La Côte d'Ivoire revient de loin. Son armée, longtemps gérée avec légèreté, a retrouvé son rang et sa dignité, par la sagacité d'un homme, son chef suprême : Laurent Gbagbo. Retour sur ce qui lui a valu loyauté et fidélité des soldats ivoiriens. Beaucoup en parlent sans précision. Plusieurs s'interrogent. Mais peu savent comment sont gérés les hommes en tenue : les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fds). Ceux-là mêmes, qui ont à charge, la sécurisation et la défense de la République des Ivoiriens, ainsi que tous ceux qui vivent sur leur sol et leurs biens. Ils ont connu divers mouvements dans leur corps de métier. De feu le Président Félix Houphouët-Boigny au Président Laurent Gbagbo, en passant par le Président Henri Konan Bédié et Guéi Robert. D'une unité à une autre, cela a toujours pris des formes et des couleurs. L'histoire nous apprend que les effectifs des Forces de défense et de sécurité (Fds), ex-Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci), avaient volontairement été limitées par feu Félix Houphouët-Boigny. N'empêche, elle est la seconde puissance militaire en Afrique de l'Ouest, derrière le Nigeria. Mais l'approche ethnique n'a pas permis aux différentes composantes (unités) de cette armée de fédérer autour de l'intérêt commun : la République. L'unique exemple de la Marine nationale, version 1992. A cette époque, le tribalisme était érigé en critère de promotion, lorsque M. Alassane Dramane Ouattara, Premier ministre d'Houphouët, était aux affaires. Du Commandant de la Marine nationale (Comar), au chef du service Roulage, mal en a pris aux autorités d'alors, de penser qu'ils opéraient un changement qualitatif, en alignant des personnes de la même ethnie (dioula, comme mentionné dans la réplique d'un Officier de l'armée à un confrère : ndlr), à la tête des différents commandements. (Voir liste de nomination). Même l'arrivée de Bédié, après le décès de son père spirituel et son poulain Ouattara, n'a rien changé, fondamentalement, dans leur système. La plupart des hauts postes de commandement dans l'armée, n'étaient pas aux mains de ceux qu'il fallait. A cela, s'ajoute le manque de plan d'équipement qui a considérablement affaibli et désorganisé l'armée ivoirienne. Si bien qu'au moindre coup de feu, il y a eu désolidarisation des soldats, quant à la défense de la République. Le coup d'Etat qui a porté Robert Guéï, ancien chef d'état-major, au pouvoir en 1999, en a donné la parfaite illustration. Car, beaucoup d'éléments des Fanci d'alors, ne se sont pas sentis concernés par l'appel à la résistance lancée par le Président Bédié, qui venait juste d'être évincé, par des "jeunes gens". C'est donc d'une force brouillée et embrouillée qu'hérite le Président Laurent Gbagbo, en 2000, en venant au pourvoir par les urnes. Mais, la politisation profonde du milieu qui a conduit à l'instabilité provoquée par la crise économique et exacerbée la crise de l'"ivoirité" de Bédié, a mis l'armée ivoirienne au-devant de la scène, avec notamment le coup d'Etat manqué de 2002.
La marque du chef : discipline et courage aux commandes
Cette crise n'a pas permis au chef de l'Etat, de mettre en œuvre ses ambitieux projets pour l'armée nationale. " Une de nos tâches prioritaires, ce sera de construire une armée, à la dimension de nos ambitions économiques (…). Je n'ai jamais vu au monde, un pays économiquement développé, sans une grande armée capable de défendre ses richesses ", disait-il. Il apparaît clairement que la destinée des armes, ce n'est pas de donner le pouvoir. C'est de protéger la République. " Le pays qui n'a pas compris cela, est un pays qui est livré au désordre, à la pagaille. C'est dans ce sens que nous construirons des légions militaires, pour protéger la paix, c'est le sens du déploiement que nous faisons aujourd'hui, avec les Fds à travers tout le pays ". Se référant au grand penseur romain Cicéron qui a dit : " kedam arma togaé : il faut que les armes ne servent qu'à la toge. C'est-à-dire, qu'il faut que le pouvoir militaire, soit soumis au pouvoir civil. Laurent Gbagbo a priorisé l'esprit républicain et la reconnaissance des valeurs. C'est alors qu'il a mis en place une gestion des hommes en tenue. Elle repose essentiellement sur la valeur intrinsèque de chacun des soldats des Armées de Côte d'Ivoire, dans leurs corps respectifs. Cela se vérifie nettement avec toujours l'exemple de la Marine nationale, qui a subi une réorganisation équilibrée. Tenant donc compte de la capacité des hommes à diriger les troupes, le chef suprême des Armées a mis des hommes qu'il faut, à la place qu'il faut. Gbagbo venait, de ce fait, d'opérer un changement profond dans la gestion humaine. C'est la promotion des valeureux soldats, longtemps ignorés et mis sous le boisseau. Et cela, sans jouer aucunement sur quelques appartenances que ce soit. (Voir liste de nomination n°2). La comparaison de cette gestion humaine est sans commentaire. En la matière, Laurent Gbagbo se distingue nettement -par sa gestion exemplaire des hommes en uniforme-, de ses prédécesseurs. Aujourd'hui, on ne peut plus dire que l'armée ivoirienne est tribalisée. Car, de par la clairvoyance du chef de l'Etat et avec sa volonté affichée de construire une armée républicaine, au sein de laquelle règne l'ordre, la discipline et la cohésion entre les différents corps d'armée, chacun des soldats s'est senti concerné par cette nouvelle façon de les reconsidérer. Notamment, avec des décrets et autres mesures visant à leur garantir de bonnes conditions de travail et de vie. D'où l'adhésion totale autour de la République et ses Institutions. Autant, il n'existe pas de pays sans armée. Autant, une armée ne peut pas être conçue sans armes. Le premier responsable des Armées n'a pas mis du temps à le comprendre, à la faveur du coup d'Etat manqué du 19 septembre 2002. Depuis donc 2003, un effort est fait, par la volonté du chef de l'Etat. L'Armée de Côte d'Ivoire a donc radicalement changé. Recrutement de jeunes vaillants constituant le sang neuf, formation aux techniques de guerre ; techniques de renseignement, etc... Achats de matériels modernes de combats (drone, chasseurs bombardiers, hélicoptère, chars, etc.) La moyenne d'âge de l'armée qui était de 45 ans est passée à une vingtaine d'années. Et même si des efforts restent à faire, en vue d'asseoir véritablement une Armée à la dimension économique du pays, il faut cependant reconnaître que la discipline républicaine y règne. Elle est désormais un acquis. Il suffit de jeter un regard au sein des différentes Forces spéciales ivoiriennes -qui se sont développées, pendant cette crise, pour défendre la patrie-, pour s'en apercevoir. Des fusiliers commandos de l'air (Fuscoa) aux fusiliers marins commandos (Fumaco), en passant par le détachement mobile d'intervention rapide (Dmir) et l'Unité d'intervention de la gendarmerie nationale (Uign), l'esprit est le même : la discipline dans la discrétion, pour mieux défendre la Côte d'Ivoire. Une démonstration éloquente de ce que peut récolter une République qui reconnaît les valeurs de son armée, à travers un chef qui lui aussi en a eu le mérite.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
La marque du chef : discipline et courage aux commandes
Cette crise n'a pas permis au chef de l'Etat, de mettre en œuvre ses ambitieux projets pour l'armée nationale. " Une de nos tâches prioritaires, ce sera de construire une armée, à la dimension de nos ambitions économiques (…). Je n'ai jamais vu au monde, un pays économiquement développé, sans une grande armée capable de défendre ses richesses ", disait-il. Il apparaît clairement que la destinée des armes, ce n'est pas de donner le pouvoir. C'est de protéger la République. " Le pays qui n'a pas compris cela, est un pays qui est livré au désordre, à la pagaille. C'est dans ce sens que nous construirons des légions militaires, pour protéger la paix, c'est le sens du déploiement que nous faisons aujourd'hui, avec les Fds à travers tout le pays ". Se référant au grand penseur romain Cicéron qui a dit : " kedam arma togaé : il faut que les armes ne servent qu'à la toge. C'est-à-dire, qu'il faut que le pouvoir militaire, soit soumis au pouvoir civil. Laurent Gbagbo a priorisé l'esprit républicain et la reconnaissance des valeurs. C'est alors qu'il a mis en place une gestion des hommes en tenue. Elle repose essentiellement sur la valeur intrinsèque de chacun des soldats des Armées de Côte d'Ivoire, dans leurs corps respectifs. Cela se vérifie nettement avec toujours l'exemple de la Marine nationale, qui a subi une réorganisation équilibrée. Tenant donc compte de la capacité des hommes à diriger les troupes, le chef suprême des Armées a mis des hommes qu'il faut, à la place qu'il faut. Gbagbo venait, de ce fait, d'opérer un changement profond dans la gestion humaine. C'est la promotion des valeureux soldats, longtemps ignorés et mis sous le boisseau. Et cela, sans jouer aucunement sur quelques appartenances que ce soit. (Voir liste de nomination n°2). La comparaison de cette gestion humaine est sans commentaire. En la matière, Laurent Gbagbo se distingue nettement -par sa gestion exemplaire des hommes en uniforme-, de ses prédécesseurs. Aujourd'hui, on ne peut plus dire que l'armée ivoirienne est tribalisée. Car, de par la clairvoyance du chef de l'Etat et avec sa volonté affichée de construire une armée républicaine, au sein de laquelle règne l'ordre, la discipline et la cohésion entre les différents corps d'armée, chacun des soldats s'est senti concerné par cette nouvelle façon de les reconsidérer. Notamment, avec des décrets et autres mesures visant à leur garantir de bonnes conditions de travail et de vie. D'où l'adhésion totale autour de la République et ses Institutions. Autant, il n'existe pas de pays sans armée. Autant, une armée ne peut pas être conçue sans armes. Le premier responsable des Armées n'a pas mis du temps à le comprendre, à la faveur du coup d'Etat manqué du 19 septembre 2002. Depuis donc 2003, un effort est fait, par la volonté du chef de l'Etat. L'Armée de Côte d'Ivoire a donc radicalement changé. Recrutement de jeunes vaillants constituant le sang neuf, formation aux techniques de guerre ; techniques de renseignement, etc... Achats de matériels modernes de combats (drone, chasseurs bombardiers, hélicoptère, chars, etc.) La moyenne d'âge de l'armée qui était de 45 ans est passée à une vingtaine d'années. Et même si des efforts restent à faire, en vue d'asseoir véritablement une Armée à la dimension économique du pays, il faut cependant reconnaître que la discipline républicaine y règne. Elle est désormais un acquis. Il suffit de jeter un regard au sein des différentes Forces spéciales ivoiriennes -qui se sont développées, pendant cette crise, pour défendre la patrie-, pour s'en apercevoir. Des fusiliers commandos de l'air (Fuscoa) aux fusiliers marins commandos (Fumaco), en passant par le détachement mobile d'intervention rapide (Dmir) et l'Unité d'intervention de la gendarmerie nationale (Uign), l'esprit est le même : la discipline dans la discrétion, pour mieux défendre la Côte d'Ivoire. Une démonstration éloquente de ce que peut récolter une République qui reconnaît les valeurs de son armée, à travers un chef qui lui aussi en a eu le mérite.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr