Gbi de Fer est un célèbre comédien ivoirien. Il est responsable de la compagnie Djeli Théâtre de Yopougon. Depuis un moment, l`homme s`est lancé dans l`aventure cinématographique. La preuve, il a sorti la semaine dernière, son tout nouveau film intitulé Rouge Noire. Le quotidien Le Temps l`a rencontré. Entretien.
Vous intervenez dans le film Rouge Noire qui vient de sortir. De quoi s`agit-il ?
Il s`agit de l`histoire d`un pauvre analphabète qui prend la vie du bon côté. Il a deux femmes, l’une de teint noir et l`autre de teint clair. Mais comme il est analphabète, au lieu de les appeler par leur nom, il les appelle rouge noire. Et il aime la noire au détriment de la rouge. Mais il s`avère que c`est avec la rouge qu`il a eu un enfant. Ce dernier a réussi socialement, mais ne l`a pas reconnu. Il y a donc des oppositions dans la famille quand le père tente un rapprochement avec son fils. La mère oppose un refus catégorique.
Comment vous vous êtes senti dans ce film ?
Je suis un acteur. Tout rôle qu`on m`attribue, je le campe. Et j`estime que j`ai bien joué mon rôle. Aux téléspectateurs d`en juger.
Gbi de Fer s`est-il retrouvé dans ce film à l`issue d`un casting ?
Vous savez, ce film est fait par moi. J`ai également assuré la direction artistique.
Et la production ?
C`est un ami du nom de Assoumou qui m`a aidé à le produire. C`est-à-dire le financement. Vous savez, nous avons des scénarii, mais nous avons des problèmes de financement. C`est ainsi que j`ai trouvé T. Assoumou qui m`a aidé à réaliser ce film à hauteur de 2 000 000 de F cfa.
C`est un début au cinéma pour Gbi de Fer ?
Oh, c`est une façon de parler que je n`aime pas (il s`énerve). Parce que je suis un acteur de théâtre. C`est comme vous pouvez vous retrouvez dans un hebdo. Vous êtes dans un quotidien, demain dans un hebdo et après demain dans un mensuel. Moi, je suis un acteur. Donc jouer dans un film est un aboutissement logique dans le cadre de ma profession. Un film n`est pas supérieur à une pièce de théâtre monté sur place et vice versa.
Quels sont les auteurs ivoiriens qui interviennent dans ce film ?
Il y a mon ami Gaston Jupon, Prince Bill , Gooré Michel, Diomandé Mamadou, Marie Brank…
Quel rôle campez-vous dans ce film ?
Je suis le monsieur qui s`est marié aux deux femmes noire et rouge.
Quel message voulez-vous faire passer à travers ce film?
Je voudrais dire à travers ce film que, quand on met un enfant au monde, il faut le reconnaître et l`aimer. Parce que c`est un don de Dieu. Cela dit, il faut assumer ses responsabilités. C`est-à-dire suivre l`évolution de l`enfant jusqu`à ce qu`il devienne adulte. Pour éviter de remplir les pouponnières et les orphelinats.
Avec quel état d`âme faites-vous ce premier pas au cinéma?
Mais il n`y a pas de changement dans ma vie. Pour moi, c`est un aboutissement logique. Ce n`est même pas mon premier film. J`ai tourné un film avec Jacob, un burkinabé, après Rouge Noire et j`ai encore un autre film intitulé scandale dans la famille pour lequel, j`ai rendez-vous avec M. Brou Amessan, directeur général de la Rti.
Quelle perspective s`offre à vous ?
L`horizon est bon et très bon d`ailleurs. Tout simplement, je prends mon temps. Parce que je sais où je vais. Rien ne sert de courir. Mais il faut arriver à temps.
A combien peut-on estimer le budget de Rouge-Noire ?
Les 26 minutes de Rouge-Noire nous sont revenues à 5 600 000 F par épisode. Or, nous avons 24 épisodes pour Rouge-Noire.
Comment ce film sera-t-il diffusé ?
Rouge-Noire va passer à la télévision ivoirienne tous les samedis à partir de 19 h. Les sponsors et les annonceurs qui viendront nous permettront de rentabiliser nos dépenses. Parce qu`en Côte d`Ivoire, il y a des personnes qui aiment dire qu`ils ont les moyens. Or, ils n`en ont même pas. Ils sont incapables d`aider des gens qui ont l`intelligence mais qui n`ont pas de moyens.
Kiprindé Sonia
Vous intervenez dans le film Rouge Noire qui vient de sortir. De quoi s`agit-il ?
Il s`agit de l`histoire d`un pauvre analphabète qui prend la vie du bon côté. Il a deux femmes, l’une de teint noir et l`autre de teint clair. Mais comme il est analphabète, au lieu de les appeler par leur nom, il les appelle rouge noire. Et il aime la noire au détriment de la rouge. Mais il s`avère que c`est avec la rouge qu`il a eu un enfant. Ce dernier a réussi socialement, mais ne l`a pas reconnu. Il y a donc des oppositions dans la famille quand le père tente un rapprochement avec son fils. La mère oppose un refus catégorique.
Comment vous vous êtes senti dans ce film ?
Je suis un acteur. Tout rôle qu`on m`attribue, je le campe. Et j`estime que j`ai bien joué mon rôle. Aux téléspectateurs d`en juger.
Gbi de Fer s`est-il retrouvé dans ce film à l`issue d`un casting ?
Vous savez, ce film est fait par moi. J`ai également assuré la direction artistique.
Et la production ?
C`est un ami du nom de Assoumou qui m`a aidé à le produire. C`est-à-dire le financement. Vous savez, nous avons des scénarii, mais nous avons des problèmes de financement. C`est ainsi que j`ai trouvé T. Assoumou qui m`a aidé à réaliser ce film à hauteur de 2 000 000 de F cfa.
C`est un début au cinéma pour Gbi de Fer ?
Oh, c`est une façon de parler que je n`aime pas (il s`énerve). Parce que je suis un acteur de théâtre. C`est comme vous pouvez vous retrouvez dans un hebdo. Vous êtes dans un quotidien, demain dans un hebdo et après demain dans un mensuel. Moi, je suis un acteur. Donc jouer dans un film est un aboutissement logique dans le cadre de ma profession. Un film n`est pas supérieur à une pièce de théâtre monté sur place et vice versa.
Quels sont les auteurs ivoiriens qui interviennent dans ce film ?
Il y a mon ami Gaston Jupon, Prince Bill , Gooré Michel, Diomandé Mamadou, Marie Brank…
Quel rôle campez-vous dans ce film ?
Je suis le monsieur qui s`est marié aux deux femmes noire et rouge.
Quel message voulez-vous faire passer à travers ce film?
Je voudrais dire à travers ce film que, quand on met un enfant au monde, il faut le reconnaître et l`aimer. Parce que c`est un don de Dieu. Cela dit, il faut assumer ses responsabilités. C`est-à-dire suivre l`évolution de l`enfant jusqu`à ce qu`il devienne adulte. Pour éviter de remplir les pouponnières et les orphelinats.
Avec quel état d`âme faites-vous ce premier pas au cinéma?
Mais il n`y a pas de changement dans ma vie. Pour moi, c`est un aboutissement logique. Ce n`est même pas mon premier film. J`ai tourné un film avec Jacob, un burkinabé, après Rouge Noire et j`ai encore un autre film intitulé scandale dans la famille pour lequel, j`ai rendez-vous avec M. Brou Amessan, directeur général de la Rti.
Quelle perspective s`offre à vous ?
L`horizon est bon et très bon d`ailleurs. Tout simplement, je prends mon temps. Parce que je sais où je vais. Rien ne sert de courir. Mais il faut arriver à temps.
A combien peut-on estimer le budget de Rouge-Noire ?
Les 26 minutes de Rouge-Noire nous sont revenues à 5 600 000 F par épisode. Or, nous avons 24 épisodes pour Rouge-Noire.
Comment ce film sera-t-il diffusé ?
Rouge-Noire va passer à la télévision ivoirienne tous les samedis à partir de 19 h. Les sponsors et les annonceurs qui viendront nous permettront de rentabiliser nos dépenses. Parce qu`en Côte d`Ivoire, il y a des personnes qui aiment dire qu`ils ont les moyens. Or, ils n`en ont même pas. Ils sont incapables d`aider des gens qui ont l`intelligence mais qui n`ont pas de moyens.
Kiprindé Sonia
