Les émissions de vacances de la Radio télévision ivoirienne sont dans l`impasse. La Rti n`a pas accès depuis samedi aux locaux du Palais de la culture.
« Le Palais de culture restera fermé à la Radio télévision ivoirienne (Rti), tant que je n`aurai pas un droit de réponse à la télévision nationale». Cette phrase du Directeur général (Dg) du Palais de la culture, Sidiki Bakaba, traduit l`évolution de la crise entre les deux directions générales. Le premier responsable du Palais de la culture entend protester contre l`usage de l`antenne de la télévision nationale par Issa Sangaré Yérésso pour « raconter des contre-vérités ». Il a ainsi demandé un droit de réponse qui, jusque-là, ne lui a pas été accordé. Pour rappel, le torchon brûle entre les deux maisons depuis samedi suite au report des émissions de vacance « Variétoscope » et « Podium » à cause d`une grève des agents du Palais de la culture. Et, les flammes ont pris comme un feu de brousse après une déclaration dimanche, de l`inspecteur de la Rti, responsable des émissions de vacance, Issa Sangaré Yeresso, sur la même chaîne. Il accuse le directeur du Palais de la culture d`avoir monté de toutes pièces cette grève et de faire de la surenchère en ce qui concerne les émissions de la Rti. Selon lui, le Palais de la culture, étant une propriété de l`Etat de Côte d`Ivoire, doit faire la promotion de la culture ivoirienne. Cette déclaration, qui a été diffusée plusieurs fois par la chaîne de télévision nationale, est relayée, selon Sidiki Bakaba par des animateurs qui ont pris leur bâton de pèlerin pour faire campagne contre lui, et qui le présentent comme l`obstacle principal. Dans sa rencontre avec la presse, hier, le directeur du Palais de la culture a rappelé les sacrifices qu`il a consentis pour permettre le déroulement de ces émissions au sein de son établissement. Il ne comprend pas les protestations de M. Sangaré qui, selon lui, négociait une réduction de 60% pour ne payer que 40%. Une faveur que sa maison a toujours accordée à la Rti. « C`est donc cet argument qu`il (Issa Sangaré) donne, sur les antennes quand il avoue ne payer que 800.000 Fcfa les années antérieures au lieu de 2 millions de Fcfa » confie M. Bakaba. Pour lui, le blocage de la signature du contrat de cette année est intervenu car Issa Sangaré a voulu faire signer un partenariat sur trois ans au lieu d`un an. Quant à la grève des travailleurs, M. Bakaba avoue n`être concerné ni de près ni de loin. Et qu`en termes de préjudice, il a des amis intimes qui ont été victimes de cette grève. Donc la grève ne visait pas la Rti particulièrement. « Ce sont des jeunes qui réclament leur dû et c`est normal », approuve-t-il. Le palais est un Etablissement publique national (Epn), qui fonctionne comme un Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), selon l`administratrice, madame Bakaba. Pour ce fait, il doit générer des fonds propres pour assurer les salaires des employés et prendre en charge toutes les charges de réparation après le passage de la Rti. Ainsi, elle s`insurge contre les propos de M. Sangaré qui avance que le Palais est un établissement public donc ouvert d`office à la Rti. En ce qui concerne les dégâts, c`est M. Ehounou, directeur technique, qui nous situe sur leur ampleur. « Tout est mis à sac après une émission de la Rti. En termes de déchets, imaginez ce que produirait des enfants qui viennent à 5 heures du matin pour une émission et qui restent parfois jusqu`à 19 heures ?», interroge-t-il. Pour l`heure le palais est inaccessible à la Rti et les deux camps ne semblent pas vouloir fumer le calumet de la paix.
S.A.
« Le Palais de culture restera fermé à la Radio télévision ivoirienne (Rti), tant que je n`aurai pas un droit de réponse à la télévision nationale». Cette phrase du Directeur général (Dg) du Palais de la culture, Sidiki Bakaba, traduit l`évolution de la crise entre les deux directions générales. Le premier responsable du Palais de la culture entend protester contre l`usage de l`antenne de la télévision nationale par Issa Sangaré Yérésso pour « raconter des contre-vérités ». Il a ainsi demandé un droit de réponse qui, jusque-là, ne lui a pas été accordé. Pour rappel, le torchon brûle entre les deux maisons depuis samedi suite au report des émissions de vacance « Variétoscope » et « Podium » à cause d`une grève des agents du Palais de la culture. Et, les flammes ont pris comme un feu de brousse après une déclaration dimanche, de l`inspecteur de la Rti, responsable des émissions de vacance, Issa Sangaré Yeresso, sur la même chaîne. Il accuse le directeur du Palais de la culture d`avoir monté de toutes pièces cette grève et de faire de la surenchère en ce qui concerne les émissions de la Rti. Selon lui, le Palais de la culture, étant une propriété de l`Etat de Côte d`Ivoire, doit faire la promotion de la culture ivoirienne. Cette déclaration, qui a été diffusée plusieurs fois par la chaîne de télévision nationale, est relayée, selon Sidiki Bakaba par des animateurs qui ont pris leur bâton de pèlerin pour faire campagne contre lui, et qui le présentent comme l`obstacle principal. Dans sa rencontre avec la presse, hier, le directeur du Palais de la culture a rappelé les sacrifices qu`il a consentis pour permettre le déroulement de ces émissions au sein de son établissement. Il ne comprend pas les protestations de M. Sangaré qui, selon lui, négociait une réduction de 60% pour ne payer que 40%. Une faveur que sa maison a toujours accordée à la Rti. « C`est donc cet argument qu`il (Issa Sangaré) donne, sur les antennes quand il avoue ne payer que 800.000 Fcfa les années antérieures au lieu de 2 millions de Fcfa » confie M. Bakaba. Pour lui, le blocage de la signature du contrat de cette année est intervenu car Issa Sangaré a voulu faire signer un partenariat sur trois ans au lieu d`un an. Quant à la grève des travailleurs, M. Bakaba avoue n`être concerné ni de près ni de loin. Et qu`en termes de préjudice, il a des amis intimes qui ont été victimes de cette grève. Donc la grève ne visait pas la Rti particulièrement. « Ce sont des jeunes qui réclament leur dû et c`est normal », approuve-t-il. Le palais est un Etablissement publique national (Epn), qui fonctionne comme un Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), selon l`administratrice, madame Bakaba. Pour ce fait, il doit générer des fonds propres pour assurer les salaires des employés et prendre en charge toutes les charges de réparation après le passage de la Rti. Ainsi, elle s`insurge contre les propos de M. Sangaré qui avance que le Palais est un établissement public donc ouvert d`office à la Rti. En ce qui concerne les dégâts, c`est M. Ehounou, directeur technique, qui nous situe sur leur ampleur. « Tout est mis à sac après une émission de la Rti. En termes de déchets, imaginez ce que produirait des enfants qui viennent à 5 heures du matin pour une émission et qui restent parfois jusqu`à 19 heures ?», interroge-t-il. Pour l`heure le palais est inaccessible à la Rti et les deux camps ne semblent pas vouloir fumer le calumet de la paix.
S.A.