Le président élu de l'Aacia a maille à partir avec certains responsables de la Dgi, accusés de manœuvrer pour son renversement.
C’est une affaire de vie associative. Donc une affaire privée. Qui, si l'on n’y prend garde, risque de gripper la machine de recouvrement des impôts et de faire peser une grave menace sur cette régie capitale. l'une des mamelles nourricières de l'économie ivoirienne. De quoi s'agit-il ? Le samedi 28 juin 2008, Daniel Séa se faisait élire à la tête de l'Amicale des agents de constations des impôts et assimilés (Aacia), avec 57, 64 % des suffrages exprimés. Son mandat de deux ans, devait en toute logique courir jusqu'en juin 2010. Contre toute attente, selon des informations dont nous disposons, un " mystérieux " comité ad hoc, sous la dictée de l'Inspection générale adjoint des services fiscaux et la sous-direction de l'Action sociale, veut le contraindre à organiser une Assemblée générale le mois prochain, sous le prétexte de mauvaise gestion et l'accusation de bureau exécutif composé des gens de l'Ouest. M. Séa a beau brandir les textes rien n'y fit. "L'Inspection m'a rétorqué que le Président Laurent Gbagbo se voit aujourd'hui, contraint d'organiser les élections sous la pression en dehors des textes et que ça sera le cas pour moi", explique-t-il, avec un brin d'amertume. Certes, le putsch qui est au laboratoire est le fait de candidats malheureux, conduits par Monnet Elie. Mais, il n'en demeure pas moins vrai que Mme Chintoh B. Adrienne, la responsable de la sous-direction de l'Action sociale est accusée de tirer les ficelles. Et pour comprendre son inimité envers Séa, il faut remonter au 16 mars 2009, date à laquelle ce dernier lui a adressé un courrier pour s'interroger sur son intervention dans le fonctionnement de l'Aacia. Extrait : " … nous recevant, vous motiviez votre intervention par la saisine dont vous auriez été l'objet de la part des dissidents (dont l'identité n'a pas été déclinée) et qui nous accuserait de tribalisme et de mauvaise gestion. Prenant à votre cause cette accusation, vous m'invitiez également à vous faire le bilan de notre gestion financière. Par la présente, nous vous réitérons que le choix de nos collaborateurs ne trouve aucunement sa justification dans leur appartenance tribale ou religieuse (confère liste du bureau). Par ailleurs, pour ce qui est du bilan, nous vous faisons remarquer que l'Aacia est régie par des textes et des dispositions prévus à cet effet (articles 12 et 13 des statuts). Nous pensons donc humblement que si mauvaise gestion ou problème il y a, et si nécessaire était une médiation, elle aurait dû souhaiter que les textes s'appliquent afin de résoudre la question avant toute décision. Pis, alors que nous étions convoqués pour le 10 mars 2009, la sous-direction des Affaires sociales écrivait depuis le 6 mars 2009, à M. Affali afin de suspendre tout prélèvement au profit des organes de l'Aacia. Au regard de tout ce qui précède, la gestion par la sous-direction des affaires sociales de la situation qui prévaudrait nous apparaît partisane, et pas de nature à œuvrer à l'apaisement au niveau de notre Direction …". Voilà la " missive " qui, selon des indiscrétions, a déclenché l'ire de Mme Chintoh qui, dit-on, n'a pas apprécié que des ampliations soient adressées au Directeur général, Feh Késsé, et aux Dga. Surtout quand elle est royalement ignorée dans sa quête de faire suspendre les prélèvements au compte des organes de l'Aacia, cela en rajoute à son animosité envers le président élu. Qui, lui, ne souhaite pas que sa supérieure se tienne à équidistance des mouvements associatifs et non prendre faits et cause pour un "groupuscule". En attendant que la Direction générale règle définitivement cette affaire qui n'honore pas la Dgi, la menace de suspendre les ristournes du président de l'Aacia alourdit l'atmosphère au 4e étage de la Tour E. Notons que nos tentatives d'avoir Mme Chintoh sont restées vaines.
Tché Bi Tché.
zanbi05641405@yahoo.fr
C’est une affaire de vie associative. Donc une affaire privée. Qui, si l'on n’y prend garde, risque de gripper la machine de recouvrement des impôts et de faire peser une grave menace sur cette régie capitale. l'une des mamelles nourricières de l'économie ivoirienne. De quoi s'agit-il ? Le samedi 28 juin 2008, Daniel Séa se faisait élire à la tête de l'Amicale des agents de constations des impôts et assimilés (Aacia), avec 57, 64 % des suffrages exprimés. Son mandat de deux ans, devait en toute logique courir jusqu'en juin 2010. Contre toute attente, selon des informations dont nous disposons, un " mystérieux " comité ad hoc, sous la dictée de l'Inspection générale adjoint des services fiscaux et la sous-direction de l'Action sociale, veut le contraindre à organiser une Assemblée générale le mois prochain, sous le prétexte de mauvaise gestion et l'accusation de bureau exécutif composé des gens de l'Ouest. M. Séa a beau brandir les textes rien n'y fit. "L'Inspection m'a rétorqué que le Président Laurent Gbagbo se voit aujourd'hui, contraint d'organiser les élections sous la pression en dehors des textes et que ça sera le cas pour moi", explique-t-il, avec un brin d'amertume. Certes, le putsch qui est au laboratoire est le fait de candidats malheureux, conduits par Monnet Elie. Mais, il n'en demeure pas moins vrai que Mme Chintoh B. Adrienne, la responsable de la sous-direction de l'Action sociale est accusée de tirer les ficelles. Et pour comprendre son inimité envers Séa, il faut remonter au 16 mars 2009, date à laquelle ce dernier lui a adressé un courrier pour s'interroger sur son intervention dans le fonctionnement de l'Aacia. Extrait : " … nous recevant, vous motiviez votre intervention par la saisine dont vous auriez été l'objet de la part des dissidents (dont l'identité n'a pas été déclinée) et qui nous accuserait de tribalisme et de mauvaise gestion. Prenant à votre cause cette accusation, vous m'invitiez également à vous faire le bilan de notre gestion financière. Par la présente, nous vous réitérons que le choix de nos collaborateurs ne trouve aucunement sa justification dans leur appartenance tribale ou religieuse (confère liste du bureau). Par ailleurs, pour ce qui est du bilan, nous vous faisons remarquer que l'Aacia est régie par des textes et des dispositions prévus à cet effet (articles 12 et 13 des statuts). Nous pensons donc humblement que si mauvaise gestion ou problème il y a, et si nécessaire était une médiation, elle aurait dû souhaiter que les textes s'appliquent afin de résoudre la question avant toute décision. Pis, alors que nous étions convoqués pour le 10 mars 2009, la sous-direction des Affaires sociales écrivait depuis le 6 mars 2009, à M. Affali afin de suspendre tout prélèvement au profit des organes de l'Aacia. Au regard de tout ce qui précède, la gestion par la sous-direction des affaires sociales de la situation qui prévaudrait nous apparaît partisane, et pas de nature à œuvrer à l'apaisement au niveau de notre Direction …". Voilà la " missive " qui, selon des indiscrétions, a déclenché l'ire de Mme Chintoh qui, dit-on, n'a pas apprécié que des ampliations soient adressées au Directeur général, Feh Késsé, et aux Dga. Surtout quand elle est royalement ignorée dans sa quête de faire suspendre les prélèvements au compte des organes de l'Aacia, cela en rajoute à son animosité envers le président élu. Qui, lui, ne souhaite pas que sa supérieure se tienne à équidistance des mouvements associatifs et non prendre faits et cause pour un "groupuscule". En attendant que la Direction générale règle définitivement cette affaire qui n'honore pas la Dgi, la menace de suspendre les ristournes du président de l'Aacia alourdit l'atmosphère au 4e étage de la Tour E. Notons que nos tentatives d'avoir Mme Chintoh sont restées vaines.
Tché Bi Tché.
zanbi05641405@yahoo.fr
