La Mutuelle pour le développement économique et social de Barouhio (Mudesba) organise son Ag élective ce samedi 22 août à l'Eglise St Michel d'Adjamé. Doukourou Boniface Beegood, cadre du village et candidat, lève un coin de voile sur ses ambitions.
Qu'est-ce qui motive votre candidature ?
Merci pour l'opportunité que vous m'offrez. Avant toute chose, permettez-moi de donner un certain nombre de précisions. C'est que le président sortant est au terme de deux mandats de 3 ans chacun, ce qui fait un cumul de 6 ans de gestion. Et donc le président est en fin de mandat, voilà plus d'un an. C'est très important de le souligner pour ceux qui ne le sauraient pas et qui pourraient croire le contraire par bonne foi. Cela dit, en tant que cadre de ce village que nous aimons tous, nous avons une vision que nous voudrions partager avec nos frères et sœurs. C'est qu'il nous faut la cohésion au sein de notre communauté quelle que soit la situation, en temps de joie comme en temps de peine. C'est-à-dire quand un des nôtres connaît une promotion ou quand il s'agit d'un deuil qui frappe une famille, on doit pouvoir se serrer les coudes dans la joie comme dans la compassion. C'est une vertu qui nous a fait défaut ces dernières décennies et à laquelle il nous faut revenir. C'est donc une action qui consiste à mettre l'homme au centre de toute chose, du développement s'entend. Je ferai en sorte que tous les fils et filles des quatre grandes familles qui forment Barouhio travaillent dans un même creuset, dans un même esprit qui n'est autre que le développement. C'est une équipe. Et nous allons travailler dans un premier temps à la cohésion qui a été soumise à rude ces dernières années.
C'est un projet certes ambitieux, mais qui a besoin de moyens. En avez-vous ?
Il suffit de jeter un coup d'œil sur mon équipe de campagne et vous vous rendrez compte qu'il s'agit d'hommes rompus, des cadres, des jeunes dynamiques, bref, les ressources tant humaines que financières ne nous font pas défaut. A côté de ce que nous venons de citer, il y a la détermination des uns et des autres à aller de l'avant. Nous avons de la chance d'avoir des amis dans toutes les grandes familles du village. C'est un potentiel humain énorme qu'il faudra rentabiliser. Il n'y a aucune appréhension à se faire à ce niveau. Vous savez, pour développer un village, on n'a pas forcément besoin d'être milliardaire, parfois les idées déterminent tout et Dieu seul sait combien nous en avons.
Qu'attendez-vous de vos frères et sœurs de Barouhio à la veille de cette Ag élective ?
Je voudrais dire merci à nos parents au village comme dans les villes, pour avoir compris nos messages pendant nos tournées. J'ai dû exprimer un certain nombre de préoccupations qui concernent l'avenir du village et je crois qu'ils m'ont compris. Je voudrais que les gens se tranquillisent et croient en leur capacité de transcender les clivages de famille. Qu'ils aient confiance en cette nouvelle équipe qui va bientôt se mettre en place. C'est ensemble que nous allons panser les plaies de Barouhio. C'est ensemble que nous allons développer Barouhio. Ensemble, nous le pouvons.
Propos recueillis par S. Allard
Qu'est-ce qui motive votre candidature ?
Merci pour l'opportunité que vous m'offrez. Avant toute chose, permettez-moi de donner un certain nombre de précisions. C'est que le président sortant est au terme de deux mandats de 3 ans chacun, ce qui fait un cumul de 6 ans de gestion. Et donc le président est en fin de mandat, voilà plus d'un an. C'est très important de le souligner pour ceux qui ne le sauraient pas et qui pourraient croire le contraire par bonne foi. Cela dit, en tant que cadre de ce village que nous aimons tous, nous avons une vision que nous voudrions partager avec nos frères et sœurs. C'est qu'il nous faut la cohésion au sein de notre communauté quelle que soit la situation, en temps de joie comme en temps de peine. C'est-à-dire quand un des nôtres connaît une promotion ou quand il s'agit d'un deuil qui frappe une famille, on doit pouvoir se serrer les coudes dans la joie comme dans la compassion. C'est une vertu qui nous a fait défaut ces dernières décennies et à laquelle il nous faut revenir. C'est donc une action qui consiste à mettre l'homme au centre de toute chose, du développement s'entend. Je ferai en sorte que tous les fils et filles des quatre grandes familles qui forment Barouhio travaillent dans un même creuset, dans un même esprit qui n'est autre que le développement. C'est une équipe. Et nous allons travailler dans un premier temps à la cohésion qui a été soumise à rude ces dernières années.
C'est un projet certes ambitieux, mais qui a besoin de moyens. En avez-vous ?
Il suffit de jeter un coup d'œil sur mon équipe de campagne et vous vous rendrez compte qu'il s'agit d'hommes rompus, des cadres, des jeunes dynamiques, bref, les ressources tant humaines que financières ne nous font pas défaut. A côté de ce que nous venons de citer, il y a la détermination des uns et des autres à aller de l'avant. Nous avons de la chance d'avoir des amis dans toutes les grandes familles du village. C'est un potentiel humain énorme qu'il faudra rentabiliser. Il n'y a aucune appréhension à se faire à ce niveau. Vous savez, pour développer un village, on n'a pas forcément besoin d'être milliardaire, parfois les idées déterminent tout et Dieu seul sait combien nous en avons.
Qu'attendez-vous de vos frères et sœurs de Barouhio à la veille de cette Ag élective ?
Je voudrais dire merci à nos parents au village comme dans les villes, pour avoir compris nos messages pendant nos tournées. J'ai dû exprimer un certain nombre de préoccupations qui concernent l'avenir du village et je crois qu'ils m'ont compris. Je voudrais que les gens se tranquillisent et croient en leur capacité de transcender les clivages de famille. Qu'ils aient confiance en cette nouvelle équipe qui va bientôt se mettre en place. C'est ensemble que nous allons panser les plaies de Barouhio. C'est ensemble que nous allons développer Barouhio. Ensemble, nous le pouvons.
Propos recueillis par S. Allard