Source: Allafrica.com
Ces mois derniers, Manu Dibango vient régulièrement au pays. Où quand il n`accompagne pas des actions sociales, il est en concert. A tel point qu`ils sont de plus en plus nombreux à croire que l`heure d`un retour définitif de l`icône mondiale de la musique qu`il est a sonné. Pour le plus grand bien de nombre de fans qui s`agglutinent autour de lui chaque fois qu`il apparaît dans les rues du "Mboa". Dans sa livraison d`août, le magazine people Nyanga, produit par la société de presse et d`édition du Cameroun (Sopecam) a fait de la star sa cover. Où on peut lire qu`il est un "saxo balladeur" derrière ses éternels sourire et lunettes noires.
Un Manu Dibango qui nourrit avec son pays "une rare complicité", et ce en "dépit des apparences, (et autres) incompréhensions plus ou moins longues". Quand rentrera-t-il alors ? Surtout en cette période où il vient d`enterrer sa tante et est devenu "le patriarche de la famille" ? Une question à laquelle il répond laconique "les gens créent des problèmes là où il n`y en a pas" ! Avant de préciser plus loin : "ça n`a aucune signification pour moi. J`ai juste la nostalgie de mes parents et de mon enfance. Il ne faut pas oublier que je suis parti du pays à 15 ans, j`ai vécu ma vie d`homme ailleurs. J`ai d`autres habitudes. Je n`ai pas la même nostalgie que quelqu`un qui est parti en ayant déjà fait sa vie aujourd`hui".
Et quelle vie ! Serait-on tenté d`ajouter. Tout en parcourant le monde, il a trouvé le temps de s`occuper de sa progéniture composée de son fils et manager Michel et de deux filles Marva et Georgia. Celle-là même qui l`accompagnait dans les studios d`enregistrement, de radio ou de télévision. Et que Manu Dibango ne voit que très rarement aujourd`hui. A ceux qui attendent un prochain investissement de l`artiste dans la formation musicale au moyen d`un conservatoire, il rappelle au cas où on ne le saurait point suffisamment qu`il n`est "pas le seul à pouvoir le faire". Avant d`ajouter que "son orchestre à lui seul est une véritable école de musique par laquelle sont passés de nombreux et talentueux musiciens du pays". Et comme la question du retour semble visiblement préoccuper le reporter, il conclut par un "ce n`est jamais fermé. Je n`ai pas dit que je ne reviendrais pas. Ça dépend des événements." Et au reporter de rêver à voix haute "Alors sait-on jamais ? Désormais, à force de humer l`air de son terroir à des fréquences très régulières, le soul Makossa man pourrait, non franchir le Rubicon, mais le Wouri "
Un rêve que beaucoup de fans caressent en silence, surtout pour les plus jeunes qui continuent d`admirer le "Grand Manu" de loin. Une livraison de Nyanga qui souffre malheureusement d`une "faute technique" sur certaines éditions actuellement en kiosque. En s`y promenant, l`on remarque en effet que sur certaines éditions, le début du reportage sur Manu Dibango y est absent. Des pages 15 et 16 et leurs pendants 53 et 54 qui ne se retrouvent pas dans tous les exemplaires et qui mettent mal à l`aise le lecteur. Qui peut néanmoins se contenter de ce que Manu Dibango pourrait "peut-être" rejoindre le bercail bientôt. Au grand soulagement de ses fans !
Ces mois derniers, Manu Dibango vient régulièrement au pays. Où quand il n`accompagne pas des actions sociales, il est en concert. A tel point qu`ils sont de plus en plus nombreux à croire que l`heure d`un retour définitif de l`icône mondiale de la musique qu`il est a sonné. Pour le plus grand bien de nombre de fans qui s`agglutinent autour de lui chaque fois qu`il apparaît dans les rues du "Mboa". Dans sa livraison d`août, le magazine people Nyanga, produit par la société de presse et d`édition du Cameroun (Sopecam) a fait de la star sa cover. Où on peut lire qu`il est un "saxo balladeur" derrière ses éternels sourire et lunettes noires.
Un Manu Dibango qui nourrit avec son pays "une rare complicité", et ce en "dépit des apparences, (et autres) incompréhensions plus ou moins longues". Quand rentrera-t-il alors ? Surtout en cette période où il vient d`enterrer sa tante et est devenu "le patriarche de la famille" ? Une question à laquelle il répond laconique "les gens créent des problèmes là où il n`y en a pas" ! Avant de préciser plus loin : "ça n`a aucune signification pour moi. J`ai juste la nostalgie de mes parents et de mon enfance. Il ne faut pas oublier que je suis parti du pays à 15 ans, j`ai vécu ma vie d`homme ailleurs. J`ai d`autres habitudes. Je n`ai pas la même nostalgie que quelqu`un qui est parti en ayant déjà fait sa vie aujourd`hui".
Et quelle vie ! Serait-on tenté d`ajouter. Tout en parcourant le monde, il a trouvé le temps de s`occuper de sa progéniture composée de son fils et manager Michel et de deux filles Marva et Georgia. Celle-là même qui l`accompagnait dans les studios d`enregistrement, de radio ou de télévision. Et que Manu Dibango ne voit que très rarement aujourd`hui. A ceux qui attendent un prochain investissement de l`artiste dans la formation musicale au moyen d`un conservatoire, il rappelle au cas où on ne le saurait point suffisamment qu`il n`est "pas le seul à pouvoir le faire". Avant d`ajouter que "son orchestre à lui seul est une véritable école de musique par laquelle sont passés de nombreux et talentueux musiciens du pays". Et comme la question du retour semble visiblement préoccuper le reporter, il conclut par un "ce n`est jamais fermé. Je n`ai pas dit que je ne reviendrais pas. Ça dépend des événements." Et au reporter de rêver à voix haute "Alors sait-on jamais ? Désormais, à force de humer l`air de son terroir à des fréquences très régulières, le soul Makossa man pourrait, non franchir le Rubicon, mais le Wouri "
Un rêve que beaucoup de fans caressent en silence, surtout pour les plus jeunes qui continuent d`admirer le "Grand Manu" de loin. Une livraison de Nyanga qui souffre malheureusement d`une "faute technique" sur certaines éditions actuellement en kiosque. En s`y promenant, l`on remarque en effet que sur certaines éditions, le début du reportage sur Manu Dibango y est absent. Des pages 15 et 16 et leurs pendants 53 et 54 qui ne se retrouvent pas dans tous les exemplaires et qui mettent mal à l`aise le lecteur. Qui peut néanmoins se contenter de ce que Manu Dibango pourrait "peut-être" rejoindre le bercail bientôt. Au grand soulagement de ses fans !
