L'abandon des lacs de Yamoussoukro pose problème. Si l'on n’y prend garde, cela peut coûter des vies humaines.
Quand Feu Félix Houphouët-Boigny transforma son village natal en capitale politique et administrative en 1983, il s'agissait certainement pour lui, de coller à Yamoussoukro, le visage d'une ville touristique. Vu les nombreuses potentialités et ses nombreux lacs aux caïmans. Aussi, a-t-il donné le nom de la cité des lacs, en reconnaissance à ces nombreux étangs d'eau. Plus de 26 ans après, cette vision autrefois partagée d'Houphouët-Boigny, n'est pas loin de constituer une menace pour les habitants de Yamoussoukro, et pour la capitale politique de la Côte d'Ivoire. Houphouët-Boigny avait créé des lacs artificiels. Tous accourraient vers ces lacs pour satisfaire une curiosité. D'ailleurs bien méritée, et partent de Yamoussoukro, heureux d'avoir vu des caïmans. Mais si des moyens financiers étaient dégagés pour la survie et l'entretien des étangs d'eau, l'on déplore aujourd'hui ce manque de suivi. Des lacs abandonnés à eux-mêmes. Recouverts de salades d'eau douce. " Ces lacs artificiels, la nuit tombée, produisent un air très souvent irrespirable. Car pollués " lâche un habitant de Yamoussoukro, cadre de son état dans une entreprise de la ville. Aussi, selon une source proche de la gestion des lacs et des caïmans de Yamoussoukro, " il était prévu dans le plan de suivi et entretien, de prélever tous les 10 ans, ces reptiles, aux fins d'éviter la surpopulation. Rien n'est fait dans ce sens. Et aujourd'hui, l'on constate que ces amphibiens sortent souvent de leur biotope après les grandes pluies." Constituant une véritable menace pour les riverains. Qui n'osent pas le dénoncer tout haut. De peur de subir le courroux des autorités. Pis, les lacs n'existent vraiment que de nom. Jadis objet de convoitise, ils sont en voie de disparition. Surtout avec l'ensablement qui s'accroît de jour en jour. " Cela n'émeut personne. Et on observe tous ", a laissé entendre, un de nos interlocuteurs. Toute attitude qui est à l'origine de la pollution dont on parle. Et justifiant la sortie inopinée des caïmans de leur lieu. " Aujourd'hui combien de caïmans habitent ces lacs ? Personne ne peut le savoir ", ajoute notre interlocuteur. Tant, a-t-il dit, ces espèces animales se sont reproduites, et ont envahi toutes les eaux de Yamoussoukro. " C'est une véritable menace pour les populations. D'ici peu, quand il n'y aura plus assez d'eau dans les bassins, (puisque trop ensablés), ces caïmans seront contraints de sortir de l'eau et se retrouver tous en pleine rue. Alors qu'ils sont offensifs ", a déploré Mlle Kouassi, tenancière de maquis. Tout ce qui laisse croire que les populations de Yamoussoukro courent un risque. Alors il incombe que déjà des autorités, surtout celles agissant dans le milieu du tourisme et de l'environnement agissent avant qu'il ne soit trop tard. Si l'on n’y prend garde, cette situation peut entraîner des pertes en vies humaines. Quand on sait que ces caïmans ne consomment que de la viande. Espérons que la société de développement du Tourisme des Lacs (Sodertour-Lacs) qui est en train de prendre forme progressivement en fera un des chantiers majeurs.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
Quand Feu Félix Houphouët-Boigny transforma son village natal en capitale politique et administrative en 1983, il s'agissait certainement pour lui, de coller à Yamoussoukro, le visage d'une ville touristique. Vu les nombreuses potentialités et ses nombreux lacs aux caïmans. Aussi, a-t-il donné le nom de la cité des lacs, en reconnaissance à ces nombreux étangs d'eau. Plus de 26 ans après, cette vision autrefois partagée d'Houphouët-Boigny, n'est pas loin de constituer une menace pour les habitants de Yamoussoukro, et pour la capitale politique de la Côte d'Ivoire. Houphouët-Boigny avait créé des lacs artificiels. Tous accourraient vers ces lacs pour satisfaire une curiosité. D'ailleurs bien méritée, et partent de Yamoussoukro, heureux d'avoir vu des caïmans. Mais si des moyens financiers étaient dégagés pour la survie et l'entretien des étangs d'eau, l'on déplore aujourd'hui ce manque de suivi. Des lacs abandonnés à eux-mêmes. Recouverts de salades d'eau douce. " Ces lacs artificiels, la nuit tombée, produisent un air très souvent irrespirable. Car pollués " lâche un habitant de Yamoussoukro, cadre de son état dans une entreprise de la ville. Aussi, selon une source proche de la gestion des lacs et des caïmans de Yamoussoukro, " il était prévu dans le plan de suivi et entretien, de prélever tous les 10 ans, ces reptiles, aux fins d'éviter la surpopulation. Rien n'est fait dans ce sens. Et aujourd'hui, l'on constate que ces amphibiens sortent souvent de leur biotope après les grandes pluies." Constituant une véritable menace pour les riverains. Qui n'osent pas le dénoncer tout haut. De peur de subir le courroux des autorités. Pis, les lacs n'existent vraiment que de nom. Jadis objet de convoitise, ils sont en voie de disparition. Surtout avec l'ensablement qui s'accroît de jour en jour. " Cela n'émeut personne. Et on observe tous ", a laissé entendre, un de nos interlocuteurs. Toute attitude qui est à l'origine de la pollution dont on parle. Et justifiant la sortie inopinée des caïmans de leur lieu. " Aujourd'hui combien de caïmans habitent ces lacs ? Personne ne peut le savoir ", ajoute notre interlocuteur. Tant, a-t-il dit, ces espèces animales se sont reproduites, et ont envahi toutes les eaux de Yamoussoukro. " C'est une véritable menace pour les populations. D'ici peu, quand il n'y aura plus assez d'eau dans les bassins, (puisque trop ensablés), ces caïmans seront contraints de sortir de l'eau et se retrouver tous en pleine rue. Alors qu'ils sont offensifs ", a déploré Mlle Kouassi, tenancière de maquis. Tout ce qui laisse croire que les populations de Yamoussoukro courent un risque. Alors il incombe que déjà des autorités, surtout celles agissant dans le milieu du tourisme et de l'environnement agissent avant qu'il ne soit trop tard. Si l'on n’y prend garde, cette situation peut entraîner des pertes en vies humaines. Quand on sait que ces caïmans ne consomment que de la viande. Espérons que la société de développement du Tourisme des Lacs (Sodertour-Lacs) qui est en train de prendre forme progressivement en fera un des chantiers majeurs.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
