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Showbizz Publié le lundi 24 août 2009 | Le Temps

Beauté / Murielle Nanié, Miss Fespam 2009, dans tous ses états

Murielle Nanié, Miss Côte d’Ivoire 2008, a été élue le 5 août dernier, Miss Fespam 2009 devant 11 autres Miss nationales africaines. A 24 ans, l’Ivoirienne entend combattre les préjugés sur les Miss et mettre sa couronne au service de la promotion du Festival et de la musique en Afrique.

Quelle ambiance régnait dans les coulisses de l’élection Miss Fespam ?
Je suis arrivée à Brazzaville avec Miss Mali, qui était ma voisine de chambre. L’ambiance était très conviviale. Nous étions toutes venues pour participer avant tout à un jeu. C’était l’occasion de rencontrer des jeunes filles d’autres pays et donc il y avait un très bon esprit. Côté organisation, c’était moins bien qu’à Miss Côte d’Ivoire, franchement. Je m’attendais à mieux, parce que Miss Fespam est un concours d’envergure internationale, au même titre que Miss Cedeao, mais avec encore plus de pays participants. Pourtant, il n’y avait pas de cahier des charges, pas de programme en tant que tel, pas de chorégraphe... C’est toute l’organisation qu’il faudrait revoir.

On vous disait très sûre de vous...
Vu l’organisation, je pensais que ce serait assez difficile d’être élue Miss Fespam, parce que déjà pendant la mise au vert, rien n’était clair. Je me disais également que si j’étais élue alors que je ne vivais pas à Brazzaville, il me serait difficile de répondre aux exigences du Comité Miss Fespam. Mais je croyais en mes chances, c’est sûr !

A quelles exigences avez-vous dû vous plier depuis 2008 ?
C’est très éclectique. J’ai mené des actions humanitaires, notamment avec le Rotary, avec des associations qui approchent le Comité Miss Côte d’Ivoire. Il y avait des arbres de Noël, des dons et autres actions de lutte contre la pauvreté, dans les quartiers précaires, des invitations à des manifestations culturelles, tant au titre de Miss Côte d’Ivoire que de Miss Cedeao. Avec Miss Fespam, vous êtes bien partie pour continuer ainsi jusqu’en 2011. Cela ne commence-t-il pas à vous peser ? Non, je pense que le mandat de Miss Fespam sera beaucoup moins contraignant que les deux autres, étant donné qu’il s’étale sur deux ans, et que l’élection et le mandat s’articulent autour du festival.

Vous résidiez en France avant votre première élection. Comment vous organisez-vous désormais ?
En France, j’étais une simple étudiante, c’était donc école-maison-école. Quand je suis rentrée en terre ivoirienne – très heureuse d’ailleurs parce que j’ai vécu sept ans en France, depuis l’âge de 16 ans, très loin de ma famille – j’ai passé un an dans le bonheur d’avoir retrouvé les miens. J’ai continué mes études à Abidjan, car c’était tout à fait possible. Mes parents en doutaient compte tenu de la situation sociopolitique qui prévalait. Maintenant que les choses s’arrangent tout doucement, il n’y a pas de raison que je ne reste pas.

Vous revenez en Côte d’Ivoire pendant que d’autres veulent en partir. A quoi cela obéit-il ?
Cela obéit tout simplement à ma foi. (Elle triture deux médailles de la Vierge Marie qui, dit-elle, ne la quittent jamais) Il faut que j’aie la foi, que je continue à croire que les choses vont s’arranger. Il n’y a pas de raison. Personne n’a intérêt à ce que la situation se dégrade à nouveau. Je suis très optimiste ! Cela dit, ce que mon avenir sera concrètement en Côte d’Ivoire dépendra des propositions que je recevrai.

En parlant de propositions, beaucoup de celles que les Miss reçoivent ne sont pas très décentes...
Face aux sollicitations et aux propositions indécentes, en général, j’éconduis la personne de façon diplomatique.

Vous en avez reçu ici au Congo ?
Implicitement. Je pense que la mentalité des gens est assez différente de celle d’Afrique de l’Ouest.

Vous étiez consciente de ce que les Miss avaient la réputation de passer du statut de reines de beauté à celui d’escort-girl...
Oui, mais je n’en ai pas eu peur parce que j’avais l’intention de changer cette image-là ! Mon père est cadre de banque et ma mère est médecin, mais comme tout le monde, ils entendaient dire des choses pas très nettes au sujet des Miss. Pour autant, ils m’ont laissée faire parce qu’ils me font confiance. Mon père l’a dit pendant une interview, quand j’ai été élue Miss Côte d’Ivoire : « Ma fille sait quelle éducation je lui ai donnée. Si elle s’engage dans une voie, elle l’assumera et ira jusqu’au bout ». Personnellement, j’ai réussi à changer cette perception que les gens ont des Miss. Lors des interviewes qui ont précédé la fin de mon mandat, j’ai tenu à le faire remarquer. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, personne ne peut dire que la Miss 2008 a fini dans la chambre d’un ambassadeur ou d’un ministre. Les jeunes filles ivoiriennes ont besoin de savoir ce qu’est l’amour, le vrai. Il y en a beaucoup qui tombent dans la facilité et qui ont perdu cette notion d’amour, de respect de soi-même.

Vous reconnaissez quand même que le statut de Miss est une excellente carte de visite ?
Bien sûr ! Cela permet d’ouvrir des portes. Je pense notamment au monde du travail en Côte d’Ivoire, qui aujourd’hui, est très difficile à percer. Tout de même, j’ai entretenu une bonne image de moi durant mon mandat car je pensais à l’après.

Vos obligations de Miss restreignent-elles aussi votre vie sentimentale ?
Pas du tout ! Quand j’ai été élue Miss Côte d’Ivoire, nous avons eu, mes dauphines et moi, une réunion avec le Comité Miss. Le président et les membres nous ont expliqué qu’il n’y avait pas d’interdiction, que nous pouvions avoir des « amis» et même, dans certaines manifestations, à des cérémonies, dans les restaurants ou en boîte de nuit, nous avions le droit de les emmener avec nous. En plus, ils avaient besoin de les connaître, parce qu’on ne peut pas nous voir avec n’importe qui et entendre après des choses se raconter sur notre compte.

Alors qui est l’élu de votre coeur ?
Il est jeune, vit et travaille en Côte d’Ivoire. C’était une connaissance de longue date, mais notre histoire a démarré pendant l’année que j’ai passée en Côte d’Ivoire. Au début, il la vivait assez difficilement. La voiture que j’ai reçue entre autres prix, était ’’tagguée’’ de partout « Miss Côte d’Ivoire », et il était gêné par tous les regards qui se braquaient sur nous à chaque sortie. Ensuite, cela a été plus facile. En venant ici à Brazzaville, je traînais les pieds parce que je pensais en avoir fini avec le monde des Miss. Mais la nouvelle Miss Côte d’Ivoire ayant été élue seulement le 31 juillet dernier, trois jours avant le Fespam, je devais encore une fois aller concourir. Mon fiancé m’a encouragée à partir. Il m’appelait tous les jours pour me dire que je remporterais le titre. Il m’a été d’un soutien sans faille.

Miss Côte d’Ivoire, Miss Cedeao, Miss Fespam. Ces années de reine de beauté auront finalement été une belle expérience !
Je suis très heureuse d’avoir remporté le concours Miss Fespam. J’espère que son organisation va s’améliorer. J’aimerais connaître mieux le Congo, et comme je suis élue pour le compte d’un festival international, visiter d’autres pays, pour travailler à la promotion du festival et de la musique en Afrique, parce que nous avons d’énormes talents.

Chaque Miss élue annonce de nombreuses actions qu’elle voudrait mener. Êtes-vous réaliste à ce sujet ?
Tout a fait ! Quand on est élue, on a plein de projets dans la tête, mais ils ne sont pas forcément réalisables. On reproche aux Miss de prétendre pouvoir faire beaucoup, c’est vrai. Je me souviens de ma première interview au soir de mon élection à Miss Côte d’Ivoire 2008, où j’avais moi-même reproché aux Miss précédentes de ne pas avoir assez mis leur notoriété au service de l’humanitaire. Je me rends compte que ce n’est vraiment pas évident ! Aujourd’hui, quand je dis que j’aimerais mener des actions, j’utilise le conditionnel...
Afrik.com

Premier congrès du Rpp: Fologo fait les choses en grand

“Le Rpp, une nouvelle voie pour construire la Côte d`Ivoire ". C`est le thème autour duquel le parti créé par Fologo, après avoir claqué la porte au Pdci, se réunit à Yamoussoukro, les 3, 4 et 5 septembre prochains à la Fondation Houphouët-Boigny. Pour annoncer le premier congrès de ce parti, Ouattara Gnonzié, le Secrétaire général était le samedi dernier, face à la presse au siège de la formation. A Yamoussoukro, le Rpp va dévoiler son projet de société qui se propose de marquer la différence avec les autres formations politiques. Puisque le Rpp ne veut pas ressembler aux autres qui sont déjà sur le terrain. Sinon, il n`aurait pas sa raison d`être. " Nous ne voulons pas qu`il y ait des Ivoiriens qui meurent dans la misère et d`autres qui meurent dans l`opulence ". A donc caricaturé Ouattara Gnonzié qui pour la circonstance, était entouré de plusieurs membres de son parti. Le congrès de Yamoussoukro ne sera pas électif. Il sera certes question du projet de société là-bas. Mais plusieurs autres points seront à l`ordre du jour. Le Rpp va, par exemple, en profiter pour consolider son soutien au chef de l`Etat que le parti se propose de soutenir pendant l`élection présidentielle. " Les deux (Ndlr : Gbagbo et Fologo) travaillent en étroite collaboration. Nous pensons qu`ils peuvent encore faire de grandes choses pour la Côte d`Ivoire ", constate donc le Secrétaire général. C`est vrai qu`à Yamoussoukro, le Rpp fera le choix de Gbagbo pour l`élection présidentielle. Mais le parti évoquera les élections qui suivront, parce que dans ce cas, il compte présenter des candidats à ce niveau. A savoir, les législatives, les municipales et les Conseils généraux. " Nous présenterons, explique Gnonzié, des candidatures aux élections locales, partout où notre représentation le permet. Là où il nous faut des alliances, nous le ferons". Le Rpp est donc prêt pour les élections à venir. C`est pourquoi, sur le débat d`un éventuel report, le parti donne une position claire. " Nous nous en tenons au 29 novembre. Pour nous, il n`y a pas une autre date. C`est cette date que nous allons communiquer à nos militants ", annonce de fait, Gnonzié. Le parti qui revendique aujourd`hui, près de 3000 sections pour 10 mille comités de base, se classe déjà en 6e position sur la centaine de formations que compte la Côte d`Ivoire. A Yamoussoukro, le congrès attend alors 3200 participants. Mais plus de 10000 personnes viendront faire la fête. En somme, ce sera une démonstration de force pour Fologo. L`ouverture se fera par une procession, vers la résidence d`Houphouët-Boigny. Fologo et quelques membres du parti iront s`incliner sur son caveau. C`est après que les travaux débuteront.

Guéhi Brence
Gb08301660@yahoo.fr

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