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Société Publié le lundi 24 août 2009 | Le Quotidien d’Abidjan

Ramadan - Les prix du lait, du sucre, et des denrées… grimpent

Durant trente jours, les musulmans auront à se plier à la loi divine avec tout ce que cela comporte comme dépenses quotidiennes. Aussi sont-ils préoccupés par les différents prix de ces aliments dont la consommation est très forte pendant cette période de ramadan. Parmi ces produits, il y a en pôle position le sucre, le lait et les céréales dont le mil et le riz qui sont les plus prisés. Depuis samedi, le prix du sucre est passé de 600 F le kg à 700 F le kg. Et à en croire Kaba Mamadou, commerçant grossiste à Adjamé-Roxy, cette augmentation est due à plusieurs facteurs. Selon lui, le marché du sucre est menacé depuis par ce sucre blanc qui a été déversé sur le marché ivoirien frauduleusement qui, aujourd`hui, menace même le sucre roux. Il a également évoqué les frais de route très onéreux que les commerçants doivent payer aux différents barrages routiers, en dépit des appels des autorités des FDS aux agents. Quant au
prix du lait, il est également vu à la hausse dans la mesure où de 2000F le kg, il est maintenant à 2200 F, comme c`est le cas, par exemple, à Treichville à la rue 12. Dans cette tendance, le prix du mil, véritable matière première qui sert à préparer la bouillie, connaît une augmentation de 50 F. En effet, de 300 F le kg, il passe à 350F le kg. Face à cette situation, certains commerçants de riz menacent d`augmenter leur prix. Seulement, ils observent tout en mettant en garde le gouvernement relativement aux frais de magasinage du produit dans les entrepôts qui deviennent excessifs avec le nouveau système de dédouanement appelé sydom 2. Toutefois, ils tiennent à rassurer les consommateurs de ce qu`il n`y aura pas de pénurie du riz pendant ce carême musulman. Les musulmans sont donc dans l`inquiétude quant à cette augmentation des prix à laquelle personne ne fait attention. Aussi appellent-ils l`Etat à revoir cette situation qui naturellement n`est pas faite pour arranger tout le monde. Ce que confirme dame Kéïta Aminata, vendeuse au Forum d`Adjamé. «Nous pensons que les commerçants exagèrent un peu. Ils attendent une petite occasion pour augmenter les prix des produits. Nous qui avons des familles nombreuse, que devons-nous faire ?», interroge-t-elle. Toujours est-il que ce mois de pénitence risque d`être financièrement épuisant pour tout le monde si le gouvernement ne fait rien.

Loïc D. Koukougnon
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