Courant année 2009, Moussa Traoré, gardien d'un immeuble sis à la Riviera palmeraie, reçoit la visite de S. K. en quête de maison à louer. Moussa qui a des idées noires derrière la tête rassure son visiteur qu'il y a des appartements disponibles. Selon lui, pour être locataire, est qu'il faut verser la somme de 930.000 FCFA. Cette somme correspondant à 6 mois de loyer (3 mois de caution et 3 mois d'avance). Pour mettre en confiance son client, il a fait appel à son ami du quartier, Assi Boka Arthur qu'il présente comme gérant de l'immeuble. Persuadé, S. K. qui croit avoir affaire à des personnes de bonne moralité, leur remet la somme demandée, après avoir obtenu un reçu signé des mains de Boka Arthur. Sur cette base, le postulant qui espère rentrer en possession des clés de la maison ne cesse de venir aux multiples rendez-vous que lui donnent Moussa et son ami Arthur. Plusieurs mois durant, S. K. qui se trouve dans un besoin urgent n'a toujours pas gain de cause. Certainement fatigué des promesses non tenues, S. K. porte plainte à la police contre les deux individus. Mis à la disposition du parquet du tribunal du Plateau, les deux escrocs ont comparu récemment à la barre du tribunal des flagrants délits pour répondre des faits d'escroquerie. Les deux prévenus, en bons complices, ont reconnu le forfait mis à leur charge et demandé la clémence du tribunal en ces termes : « Mme la Présidente, nous reconnaissons les faits. Nous vous demandons pardon, nous n'avons jamais fait la prison, les 12 jours que nous avons passés à la Maca nous ont servi de leçon ». Reconnus coupables sur la base de leurs propres aveux, Moussa Traoré et Assi Boka Arthur séjournent à la Maca depuis la semaine dernière pour une durée de 12 mois. Ils payeront également la somme de 200.000FCFA d'amende chacun et ils doivent payer solidairement 1F symbolique au plaignant qui s'est constitué
partie civile.
H. B.
partie civile.
H. B.
