Son départ pour la Syrie :
A la mort du Prophète Muhammad (saw) en l'an 632, Bilal était effondré. Depuis ce temps, faire l'Azân était devenu un supplice pour lui. Ses souvenirs avec Muhammad (saw) l'assaillaient et l'empêchaient d'y mettre toute sa joie d'appeler les fidèles à la prière. Il a quitté Médine pour s'exiler en Syrie. Selon l'historien Tabari, à Médine la condition d'esclave de Bilal et sa couleur de peau ont été des obstacles, pour lui, à un éventuel mariage. Sans attache, il a choisi de s'enrôler dans l'armée expédié en Syrie par le second calife de l'islam, Oumar Al-Khttâb, en l'an 638.
Ainsi, Bilal s'est installé à Dera près de Damas. Lorsque le califat Oumar Ibn Al-Khattâb a atteint Damas, il a ordonné à Bilâl de faire l'appel à la prière comme auparavant. Aussitôt qu'il a commencé cela, Oumar et tous les compagnons qui assistaient à la scène ont coulé les larmes. Ils ont été émus, par nostalgie, de l'époque du Prophète (saw), et se sont effondrés en larmes.
Ses mérites :
Selon Abou Hourayrat (Qu'Allah l'agrée), le Messager d'Allah (saw) a demandé un jour à Bilal : « Ô Bilal! Parle-moi donc de la bonne action que tu as faite depuis ta conversion à l'Islam et dont tu attends le plus grand salaire. J'ai entendu en effet le bruit de tes sandales devant moi au Paradis. »
Il dit : « L'action dont j'attends le plus grand salaire est que je ne fais jamais des ablutions de jour ou de nuit sans les faire suivre de ce qu'Allah m'a écrit comme unités de prière. » (Al- Boukhari et Mouslim)
Oumar disait souvent : « Notre maître Abou Bakr a affranchi notre maître Bilâl. »
Bilal était connu pour tenir la vérité en grande estime en toute matière qui concernait les actions ou préceptes du Prophète (saw), mais aussi pour les affaires qui concernaient le commun des mortels.
En considérant les différents aspects de la vie de Bilal, ses qualités qui ressortent le plus sont sa parfaite honnêteté et son intégrité. C'est d'ailleurs pour cette raison que le Prophète (saw) aurait confié à Bilal, à un moment, l'administration de la Trésorerie (Baitoul mal). Au moment de la mort du Prophète (saw) il serait inclus parmi le groupe très restreint de gens qui ont procédé aux rites funéraires islamiques sur le Prophète. Ce fut Bilal qui aspergerait d'eau le tombeau du Prophète (saw).
Bilal, de par sa grande sincérité, était un extrémiste de nature. On rapporte qu'il aimait profondément et haïssait intensément. Il aimait profondément Allah et Son Prophète (saw) et il était totalement dévoué à l'islam. Mais aussi, il était un implacable ennemi des infidèles et des polythéistes ; jamais il n'a essayé de dissimuler le sentiment de mépris qu'il éprouvait envers eux.
L'Azân, le souvenir de l'homme :
Bilal (Qu'Allah l'agrée) n'a laissé de descendance, ni héritage sous forme matérielle après lui. Mais, il a laissé une chose unique en ce monde ; l'appel à la prière (Azân). Cet appel à la prière est récité depuis plus de quatorze siècles à travers le monde. et jusqu'à aujourd'hui il fait renaître à la mémoire des musulmans le souvenir du premier muezzin de l'islam, Bilal bin Rabah (Qu'Allah l'agrée).
Son décès :
Lorsque la mort est venue frapper Bilâl Ibn Rabâh (saw) sa femme a dit : « Ô quelle tristesse! » Alors il a retiré son drap de son visage en étant à l'agonie et a dit : « Ne dis pas quelle tristesse mais plutôt quelle joie! » Puis il a rajouté : «Si Allah le veut, Demain je rencontrerai les bien-aimés Muhammad et ses compagnons! après une si longue séparation. » Et en effet, il a expiré le lendemain.
C'est en l'an 20 de l'Hégire (vers 641 de l'hégire) que Bilal a quitté ce monde, à Damas. Il avait 70 ans ou 60 ans, selon les divergences à ce sujet. C'était pendant le califat d'Oumar Ibn Al Khattab. Il fut enterré à Damas, près de Bab as-Saghir. Il paraît qu'encore aujourd'hui, sa tombe est visitée par de nombreux musulmans qui viennent faire des Dou'as pour lui.
Qu'Allah t'accorde les mérites de tes efforts ô Bilal Al-Habachy. Qu'il te couvre en abondance par sa miséricorde. Amine
Sanogo Abou-amirat
Sanoma74@yahoo.fr
A la mort du Prophète Muhammad (saw) en l'an 632, Bilal était effondré. Depuis ce temps, faire l'Azân était devenu un supplice pour lui. Ses souvenirs avec Muhammad (saw) l'assaillaient et l'empêchaient d'y mettre toute sa joie d'appeler les fidèles à la prière. Il a quitté Médine pour s'exiler en Syrie. Selon l'historien Tabari, à Médine la condition d'esclave de Bilal et sa couleur de peau ont été des obstacles, pour lui, à un éventuel mariage. Sans attache, il a choisi de s'enrôler dans l'armée expédié en Syrie par le second calife de l'islam, Oumar Al-Khttâb, en l'an 638.
Ainsi, Bilal s'est installé à Dera près de Damas. Lorsque le califat Oumar Ibn Al-Khattâb a atteint Damas, il a ordonné à Bilâl de faire l'appel à la prière comme auparavant. Aussitôt qu'il a commencé cela, Oumar et tous les compagnons qui assistaient à la scène ont coulé les larmes. Ils ont été émus, par nostalgie, de l'époque du Prophète (saw), et se sont effondrés en larmes.
Ses mérites :
Selon Abou Hourayrat (Qu'Allah l'agrée), le Messager d'Allah (saw) a demandé un jour à Bilal : « Ô Bilal! Parle-moi donc de la bonne action que tu as faite depuis ta conversion à l'Islam et dont tu attends le plus grand salaire. J'ai entendu en effet le bruit de tes sandales devant moi au Paradis. »
Il dit : « L'action dont j'attends le plus grand salaire est que je ne fais jamais des ablutions de jour ou de nuit sans les faire suivre de ce qu'Allah m'a écrit comme unités de prière. » (Al- Boukhari et Mouslim)
Oumar disait souvent : « Notre maître Abou Bakr a affranchi notre maître Bilâl. »
Bilal était connu pour tenir la vérité en grande estime en toute matière qui concernait les actions ou préceptes du Prophète (saw), mais aussi pour les affaires qui concernaient le commun des mortels.
En considérant les différents aspects de la vie de Bilal, ses qualités qui ressortent le plus sont sa parfaite honnêteté et son intégrité. C'est d'ailleurs pour cette raison que le Prophète (saw) aurait confié à Bilal, à un moment, l'administration de la Trésorerie (Baitoul mal). Au moment de la mort du Prophète (saw) il serait inclus parmi le groupe très restreint de gens qui ont procédé aux rites funéraires islamiques sur le Prophète. Ce fut Bilal qui aspergerait d'eau le tombeau du Prophète (saw).
Bilal, de par sa grande sincérité, était un extrémiste de nature. On rapporte qu'il aimait profondément et haïssait intensément. Il aimait profondément Allah et Son Prophète (saw) et il était totalement dévoué à l'islam. Mais aussi, il était un implacable ennemi des infidèles et des polythéistes ; jamais il n'a essayé de dissimuler le sentiment de mépris qu'il éprouvait envers eux.
L'Azân, le souvenir de l'homme :
Bilal (Qu'Allah l'agrée) n'a laissé de descendance, ni héritage sous forme matérielle après lui. Mais, il a laissé une chose unique en ce monde ; l'appel à la prière (Azân). Cet appel à la prière est récité depuis plus de quatorze siècles à travers le monde. et jusqu'à aujourd'hui il fait renaître à la mémoire des musulmans le souvenir du premier muezzin de l'islam, Bilal bin Rabah (Qu'Allah l'agrée).
Son décès :
Lorsque la mort est venue frapper Bilâl Ibn Rabâh (saw) sa femme a dit : « Ô quelle tristesse! » Alors il a retiré son drap de son visage en étant à l'agonie et a dit : « Ne dis pas quelle tristesse mais plutôt quelle joie! » Puis il a rajouté : «Si Allah le veut, Demain je rencontrerai les bien-aimés Muhammad et ses compagnons! après une si longue séparation. » Et en effet, il a expiré le lendemain.
C'est en l'an 20 de l'Hégire (vers 641 de l'hégire) que Bilal a quitté ce monde, à Damas. Il avait 70 ans ou 60 ans, selon les divergences à ce sujet. C'était pendant le califat d'Oumar Ibn Al Khattab. Il fut enterré à Damas, près de Bab as-Saghir. Il paraît qu'encore aujourd'hui, sa tombe est visitée par de nombreux musulmans qui viennent faire des Dou'as pour lui.
Qu'Allah t'accorde les mérites de tes efforts ô Bilal Al-Habachy. Qu'il te couvre en abondance par sa miséricorde. Amine
Sanogo Abou-amirat
Sanoma74@yahoo.fr