L’autorité à la direction générale du budget et des finances est désormais incarnée par Tahi Michel Martial. Il a pris fonction en remplacement de Kouassi Kouamé rappelé à la Bceao. La passation des charges a eu lieu hier. Le nouveau directeur général a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur. Il a reconnu en lui l’abnégation au travail et le sens du travail bien fait. «En effet, de 1999 à aujourd’hui, en leader éclairé, vous avez à votre actif un bilan impressionnant : de la restructuration des services aux réformes audacieuses initiées pour l’avènement d’une administration financière moderne et performante en tant qu’outil stratégique de développement, au service des pouvoirs publics, des opérateurs économiques et du citoyen ivoirien», a-t-il dit. Il a par la suite invité l’ensemble du personnel à se serrer les coudes, à se mettre ensemble pour réussir les défis importants qui attendent la Côte d’Ivoire. «Ils sont nombreux, notamment l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE et la bonne exécution du programme de sortie de crise qui devra être couronnée par l’organisation de l’élection présidentielle», a-t-il expliqué. Pour mieux aborder les défis futurs, le directeur général sortant, Kouassi Kouamé, a présenté un bref bilan des actions menées. Il s’agit, entre autres, de la mise en place de la nouvelle nomenclature et le système intégré de gestion des finances publiques qui c’est à sa troisième version, l’informatisation complète de la direction générale, la mise en œuvre du logiciel de gestion de préparation du budget, le nouveau code des marchés publics. Il a également relevé la mise en œuvre du réseau informatique de comptabilité intégré, la mise en œuvre du logiciel «Solde-An 2000». Le directeur de cabinet, Koffi Ahoutou, en charge de superviser la passation des charges, a indiqué que le départ de l’ancien directeur général n’est pas un limogeage. «C’est depuis 1994 que Kouassi Kouamé sert la Côte d’Ivoire. Cadre de la Bceao, sa mise à disponibilité a été reconduite deux fois à titre exceptionnel. La Banque centrale l’a rappelé et la Côte d’Ivoire est contrainte de le libérer. C’est d’ailleurs lui-même qui a proposé son successeur». J-S Lia
Économie Publié le vendredi 14 août 2009 | Notre Voie