La rencontre sur les états généraux de l'eau potable a pris fin samedi à Yamoussoukro. Un conclave organisé par le ministère des Infrastructures économiques en collaboration avec l'Office national de l'eau potable (Onep) et la Société de distribution de l'eau en Côte d'Ivoire (Sodeci). A la clôture des travaux, le président Laurent Gbagbo est venu, dit-il, « tirer la sonnette d'alarme » sur la question de l'eau potable comme il l'avait fait pour les cultures vivrières.
« Dans 50 ans, l'eau potable risque d'être plus chère que le pétrole », a soutenu le chef de l'Etat. « Il faut déclarer comme priorité nationale le fait d'avoir de l'eau potable », a conseillé le président Laurent Gbagbo. Pour lui, le problème de l'eau potable n'est pas seulement un sujet technique encore moins un sujet qui se confine à un seul pays. « C'est un sujet qui appartient au monde entier, parce que dans le futur, nous aurons plus de problèmes à trouver de l'eau potable que du pétrole », a-t-il projeté. Auparavant, le ministre Patrick Achi avait dépeint un tableau peu reluisant de la situation de l'eau potable en Côte d'Ivoire. Qui nécessite l'engagement d'un programme d'urgence de 60 milliards de Fcfa (dont 32 déjà réunis) d'investissement dans la capitale politique et 50 milliards de Fcfa pour l'intérieur du pays (dont 25 déjà réunis). Cela, d'ici 2011. Et pour que la Côte d'Ivoire puisse atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), il faut, soutient le ministre des Infrastructures économiques, un peu plus de 440 milliards de Fcfa.
Le communiqué final qui a sanctionné les travaux, présente une série de recommandations. L'on peut citer, entre autres, l'adoption des décrets d'application des lois portant code de l'eau et de l'environnement et la nécessité de la création d'une Haute autorité autonome de régulation du secteur.
Les états généraux de l'eau potable en Côte d'Ivoire, ont réuni à Yamoussoukro, du 26 au 29 août 2009, près de 250 acteurs et experts nationaux et des partenaires au développement.
Ousmane Diallo
Correspondant régional
« Dans 50 ans, l'eau potable risque d'être plus chère que le pétrole », a soutenu le chef de l'Etat. « Il faut déclarer comme priorité nationale le fait d'avoir de l'eau potable », a conseillé le président Laurent Gbagbo. Pour lui, le problème de l'eau potable n'est pas seulement un sujet technique encore moins un sujet qui se confine à un seul pays. « C'est un sujet qui appartient au monde entier, parce que dans le futur, nous aurons plus de problèmes à trouver de l'eau potable que du pétrole », a-t-il projeté. Auparavant, le ministre Patrick Achi avait dépeint un tableau peu reluisant de la situation de l'eau potable en Côte d'Ivoire. Qui nécessite l'engagement d'un programme d'urgence de 60 milliards de Fcfa (dont 32 déjà réunis) d'investissement dans la capitale politique et 50 milliards de Fcfa pour l'intérieur du pays (dont 25 déjà réunis). Cela, d'ici 2011. Et pour que la Côte d'Ivoire puisse atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), il faut, soutient le ministre des Infrastructures économiques, un peu plus de 440 milliards de Fcfa.
Le communiqué final qui a sanctionné les travaux, présente une série de recommandations. L'on peut citer, entre autres, l'adoption des décrets d'application des lois portant code de l'eau et de l'environnement et la nécessité de la création d'une Haute autorité autonome de régulation du secteur.
Les états généraux de l'eau potable en Côte d'Ivoire, ont réuni à Yamoussoukro, du 26 au 29 août 2009, près de 250 acteurs et experts nationaux et des partenaires au développement.
Ousmane Diallo
Correspondant régional