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Politique Publié le jeudi 20 août 2009 | Le Temps

Election de novembre 2009 - Comment l’opposition torpille le processus

Pour reculer devant la date du 29 novembre 2009, l'opposition cherche des stratégies pour justifier des troubles qu'elle peut organiser. C'est le Pr Mamadou Koulibaly qu'elle semble vouloir utiliser.

Le Pr Mamadou Koulibaly, Président de l'Assemblée nationale continue de donner la trouille à l'opposition. Alors que son camp (présidentiel) est donné favori dans le sondage organisé par l'institut français Sofres, le confrère Le Nouveau Réveil N°2297 proche du Pdci, estime que Koulibaly prépare une offensive contre le 29 novembre. Dans son édition d'hier mercredi 19 août 2009, le confrère indique que pour avoir les arguments de ne pas respecter le 29 novembre, Mamadou Koulibaly a diligenté une enquête en zone Centre Nord et Ouest (Cno) afin de savoir si les conditions sont réunies pour ce scrutin. Selon le confrère, les populations auraient affirmé leur adhésion à l'élection. Mais que le rapport aurait relevé ceci : " Les éléments du Cci n'étaient pas déployés, les préfets et leurs collaborateurs ne travaillent pas dans des conditions optimales ou vivent dans un environnement précaire, on ne parle presque pas de désarmement des ex-belligérants, des milices, il n'existe pas une administration publique capable d'encadrer ou de soutenir l'organisation d'une élection crédible dans les zones Cno ". Et que non seulement cela suffit pour conclure que Mamadou Koulibaly veut remettre en cause le 29 novembre, mais il veut repositionner l'Assemblée nationale écartée par l'Accord de Ouaga, dans le processus de sortie de crise. Voilà ! C'est vrai que la date du premier tour du scrutin présidentiel est le 29 novembre, mais pour autant les autorités n'ont-elle pas le droit de faire l'état des lieux, et vérifier si les conditions d'une élection crédible sont réunies dans telle ou telle zone ? Le 29 novembre est également une date dont le respect exige que les autorités travaillent d'arrache-pied et lèvent tous les obstacles pour que la consultation se déroule dans les meilleures conditions. Et la connaissance de la réalité du terrain, permet de redoubler d'effort et d'apporter des solutions là où se dressent des problèmes, dans le but de réussir ce rendez-vous. En quoi serait-il donc dangereux pour le 29 novembre, que de se renseigner pour savoir si tout va bien ? En quoi serait-il également mauvais, que l'Assemblée nationale se montre utile dans la résolution de la crise de son pays ? Nous comprenons que l'opposition aurait bien aimé voir cette institution supprimée, comme l'avait recommandé le Groupe de travail international (Gti), mais que ses députés continuent d'être payés à ne rien faire. Mais la vie du pays ne se gère pas selon les fantasmes de l'opposition. On peut le dire, le processus de sortie de crise, qui avance allègrement ne semble pas plaire à l'opposition ivoirienne. Qui, faute d'avoir réussi un coup d'Etat, procède à la manipulation pour porter un coup à ce processus. En accusant Mamadou Koulibaly de repousser les élections, alors qu'il ne fait qu'œuvrer à leur meilleure qualité, les porte-voix de l'opposition préparent l'opinion à des troubles inutiles, qui nuiraient plutôt au processus de sortie de crise. Si après le sondage de Sofres, elle manque d'argument, que l'opposition ne torpille pas le processus de paix. Car contrairement à elle qui a des raisons de reculer, il y a des gens fondés à aller vite à ce scrutin.

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
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