques non soldées, ce n'est que celle de 2006-2007 qui a été soldée le 06 août dernier à hauteur de 730 millions FCFA. A entendre Dr Aka, cette histoire du non paiement de leur dû les met dans des situations très pénibles. Car, les fondateurs avaient commencé l'examen du Bts le 13 juin dernier pensant que l'Etat résoudrait le problème. Il a, par ailleurs, confié que lors des examens, ce sont des investissements qui s'imposent à eux. C'est-à-dire que bon nombre de choses doivent être renouvelées au sein de l'établissement, tels que les ordinateurs et d'autres infrastructures. Etant sensibles à la qualité de l'enseignement, les fondateurs réclament 50% du passif depuis 2006 à 2009. ''Les établissements restent fermés. Ce que nous faisons est un acte de développement. La Côte d'Ivoire, qui était la direction de l'éducation dans la sous région, est délaissée aujourd'hui pour des pays comme le Maroc, ces deux dernières années'', a déclaré M. Koné Lama, fondateur de Gecos Formation. En tout et pour tout, l'Etat doit 45 milliards et les fondateurs demandent qu'on leur paye 7,6 milliards. Ils disent être préoccupés par la réouverture des écoles et c'est pourquoi ils demandent que l'Etat fasse un effort. Dr Aka a confié également que chaque année, l'Etat débourse la somme de 40 milliards pour les trois universités, à savoir : Abobo-Adjamé, Cocody et Bouaké. Mais, les grandes écoles privées n'entrent pas en possession de leur argent. ''Si on ne veut pas voir l'école disparaître, que 50% du passif soient restitués''.
Nathalie Kassi