Lundi, aux environs de midi, les membres de la Commission locale de supervision de l`identification des sous-préfectures d`Odienné ont obligé les agents du centre de coordination à fermer leurs bureaux. «On nous doit encore deux mois d`arriérés. Le reste des primes des audiences foraines à la Cnsi (Commission nationale de supervision de l`identification) n`a jamais été payé. Pis, une liste fictive ne prenant pas en compte les membres statutaires de la Clsi circule en ce moment. Tant qu`on ne nous dit pas quelque chose de clair, ce centre restera fermé », a vociféré Touré Moussa, président de la Clsi. Informé de la situation, le préfet de région, Soro Kayaha Jérôme, a convoqué M. Touré et ses camarades. « Votre problème, ce n`est pas le centre de coordination. Vous ne devez vous en prendre qu`à la Cnsi qui est votre structure mère », a conseillé M. Soro. Le préfet a par la suite expliqué que le financement de la Cnsi est du ressort de l`Etat. Contrairement aux autres structures (Sagem, Oni, Ins) qui bénéficient souvent d`aides extérieures. «Calmez le jeu et laissez le centre de coordination travailler », a-t-il plaidé. Fanny Siriki, membre de la Clsi, a présenté les excuses des manifestants. Avant de souhaiter que le préfet les aide à avoir leur dû. La réunion a pris fin à 18 heures.
Tenin Bè Ousmane
Correspondant régional
Tenin Bè Ousmane
Correspondant régional