Les violences post-électorales, en Afrique, naissent très souvent des scrutins bâclés et contestés. Ces contentieux électoraux mal gérés sont à la base des blocages institutionnels et politiques. Pour épargner ces dérives à notre pays, un observatoire a vu le jour.
Les élections du 29 novembre prochain mettent en jeu de gros enjeux politiques. Au point que tout le monde veut voir de près, son organisation. En vue d'éviter tout dérapage à la Côte d'Ivoire. Dans cette situation critique que vit notre pays, des journalistes ivoiriens réunis au sein de l'Observatoire ivoirien des journalistes pour les élections transparentes (Oijet) veulent apporter leur pierre à l'édifice. Hier, le président de cet observatoire Ahmed N'Cho a présenté à la maison de la presse d'Abidjan Plateau, son équipe qui comprend plus d'une dizaine de personnes au cours d'une conférence de presse. Pour le conférencier, parmi les observateurs internationaux et nationaux qui vont superviser cette année les élections, il faut compter avec un observatoire de journalistes ivoiriens. Il s'agira pour lui, de prendre rendez vous avec l'histoire. Et faire en sorte que lors de ces élections, le gagnant soit sûr qu'il a gagné et que le perdant reconnaisse sa défaite. Mais pour réussir ce pari, l'Oijet entend former ses membres au rudiment du métier d'organisation des élections à travers des séminaires de formation. Mais aussi la mise en place d'un site web pour diffuser des éléments sonores et visuels qui présentent tous les différents programmes des candidats à la présidentielle. Toutefois, la réussite de ce pari a besoin de moyen. C'est pourquoi, le conférencier a lancé un appel à toutes les ambassades, à la Cei et bien d'autres structures susceptibles d'aider l'Oijet à s'équiper en moyens matériels et financiers. Parlant du retard de l'Oijet par rapport aux différentes étapes du déroulement de ces élections à venir, Ahmed N'Cho a indiqué que rien n'est encore tard. Car, il y a encore beaucoup à faire parlant de la liste provisoire que la Cei va publier. Et bien d'autres choses avec la Cei. L'objectif de L'Oijet est d'être un observateur national neutre des élections ivoiriennes, faire la campagne pour les élections apaisées, justes, libres et transparentes. Mais faire aussi la promotion de la démocratie, des libertés individuelles et du droit de vote de tout Ivoirien sur le territoire national. Le conférencier a, par ailleurs, indiqué que l'Oijet va lutter contre la fraude électorale, la corruption et l'achat des voix. Ahmed N'Cho a expliqué que sa structure lancera une opération dénommée "1 ivoirien, 1 voix " en vue de renforcer ses actions sur le terrain.
Kiprindé Sonia
Les élections du 29 novembre prochain mettent en jeu de gros enjeux politiques. Au point que tout le monde veut voir de près, son organisation. En vue d'éviter tout dérapage à la Côte d'Ivoire. Dans cette situation critique que vit notre pays, des journalistes ivoiriens réunis au sein de l'Observatoire ivoirien des journalistes pour les élections transparentes (Oijet) veulent apporter leur pierre à l'édifice. Hier, le président de cet observatoire Ahmed N'Cho a présenté à la maison de la presse d'Abidjan Plateau, son équipe qui comprend plus d'une dizaine de personnes au cours d'une conférence de presse. Pour le conférencier, parmi les observateurs internationaux et nationaux qui vont superviser cette année les élections, il faut compter avec un observatoire de journalistes ivoiriens. Il s'agira pour lui, de prendre rendez vous avec l'histoire. Et faire en sorte que lors de ces élections, le gagnant soit sûr qu'il a gagné et que le perdant reconnaisse sa défaite. Mais pour réussir ce pari, l'Oijet entend former ses membres au rudiment du métier d'organisation des élections à travers des séminaires de formation. Mais aussi la mise en place d'un site web pour diffuser des éléments sonores et visuels qui présentent tous les différents programmes des candidats à la présidentielle. Toutefois, la réussite de ce pari a besoin de moyen. C'est pourquoi, le conférencier a lancé un appel à toutes les ambassades, à la Cei et bien d'autres structures susceptibles d'aider l'Oijet à s'équiper en moyens matériels et financiers. Parlant du retard de l'Oijet par rapport aux différentes étapes du déroulement de ces élections à venir, Ahmed N'Cho a indiqué que rien n'est encore tard. Car, il y a encore beaucoup à faire parlant de la liste provisoire que la Cei va publier. Et bien d'autres choses avec la Cei. L'objectif de L'Oijet est d'être un observateur national neutre des élections ivoiriennes, faire la campagne pour les élections apaisées, justes, libres et transparentes. Mais faire aussi la promotion de la démocratie, des libertés individuelles et du droit de vote de tout Ivoirien sur le territoire national. Le conférencier a, par ailleurs, indiqué que l'Oijet va lutter contre la fraude électorale, la corruption et l'achat des voix. Ahmed N'Cho a expliqué que sa structure lancera une opération dénommée "1 ivoirien, 1 voix " en vue de renforcer ses actions sur le terrain.
Kiprindé Sonia