Transformation du cacao et du cafe - Les planteurs ivoiriens intéressés par une offre brésilienne

“Mon vœu est de voir un jour les producteurs du café et du cacao ivoiriens transformer leurs produits avant d'aller à l'exportation. Afin de leur permettre d'avoir une plus grande plus-value. Il en est de même pour les importations du bétail. Il faudra arrêter l'importation du bétail sur pied ". S'exprimait le Président de la République Laurent Gbagbo, lors de la visite qu'il a effectuée il y a quelques mois, dans les locaux de l'usine Chocodi Sa à Vridi. Les membres du conseil des sages de la filière café-cacao que dirige le doyen Georges Bléhoué Aka semblent avoir entendu cet appel. Ils multiplient depuis des contacts à travers le monde entier. Après Sem Lennon Walker, ancien Ambassadeur des Usa en Côte d'Ivoire qui est venu récemment rencontrer les producteurs au nom des chocolatiers de son pays. Ce fut le jeudi 13 août que des responsables de Sousa Ramos Group, une structure brésilienne qui a pris langue avec les producteurs de la Côte d'Ivoire. Cette rencontre a eu lieu au siège du conseil national des sages à Cocody. Conduite par Mme Elizabeth Edwirges Alves, Assistant exécutive du groupe, cette délégation a indiqué aux membres du Cns qu'elle entend les accompagner dans les technologies modernes, leur domaine de prédilection. Notamment dans la mise en place de petites unités de transformations familiales ou industrielles, pour la production des produits semi finis. Afin d'aider ceux-ci à avoir des revenus plus conséquents. Car, explique- t-elle, cette démarche est une parfaite réussite dans son pays. Où les producteurs, à partir de leurs plantations font la transformation sur place. Ces unités, selon elles, peuvent transformer entre 200 kg et 800 kg l'heure. Le coût est estimé entre 76 et 281 millions de Fcfa pour le cacao et 300 millions de Fcfa pour le café. Les membres du comité de sages présents à cette rencontre se sont montrés intéressés à ces différentes propositions du Sousa Ramos Group. " Nous épousons cette technologie. Cela rentre dans le cadre de la politique d'industrialisation du chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Car, une fois ces unités installées, le paysan ivoirien aura l'avantage de vendre son produit à des prix plus rentables et compétitifs ", a fait savoir le Président du conseil national des sages, Georges Bléhoué Aka. Pour lui, l'installation d'une unité test dans les jours à venir serait mieux. Car, les producteurs en ont besoin. Mme Elizabeth Edwirges Alves, a promis d'atteler rapidement pour satisfaire les producteurs ivoiriens.
Joseph Atoumgbré
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