Les mots me paraissent indigents pour traduire mon émotion. Pourtant les souvenirs se pressent, ils affluent, ils convergent vers ce que tu fus et ce que fut ta vie. Mais que sais-je de toi finalement?
Une naissance dont tu étais très fier, un nom que tu as magnifié, des fonctions honorables. Ce sont des aspects auxquels je pourrais me limiter pour te rendre hommage, mais il existe d’autres attributs en toi qui méritent admiration et respect plus que les pompeux titres qui n’émerveillent que le vulgaire thuriféraire : tes qualités personnelles, bien naturelles, imposant les égards et méritant la reconnaissance de tous ceux qui t’ont connu. Avec chacun, par ton amour de l’humanité, tu as su tisser une relation forte et unique. Cependant le slogan, toujours le même confessant une espérance et une confiance sereines, se résume dans les propos suivants d’André Gide : « …Ose devenir qui tu es…Sache te redire sans cesse : ‘Il ne tient qu’à moi »
Ce que tu as reçu de la vie et dans ta vie, tu ne l’as pas gardé pour toi. Tu l’as donné avec joie sans ostentation, tu l’as offert entièrement sans réserve, tu l’as partagé avec discernement mais sans discrimination …
Pour toutes ces raisons, j’invite tous ceux qui te pleurent à te retrouver dans ce passage de la Sagesse 2,23 ; 3,1-6.9. En voici les premiers versets :
« Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même. La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaients morts ; Leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance, ils avaient déjà l’immortalité.» En la disparition de Frédéric Guédé Guinan, ce ne sont pas ses enfants, la ville de Daloa qu’il aimait tant ou le RDR qui sont les seuls perdants mais c’est la Côte d`Ivoire tout entière qui vient de perdre un fils, un manager du développement, un acteur de l’innovation technologique, Enfants de Frédéric, éduqués sous les yeux et par les exemples d’un père connu pour son courage, sa volonté et son ardeur au travail, marchez sur ses traces en endossant ses vertus !!!… Ivoiriens et particulièrement citoyens de Daloa, permettez que je vive à vos côtés, unis par la pensée, ce moment douloureux. La mort n’est pas l’obscurité, mais la lampe qui s’éteint car le jour se lève (Anonyme). Ainsi Guédé Guina, il restera de toi ce que tu as semé…, qui germera… et qui fleurira…car Guédé Guina, tu as semé en terre fertile …terre qui continuera à sentir ta présence vibrante de lucidité, de courage et de confiance.
Guédé Guina, repose en paix !
Une naissance dont tu étais très fier, un nom que tu as magnifié, des fonctions honorables. Ce sont des aspects auxquels je pourrais me limiter pour te rendre hommage, mais il existe d’autres attributs en toi qui méritent admiration et respect plus que les pompeux titres qui n’émerveillent que le vulgaire thuriféraire : tes qualités personnelles, bien naturelles, imposant les égards et méritant la reconnaissance de tous ceux qui t’ont connu. Avec chacun, par ton amour de l’humanité, tu as su tisser une relation forte et unique. Cependant le slogan, toujours le même confessant une espérance et une confiance sereines, se résume dans les propos suivants d’André Gide : « …Ose devenir qui tu es…Sache te redire sans cesse : ‘Il ne tient qu’à moi »
Ce que tu as reçu de la vie et dans ta vie, tu ne l’as pas gardé pour toi. Tu l’as donné avec joie sans ostentation, tu l’as offert entièrement sans réserve, tu l’as partagé avec discernement mais sans discrimination …
Pour toutes ces raisons, j’invite tous ceux qui te pleurent à te retrouver dans ce passage de la Sagesse 2,23 ; 3,1-6.9. En voici les premiers versets :
« Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même. La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaients morts ; Leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance, ils avaient déjà l’immortalité.» En la disparition de Frédéric Guédé Guinan, ce ne sont pas ses enfants, la ville de Daloa qu’il aimait tant ou le RDR qui sont les seuls perdants mais c’est la Côte d`Ivoire tout entière qui vient de perdre un fils, un manager du développement, un acteur de l’innovation technologique, Enfants de Frédéric, éduqués sous les yeux et par les exemples d’un père connu pour son courage, sa volonté et son ardeur au travail, marchez sur ses traces en endossant ses vertus !!!… Ivoiriens et particulièrement citoyens de Daloa, permettez que je vive à vos côtés, unis par la pensée, ce moment douloureux. La mort n’est pas l’obscurité, mais la lampe qui s’éteint car le jour se lève (Anonyme). Ainsi Guédé Guina, il restera de toi ce que tu as semé…, qui germera… et qui fleurira…car Guédé Guina, tu as semé en terre fertile …terre qui continuera à sentir ta présence vibrante de lucidité, de courage et de confiance.
Guédé Guina, repose en paix !