Le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, le dit et il n’a pas tort. La côte d’Ivoire n’est pas encore un grand pays africain producteur de pétrole. A l’image de l’Angola, nouveau premier producteur africain ; du Nigeria et de la Guinée Equatoriale. Il n’est pas membre de la fameuse OPEP. Cette puissante organisation des pays producteurs de pétrole qui régente avec les Etats-Unis d’Amérique, le prix du baril dans le monde. Tout comme le Ghana voisin, la Côte d’Ivoire n’est certes pas un grand du brut, mais elle possède des atouts qui augurent d’un lendemain enchanteur en la matière.
A côté du pétrole, il y a aussi le gaz dont notre pays est pourvu, nous ont confié avec un brin de fierté dans la voix, des professionnels du ministère des mines et de l’énergie. D’ailleurs, l’un d’entre eux a produit un résumé succinct sur les potentialités gazières et pétrolières de la Côte d’Ivoire dont j’ai pu avoir copie. Il écrit ceci, entre autres : «en 2005, le potentiel gazier ivoirien était estimé à 25000 milliards de pieds cubes, soit 700 milliards de mètres cubes. Le potentiel en pétrole brut du bassin sédimentaire ivoirien, quant à lui, est évalué à 19 milliards de barils en place, soit 2,85 milliards de barils récupérables. Les ressources ivoiriennes énergétiques fossiles se composent en résumé de 700 milliards de mètres cubes de gaz naturel et de 2,85 milliards de barils récupérables de pétrole brut». Ces chiffres sont-ils exacts ? Nous n’en savons véritablement rien mais puisqu’ils proviennent d’un professionnel du domaine, prenons le risque de leur accorder foi et réjouissons-nous que notre pays possède des richesses nouvelles autres que celles que nous connaissons traditionnellement. A savoir le binôme café-cacao, le palmier à huile, l’hévéa, l’anacarde…ainsi que l’or, le diamant et le fer. Le pétrole et le gaz sont des richesses prisées et précieuses à travers le monde. Pour lesquelles, des pays n’hésitent pas à envahir d’autres. Que des rébellions naissent, des coups d’Etat sont perpétrés. En un mot, que l’on installe la chienlit. Mais le pétrole et le gaz ne sont pas des richesses intarissables. Et bien, leurs réserves s’épuisent lorsqu’on les exploite «à tout vent», «sans réfléchir» comme on le voit dans certains pays.
Face à cette situation, les pays avisés, développés pour la plupart, ont créé des pools de réflexions autour du pétrole ou du gaz. Il en existe aux Etats-Unis, en France, en Chine, au Japon, etc. Bien qu’ils ne soient pas producteurs dans leur large majorité, mais des consommateurs, ces pays ont compris le sens de mener des réflexions perpétuelles sur le pétrole et le gaz pour leurs générations futures. Il est important que nous ayons, en côte d’Ivoire, cette démarche. Créons un Institut du pétrole et du gaz où nos experts ou autres professionnels du secteur pourront soutenir par les réflexions, l’Etat dans la mise en place d’une véritable politique du pétrole et du gaz. Ne dit-on pas que qui veut aller loin, ménage sa monture. Ménageons dès à présent la nôtre concernant le pétrole et le gaz comme on l’a fait, dans une idée futuriste, avec les arts, les cultures et les sciences à travers la création de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines (ASCAD).
Par Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
A côté du pétrole, il y a aussi le gaz dont notre pays est pourvu, nous ont confié avec un brin de fierté dans la voix, des professionnels du ministère des mines et de l’énergie. D’ailleurs, l’un d’entre eux a produit un résumé succinct sur les potentialités gazières et pétrolières de la Côte d’Ivoire dont j’ai pu avoir copie. Il écrit ceci, entre autres : «en 2005, le potentiel gazier ivoirien était estimé à 25000 milliards de pieds cubes, soit 700 milliards de mètres cubes. Le potentiel en pétrole brut du bassin sédimentaire ivoirien, quant à lui, est évalué à 19 milliards de barils en place, soit 2,85 milliards de barils récupérables. Les ressources ivoiriennes énergétiques fossiles se composent en résumé de 700 milliards de mètres cubes de gaz naturel et de 2,85 milliards de barils récupérables de pétrole brut». Ces chiffres sont-ils exacts ? Nous n’en savons véritablement rien mais puisqu’ils proviennent d’un professionnel du domaine, prenons le risque de leur accorder foi et réjouissons-nous que notre pays possède des richesses nouvelles autres que celles que nous connaissons traditionnellement. A savoir le binôme café-cacao, le palmier à huile, l’hévéa, l’anacarde…ainsi que l’or, le diamant et le fer. Le pétrole et le gaz sont des richesses prisées et précieuses à travers le monde. Pour lesquelles, des pays n’hésitent pas à envahir d’autres. Que des rébellions naissent, des coups d’Etat sont perpétrés. En un mot, que l’on installe la chienlit. Mais le pétrole et le gaz ne sont pas des richesses intarissables. Et bien, leurs réserves s’épuisent lorsqu’on les exploite «à tout vent», «sans réfléchir» comme on le voit dans certains pays.
Face à cette situation, les pays avisés, développés pour la plupart, ont créé des pools de réflexions autour du pétrole ou du gaz. Il en existe aux Etats-Unis, en France, en Chine, au Japon, etc. Bien qu’ils ne soient pas producteurs dans leur large majorité, mais des consommateurs, ces pays ont compris le sens de mener des réflexions perpétuelles sur le pétrole et le gaz pour leurs générations futures. Il est important que nous ayons, en côte d’Ivoire, cette démarche. Créons un Institut du pétrole et du gaz où nos experts ou autres professionnels du secteur pourront soutenir par les réflexions, l’Etat dans la mise en place d’une véritable politique du pétrole et du gaz. Ne dit-on pas que qui veut aller loin, ménage sa monture. Ménageons dès à présent la nôtre concernant le pétrole et le gaz comme on l’a fait, dans une idée futuriste, avec les arts, les cultures et les sciences à travers la création de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines (ASCAD).
Par Didier Depry didierdepri@yahoo.fr