La nomination de Paul Blesson à la tête de la Direction technique nationale (Dtn) de handball rassure. Reste à savoir si le retour du Gabon de l’ex-pivot du Red Star suffira à redonner une âme à notre handball.
Le handball ivoirien continue de se chercher. Disons, qu’il a perdu de son lustre d’antan. Sur ce point, Paul Gogoua dit Pablo, président de l’Africa Sports, acquiesce. Avant de laisser transparaître sur son visage, une petite lueur et de déclarer : « la venue de Paul Blesson à la tête de la Dtn est une bonne chose. C’est un monsieur bien…». Mieux, Paul Gogoua dit Pablo rappelle que la mission de Paul Blesson n’est pas nouvelle. «Il a déjà servi à ce poste sous les présidents Dié Kacou, le frère de l’autre, Ané Kablan Norbert, Akossi Akossi et Logbo André». C’est donc peu de dire qu’un tel homme possède une expérience comme une baleine. Exerçant au Gabon depuis bientôt huit longues années, à la demande des autorités de ce pays, Paul Blesson a transmis son savoir et considérablement aidé le handball gabonnais à grandir. A son rythme. Et aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des clubs gabonais avoir des prestations prometteuses lors des Coupes africaines. Mis en concurrence avec Tapé Julien, Téhéro Jean et Berger Serge, après l’appel à candidatures lancé par le nouveau président de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb), Ouéréga Joseph, Paul Blesson est passé haut la main. L’ancien pivot puis entraîneur du Red Star présentait le meilleur profil. C’est «indéniable», avoue le colonel Ouéréga Joseph. Et d’ajouter : «Sa mission est de relever le niveau des cadres et des arbitres ivoiriens. Mais la priorité est de préparer le Mondial dames prévu en décembre en Chine. Ensuite, il y aura la Can hommes et dames en Egypte». Un chantier qui n’effraie guère Paul Blesson. A la question de savoir si la nouvelle équipe dirigeante du handball ivoirien croît en la réussite de Paul Blesson, une immense confiance se dégage. «Nous y croyons. Tous. Et nous aiderons Paul Blesson dans sa mission. Nous ne le laisserons pas seul…», jure Ouérega Joseph. Lado Félix, ancien secrétaire général de la Fihb sous Ouattara Brahima dit OB et dirigeant du Rombo Sports, joue les rabat joie. «Il est vrai que Blesson est un vieux de la vieille et possède une grande expérience mais il ne pourra réussir à sortir notre handball de l’ornière que si les moyens financiers sont dégagés pour lui permettre de bien travailler ». Le ton est donné. «Je ne vous apprends rien en vous disant que la Côte d’Ivoire abritera dans un mois la Coupe d’Afrique cadets et juniors au Forum de l’université. Mais jusque-là, la préparation des athlètes tarde, faute de moyens financiers…», a-t-il révélé. Dans ces conditions, avouons que les choses sont mal parties. Ayant déjà vu des vertes et des pas mûres, Lado Félix souhaite simplement que le mal du handball ivoirien soit traité à la racine. Sa thérapie est simple : mettre fin aux mauvaises gestions des conflits, régler définitivement le problème d’infrastructures et surtout trouver les moyens financiers. Reste à savoir si Paul Blesson parviendra à bénéficier des mêmes moyens qu’au Gabon.
Guy-Florentin Yaméogo
Le handball ivoirien continue de se chercher. Disons, qu’il a perdu de son lustre d’antan. Sur ce point, Paul Gogoua dit Pablo, président de l’Africa Sports, acquiesce. Avant de laisser transparaître sur son visage, une petite lueur et de déclarer : « la venue de Paul Blesson à la tête de la Dtn est une bonne chose. C’est un monsieur bien…». Mieux, Paul Gogoua dit Pablo rappelle que la mission de Paul Blesson n’est pas nouvelle. «Il a déjà servi à ce poste sous les présidents Dié Kacou, le frère de l’autre, Ané Kablan Norbert, Akossi Akossi et Logbo André». C’est donc peu de dire qu’un tel homme possède une expérience comme une baleine. Exerçant au Gabon depuis bientôt huit longues années, à la demande des autorités de ce pays, Paul Blesson a transmis son savoir et considérablement aidé le handball gabonnais à grandir. A son rythme. Et aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des clubs gabonais avoir des prestations prometteuses lors des Coupes africaines. Mis en concurrence avec Tapé Julien, Téhéro Jean et Berger Serge, après l’appel à candidatures lancé par le nouveau président de la Fédération ivoirienne de handball (Fihb), Ouéréga Joseph, Paul Blesson est passé haut la main. L’ancien pivot puis entraîneur du Red Star présentait le meilleur profil. C’est «indéniable», avoue le colonel Ouéréga Joseph. Et d’ajouter : «Sa mission est de relever le niveau des cadres et des arbitres ivoiriens. Mais la priorité est de préparer le Mondial dames prévu en décembre en Chine. Ensuite, il y aura la Can hommes et dames en Egypte». Un chantier qui n’effraie guère Paul Blesson. A la question de savoir si la nouvelle équipe dirigeante du handball ivoirien croît en la réussite de Paul Blesson, une immense confiance se dégage. «Nous y croyons. Tous. Et nous aiderons Paul Blesson dans sa mission. Nous ne le laisserons pas seul…», jure Ouérega Joseph. Lado Félix, ancien secrétaire général de la Fihb sous Ouattara Brahima dit OB et dirigeant du Rombo Sports, joue les rabat joie. «Il est vrai que Blesson est un vieux de la vieille et possède une grande expérience mais il ne pourra réussir à sortir notre handball de l’ornière que si les moyens financiers sont dégagés pour lui permettre de bien travailler ». Le ton est donné. «Je ne vous apprends rien en vous disant que la Côte d’Ivoire abritera dans un mois la Coupe d’Afrique cadets et juniors au Forum de l’université. Mais jusque-là, la préparation des athlètes tarde, faute de moyens financiers…», a-t-il révélé. Dans ces conditions, avouons que les choses sont mal parties. Ayant déjà vu des vertes et des pas mûres, Lado Félix souhaite simplement que le mal du handball ivoirien soit traité à la racine. Sa thérapie est simple : mettre fin aux mauvaises gestions des conflits, régler définitivement le problème d’infrastructures et surtout trouver les moyens financiers. Reste à savoir si Paul Blesson parviendra à bénéficier des mêmes moyens qu’au Gabon.
Guy-Florentin Yaméogo
