Le festival de danses, d`instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan approche. A Bondoukou, les rencontres se multiplient autour de l`évènement prévu du 20 au 22 août dans la ville aux mille mosquées. Dans les villages, les troupes de danse continuent de remplir les formalités à la sous-préfecture. Selon les organisateurs, plus d`une quarantaine de troupes de la région du Zanzan, de Daloa et même de la Guinée sont attendues. Fait marquant, les prix remis aux participants cette année seront améliorés. « Le ministre de la Culture a été clair sur ce point. Les prix pourraient être multipliés par deux. Le premier prix sera d`au moins un million de Fcfa. Le ministre vous dira le montant exact », confie le commissaire du festival, Koffi Kossonou Paul Marie. Il ajoute que ce festival s`inscrit dans un programme national de sauvegarde du patrimoine culturel. Au cours du lancement de l`acte 2 de ce festival, le mois dernier, le ministre de la Culture a fermement dénoncé les collectivités décentralisées qui refusent de s`impliquer dans l`organisation. « L`année dernière, j`ai lancé un appel aux conseils généraux et aux mairies de la région. Jusque-là, je n`ai reçu aucune réponse », a déploré le ministre. Pour pérenniser le festival, M. Augustin Komoé a invité les Ong et associations de la région à se saisir de cet instrument de sauvegarde des fondamentaux culturels au niveau régional. Pour ce qui est de la sélection des troupes, le commissaire se veut rassurant : « Il n`y a pas de discrimination. Il y a eu certes une compétition, mais pas de type concurrentiel. Il ne s`agit pas d`avoir un premier et un dernier. Toutes les troupes ont été récompensées. Le plus important est de pérenniser le patrimoine. Le plus petit objet du patrimoine a sa valeur et sa place ».
Jean Michel Ouattara
Correspondant régional
Jean Michel Ouattara
Correspondant régional