La session 2009 du Brevet de technicien supérieur (Bts), filières tertiaires n’est pas au bout de ses péripéties. Les acteurs de l’examen ne sont pas encore tous partants pour la date du 31 août, annoncée lundi suite à la visite de la Fédération scolaire et estudiantine et scolaire (Fesci) au cabinet du Premier ministre. Les fondateurs des grandes écoles privées ne se sentent pas encore concernés par les décisions arrêtées ce jour. Ils menacent de maintenir leurs établissements fermés si une nouvelle modalité n’est pas définie pour le payement de la somme qu’ils exigent. Selon un responsable du directoire de l’enseignement supérieur privé joint hier au téléphone, l’échéancier adopté lundi prévoit le décaissement de 600.000.000 Fcfa par semaine. Selon ses caluls, jusqu’à la semaine du 31 août, ce rythme de payement donnera un cumul de 1.600. 000. 000 Fcfa au lieu des 7,5 milliards attendus. Le directoire estime n’avoir pas été réellement associé à la rencontre du lundi et entend réaffirmer sa position aujourd’hui au cours d’une conférence de presse. Pour rouvrir leurs écoles, dont la fermeture empêche la ténue des épreuves depuis la date initiale 27 juillet, les patrons du supérieur privé exigent que leur soit versée la moitié des frais d’écolage que l’Etat leur doit au titre de l’année 2007-2008. La dette globale pour plusieurs années s’élève à 45 milliards Fcfa. Sur ce montant, seuls 15 milliards ont été déjà pris en compte par le budget de l’Etat. « Rien n’a encore été dit sur la dette de l’année 2008-2009 qui se termine. Pour trois universités publiques, l’Etat décaisse 40 milliards Fcfa chaque année et n’est pas prêt à décaisser 7 milliards pour des dizaines d’établissements supérieurs privés », s’est plaint, la semaine écoulée le président du directoire, Dr Elété Aka. Rappelons que le 6 août, 730 millions Fcfa ont été payés au titre de l’année 2006-2007. Ce montant est jugé insignifiant par les fondateurs.
Cissé Sindou
Cissé Sindou
