Le président Henri Konan Bédié est très remonté contre les délégués départementaux de son parti. Et ce, après la publication des résultats du sondage réalisé par l'institut français Sofres. Qui place N'Zuéba comme le challenger direct du Président Laurent Gbagbo, en tête de ce sondage avec 43%.
Bien qu'il soit classé second dans le sondage de Sofres, Henri Konan Bédié n'est pas content de son rang que l'opinion juge même honorable pour le doyen des candidats à la présidentielle. Il s'en est pris aux animateurs locaux de son parti à qui le sphinx de Daoukro reproche de lui avoir fait des rapports tronqués sur la vie du Pdci dans leurs différentes zones. En effet, des sources bien recueillies auprès de certaines délégations départementales du parti plus que cinquantenaire, Henri Konan Bédié qui a toujours pris pour évangile les rapports de ses collaborateurs, a été très surpris qu'il soit aussi trop distancé par quelqu'un (Laurent Gbagbo) qu'il juge "incapable" de gérer la Côte d'Ivoire. Depuis Paris, le président du Pdci a, selon les bruits qui courent à la maison verte de Cocody, instruit le secrétaire général de son parti, Alphonse Djédjé Mady, de convoquer une réunion du bureau politique élargie à tous les délégués départementaux. Si l'ordre du jour porte sur le point des visites et autres activités couvrant la précampagne, le caractère extraordinaire en dit long sur cette rencontre. Selon un élu très proche de Bédié, le président du Pdci a été très choqué du rang que le sondage de Sofres lui attribue. N'Zuéba qui ne dénie pas totalement l'objectivité de cet exercice réalisé par un institut français mondialement sollicité pour son sérieux, trouve que ce sondage est un véritable ballon d'essai sur la vie des partis politiques à 4 mois de la présidentielle fixée au 29 novembre. Il aurait, même au cours d'une réunion restreinte, félicité les responsables de Sofres de lui avoir permis de connaître plus ou moins la vraie balance électorale de son parti. Konan Bédié a décidé d'entamer une course contre la montre en vue de retourner la médaille en sa faveur au soir du 29 novembre prochain. A cette réunion dite de "rectification", Konan Bédié entend entreprendre les actions d'envergure en l'endroit des militants notamment ceux des zones forestières. Dans cette grisaille de colère, le président du Pdci est plus remonté contre les délégués départementaux de son parti des zones forestières. Disons tout net, Bédié est fâché contre ses collaborateurs de l'ouest. Il leur reproche, a-t-on appris, de rester très amorphes sur le terrain. Faisant du Pdci dans ces zones un parti sans boussole où les militants désemparés, errants, ont été captés par le camp présidentiel. Sur la liste d'indésirables délégués départementaux, dressée par le prince de Daoukro, figuraient certains de ses suiveurs, à savoir, Georges Denise de San Pedro, Désiré Gnonkonté de Guiglo et de Taî, Brito Nama Boniface et Me Kossougro Sery de Daloa. Bédié ne conçoit pas que ces différents responsables assistent manifestement à la décadence de son parti dans ces zones où le Pdci est fortement implanté. Le revirement des baoulé, militants naturels du Pdci, dans les zones forestières n'est pas du goût de Bédié. Et la prochaine rencontre du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, avec les communautés baoulé de ces zones à Issia, irrite de plus N'Zuéba. Qui aurait même envoyé les émissaires auprès de ses parents pour boycotter cette rencontre. En tout cas, à quelques mois de la présidentielle, Bédié semble avoir de la bougeotte. Il n'est pas sûr d'atteindre le peloton présidentiel.
Zéré de Mahi
Bien qu'il soit classé second dans le sondage de Sofres, Henri Konan Bédié n'est pas content de son rang que l'opinion juge même honorable pour le doyen des candidats à la présidentielle. Il s'en est pris aux animateurs locaux de son parti à qui le sphinx de Daoukro reproche de lui avoir fait des rapports tronqués sur la vie du Pdci dans leurs différentes zones. En effet, des sources bien recueillies auprès de certaines délégations départementales du parti plus que cinquantenaire, Henri Konan Bédié qui a toujours pris pour évangile les rapports de ses collaborateurs, a été très surpris qu'il soit aussi trop distancé par quelqu'un (Laurent Gbagbo) qu'il juge "incapable" de gérer la Côte d'Ivoire. Depuis Paris, le président du Pdci a, selon les bruits qui courent à la maison verte de Cocody, instruit le secrétaire général de son parti, Alphonse Djédjé Mady, de convoquer une réunion du bureau politique élargie à tous les délégués départementaux. Si l'ordre du jour porte sur le point des visites et autres activités couvrant la précampagne, le caractère extraordinaire en dit long sur cette rencontre. Selon un élu très proche de Bédié, le président du Pdci a été très choqué du rang que le sondage de Sofres lui attribue. N'Zuéba qui ne dénie pas totalement l'objectivité de cet exercice réalisé par un institut français mondialement sollicité pour son sérieux, trouve que ce sondage est un véritable ballon d'essai sur la vie des partis politiques à 4 mois de la présidentielle fixée au 29 novembre. Il aurait, même au cours d'une réunion restreinte, félicité les responsables de Sofres de lui avoir permis de connaître plus ou moins la vraie balance électorale de son parti. Konan Bédié a décidé d'entamer une course contre la montre en vue de retourner la médaille en sa faveur au soir du 29 novembre prochain. A cette réunion dite de "rectification", Konan Bédié entend entreprendre les actions d'envergure en l'endroit des militants notamment ceux des zones forestières. Dans cette grisaille de colère, le président du Pdci est plus remonté contre les délégués départementaux de son parti des zones forestières. Disons tout net, Bédié est fâché contre ses collaborateurs de l'ouest. Il leur reproche, a-t-on appris, de rester très amorphes sur le terrain. Faisant du Pdci dans ces zones un parti sans boussole où les militants désemparés, errants, ont été captés par le camp présidentiel. Sur la liste d'indésirables délégués départementaux, dressée par le prince de Daoukro, figuraient certains de ses suiveurs, à savoir, Georges Denise de San Pedro, Désiré Gnonkonté de Guiglo et de Taî, Brito Nama Boniface et Me Kossougro Sery de Daloa. Bédié ne conçoit pas que ces différents responsables assistent manifestement à la décadence de son parti dans ces zones où le Pdci est fortement implanté. Le revirement des baoulé, militants naturels du Pdci, dans les zones forestières n'est pas du goût de Bédié. Et la prochaine rencontre du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, avec les communautés baoulé de ces zones à Issia, irrite de plus N'Zuéba. Qui aurait même envoyé les émissaires auprès de ses parents pour boycotter cette rencontre. En tout cas, à quelques mois de la présidentielle, Bédié semble avoir de la bougeotte. Il n'est pas sûr d'atteindre le peloton présidentiel.
Zéré de Mahi
