L’artiste Marcellin Yacé, décédé aux premières heures du conflit armé qui a secoué la Côte d’Ivoire en 2002, sera célébré cette année, du 19 septembre au 3 octobre, à travers un festival qui porte son nom. Le Festival Marcellin Yacé de la créativité et de l’excellence (Femyce), qui est à sa 3ème édition, se veut un rendez-vous important et une plate-forme regroupant de grandes figures de l’art ainsi que des amateurs et des consommateurs d’œuvres d’art. Il vise aussi bien à commémorer l’œuvre de l’artiste et sa démarche artistique qu’à promouvoir la culture de l’excellence et la créativité démontrées. Les cérémonies vont s’articuler en trois axes. Les 19 et 20 septembre, les festivaliers seront invités à découvrir Akrou, le village de l’artiste, dans la sous-préfecture de Jacqueville où une messe sera dite. Du 29 septembre au 3 octobre, un village gastronomique va rassembler tous les fans de Marcellin Yacé à la cité des arts à Cocody où des expositions, ateliers seront organisés. En outre, les enfants auront un espace « la plate forme des tout petits » où ils pourront s’égayer. Le clou du festival sera sans conteste le concert qui sera organisé à cet effet. Il va réunir, dans la salle de 700 places du Palais de la culture, des artistes de renom tels que Bomou Mamadou, David Tayorault, l’ensemble artistique Koteba, les Reines mères, Dobet Gnahoré…Mais bien avant cette date, une table ronde se tiendra le 1er octobre au Goethe Institut sur le thème : « L’apport de Marcellin dans les musiques urbaines ». Le Femyce est une occasion unique de rassembler de nombreux consommateurs et créateurs des musiques urbaines. Kadhy Bomou, la promotrice, ambitionne d’en faire un grand festival. « Cette année, nous allons organiser un grand festival pour célébrer ce virtuose de l’art qu’est Marcellin Yacé trop tôt parti », a-t-elle indiqué. Pour elle, c’est une occasion de se souvenir de Marcellin Yacé, un artiste au talent reconnu au plan national et international. « En organisant ce festival, nous célébrons les valeurs et qualités artistiques que ce dernier a incarnées », a-t-elle poursuivi.
M. A.
M. A.
